Critique Bestiarius 6

Près d’un an après la sortie d’un mémorable cinquième volume, la fantastique série Bestiarius décide enfin d’ouvrir les yeux et sortir de sa tanière pour notre plus grand plaisir ! Avant-dernier tome de l’oeuvre, ce sixième chapitre s’annonce donc essentiel pour l’équilibre de la série ! Celui-ci devant à la fois combler nos attentes, mais également égayer notre curiosité pour un final semblant un brin précipité…

Le récit reprend alors aux côtés de Durandal et Finn, bien déterminés à annihiler les forces de Rome afin d’offrir la liberté aux siens. Toujours aussi puissants en équipe, les deux compères font ainsi de nombreux ravages dans l’armée de l’Empereur. Des pertes si énormes que le peuple se met à gronder, tandis que le sénat semble vouloir mettre en place l’abdication de l’empereur. Couronné par un style toujours aussi efficace, nos deux héros paraissent terriblement puissants page après page.

Il n’est pas étonnant que face à une telle force de frappe, une force similaire se veut alors nécessaire. Et c’est par le biais de Domitia que Rome pourra se revêtir d’une telle chose. Mettant en avant le passé de ce personnage si discret jusqu’ici, nous avons droit à un passage très intéressant qui amène à réflechir sur plusieurs éléments du monde de Bestiarius. Ce volume nous fait découvrir à cette occasion deux nouveaux monstrueux visages. Saeros et Longinus la dernière chimère. Kakizaki fait preuve d’intelligence et offre enfin aux fans un duo similaire à nos héros. Mise à part que celui-ci est animé par un désir de destruction et de haine.

À la fois opposés et similaires sur bien des points, les deux camps s’affrontent et offrent un combat de toute beauté ! À ne pas douter l’un des plus impressionnants de l’oeuvre, le feu déchire les cieux et les coups de glaives font trembler le sol durant un long moment. Les dernières pages ne sont pas en reste et mettent en avant des séquences fortes en émotions, l’ensemble clôturé par une scène qui assène une bonne droite dans l’estomac du lecteur !

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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