Critique My Hero Academia 14

Après nous avoir conviés à l’époustouflant affrontement entre All Might et One for All, les épreuves du permis provisoire ont très bien réussies à nous divertir tout en faisant baisser la tension et en atténuant la tournure sombre prise par le récit. Une bonne dose d’action, une flopée de nouvelles têtes et un déroulement récréatif étaient à l’ordre du jour durant cette partie fort agréable quoiqu’un peu courte. Parallèlement, l’auteur a entrepris tout doucement de préparer le terrain concernant les conséquences qui découlent de la perte du symbole de la paix, notre cher All Might. On s’attend donc à voir ces dernières prendre de l’ampleur dans les prochains tomes, une perspective qui s’annonce assez excitante. Mais pour l’heure, on reste surtout très curieux de voir où va mener la confrontation entre deux des figures emblématiques de la série.  Let’s go !

C’est une véritable déferlante de frustration, d’incompréhension, de difficultés à accepter certaines choses qui s’abattait sur nous précédemment et qui continue de le faire de façon explosive durant les premières pages de ce treizième opus. Cette mise au point musclée nous amène à penser que l’auteur ne va pas se contenter d’une rivalité classique mais compte bien y apporter des évolutions concrètes. Des idées qui continuent de nous séduire, on suit donc avec grand intérêt cette dernière puisque il s’agit là d’un sujet qu’on attendait de voir se développer depuis un petit moment déjà et qui fait véritablement du bien à cette relation tendue mais pas totalement fermée que noue Katchan et Izuku. Ils ont vidé leurs sacs tout en offrant un affrontement brutal, le spectacle est donc au rendez-vous. Certes, tout ne sera pas réglé ici mais on a le sentiment que ces deux là s’acceptent un peu mieux et qu’ils vont, comme on se l’était imaginé, certainement se pousser mutuellement vers le haut sans pour autant faire ami-ami. En plus d’être crédible et bien amené, c’est une perspective qui nous plait et dont on est impatient de voir porter ses fruits sur le long terme. Ajouté à ceci l’intervention de All Might qui se veut touchante et qui s’inscrit parfaitement avec sa personnalité solaire et bienfaisante. En bref, un très bon passage !

En suite, l’auteur s’y prend toujours aussi bien pour relancer son intrigue concernant le clan des super héros mais aussi celui des super vilains. Le parallèle entre les deux est toujours intéressant, on est donc très impatient de découvrir leur réaction face à de nouvelles épreuves de taille et la façon dont ils vont jouer leurs nouveaux rôles. D’un côté nous avons Izuku qui se voit confronter au fait que c’est un autre élève de Yuei qui aurait dû succéder à All Might selon l’avis de certains de ses proches. Il va donc devoir redoubler d’effort pour prouver qu’il mérite la confiance de tous et possède tout pour devenir un grand héros. On appréciera toujours sa grande combativité et détermination, c’est ce qui fait tout son charme et toute sa force. Une bonne perspective qui annonce du tout bon pour la suite. Par contre, c’est bien la première fois que je ne suis pas emballé par les nouvelles têtes en partie à cause de l’auteur qui a un peu tourné autour du pot avant d’en venir là où il le voulait, ces dernières en souffrent forcément un peu. Son de cloche différent du côté de l’alliance des super vilains, on est carrément emballé par l’ambitieux Overhaul représenté sur la couverture. Outre son aura forte et le milieu dans lequel il a évolué qui annonce un personnage lucide, patient et intelligent, on appréciera fortement ce premier contact avec nos vilains en herbe. Ses paroles effroyablement justes font mal, il place le jeune Shimura face à un choix délicat. Acceptera t-il de courber l’échine ou s’obstinera t-il à suivre la route qu’il croit devoir emprunter ? Un point vraiment très intéressant, l’impatience se fait ressentir grandement !  Affaire à suivre ! A noter que les petites illustrations et sondages de popularité constituent toujours un sympathique petit bonus.

snoopy

Lectrice assidue et dévoreuse de mangas à plein temps. Collectionneuse dans l'âme, jamais rassasiée au grand désespoir de mes proches.
Commentaires (0)