Critique Manga Gannibal #8

Un clan qui commence à vaciller

Je poursuis la découverte de cette œuvre assez géniale. Heureusement que je n’ai pas commencé au tout début, trop envie à chaque fois de connaitre la suite. Une ambiance incroyable, des personnages charismatiques, des rebondissements et homme qui donnerait sa vie pour en sauver d’autres.

J’arrête pas de le dire mais les dessins sont vraiment exceptionnels. Dans ce 8ème volume Masaaki Ninomiya nous offre des doubles-pages magnifiques, en particulier celle avec Daigo où l’on sent toute sa colère. Mais Gannibal c’est aussi un florilège de portraits tellement émouvants et tellement expressifs (disponible sur Instagram : juju_manga).

Et ça aussi je le dis à chaque fois, mais encore une fois de nouvelles révélations tombent. Cette fois-ci sur la police et sur les deux frères de Gin. Le mangaka prend son temps pour développer tout le lore de son histoire. J’aime beaucoup.

Cette fois-ci c’est Iwao qui va prendre de l’ampleur, prêt à tout pour défendre son clan, il est sans pitié et fait preuve d’une grande violence pour sauver son clan. De son côté Daigo se lance dans une mission suicide, sauver les enfants, sauver sa propre vie, et sauver certains policiers.

Et toujours cette force dans ce manga, on pense que tout va mieux et la page d’après nous prouve le contraire. Et puis cette dernière page glaciale qui nous appelle à ouvrir de suite le tome 9.

Depuis toujours, les Gotô formaient des liens indestructibles. Cependant , l’apparition d’un simple soupçon risque d’entrainer la famille et ses secrets vers le chaos. La colère qu’Agawa éprouve envers ses ennemis prend le dessus au point d’oublier qu’il est avant tout un mari, un père et un policier.