Critique Manga Balade au crépuscule

Une tranche de vie horrifique... ou pas ?

Balade au crépuscule met en scène Akane, une jeune lycéenne qui se voit remettre par son club de journalisme la tâche ingrate d'enquêter sur les lieux hantés de sa ville. Peu enthousiaste dans un premier temps, son ressenti change lorsqu'une camarade de classe d'apparence taciturne mais en réalité bienveillante, Amemura, lui propose de l'accompagner dans ses enquêtes.

Avant même de parler des mystères des lieux hantés, il y a le mystère de ce manga ! Vendu sous plastique et avec un résumé en 4e de couverture très vague, difficile de savoir dans quel type d'histoire on se lance... Penchons-nous là dessus !

Au fur-et-à-mesure de chapitres indépendants les uns des autres, nos deux lycéennes vont enquêter sur les phénomènes paranormaux constatés dans leur entourage. La structure narrative est donc globalement la même à chaque chapitre: présentation d'un lieu étrange, exploration dudit lieu et finalement explication du mystère le concernant. En parallèle de ces enquêtes assez simples (on n'est pas dans Don't Call it Mystery !), nos deux héroïnes vont se rapprocher et prendre part à des conversations ordinaires mais parfois assez mélancoliques qui donnent à chaque chapitre une ambiance plus tendre que flippante.

Car oui, Balade au crépuscule n'est clairement pas un manga d'horreur ! Sans spoiler, les mystères sur lesquels enquêtent nos deux protagonistes, plutôt que de nous effrayer, ont pour aspiration de donner une voix à la ville où se déroule l'intrigue, ainsi qu'à ses habitants. Résultat: on lit sans effort cette tranche de vie teintée de mélancolie mais très feel good.