Critique Tokyo Ghoul Re 12

Laissant face à face Ken et Mutsuki, le onzième tome de la série s’était terminé sur un énorme cliffhanger. De quoi semer le doute et l’attente chez le lecteur jusqu’à la sortie de ce nouveau douzième volume. Une attente à présent récompensée, mais pas pour les raisons attendues.


Les premières pages s’ouvrent donc sur les retrouvailles entre le Roi à l’oeil écarlate et son ancienne élève. Les échanges seront très brefs et c’est un véritable combat qui prendra place. Aura et Toka rejoindront rapidement cette opposition où tout le côté dérangé de Mutsuki explose. Une partie de sa personnalité clairement mise en avant au sein de ce tome. Prête à tout, elle ira jusqu’à mettre en place des stratagèmes pouvant amener à la mort des proches de ses collègues du CCG. Ishida arrive avec brio à nous faire détester un personnage autrefois appréciable pour son innocence.


Une fois cet affrontement terminé, c’est un autre événement important qui décide de se présenter au fan des premières heures. Ken et Toka laissent pour la première fois parler leurs sentiments en s’offrant l’un à l’autre. Moi-même n’étant pas habituellement un adepte des histoires de coeur dans un manga, je dois avouer avoir été surpris par la justesse des cases comme des dialogues. Ishida donne réellement une âme à cette relation, et le reste du tome vient appuyer ceci par de nombreux dialogues et autres révélations importantes qui provoquent un petit pincement au coeur. 


Ken et Toka sont ainsi plus proches que jamais, et c’est bien cela qui fait peur pour la suite. Le danger étant proche à chaque instant, et une nouvelle fois ce n’est pas les dernières pages qui auront tendance à nous rassurer.


D’autres points du tome sont également très intéressants pour la suite. L’évolution d’Urie dans sa façon de voir les choses, les Pierrots toujours prêts à rentrer en jeu, la quête d’Ayato et la rencontre avec un nouveau personnage plutôt intéressant. Bref, de nombreux éléments qui démontrent que la série n’est pas décidée à l’idée de dévoiler encore tous ses secrets.

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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