Critique The testament of sister new Devil - Storm! 4

Les tomes de Testament of Sister New Devil Storm se succèdent et... ne se ressemblent pas. Après un premier volume très moyen et deux autres nettement plus sympathiques, voilà que le quatrième peine à convaincre...

Pourtant, visuellement, c'est toujours aussi beau et surtout toujours aussi chaud. Cependant, même si les auteurs mettent le paquet sur le sexe, tout ça commence sérieusement à tourner en rond. Bon, d'accord, il y a moins de pelotage et plus de léchouille, mais ça n'en reste pas moins toujours la même chose. Basara passe son temps à tripoter ses partenaires jusque dans les moindres recoins (pas besoin de vous faire un dessin), sauf que... ben ça reste du tripotage, justement. Et même si ceci n'est *pas* un hentai, les choses ont déjà été jusqu'au bout de façon implicite par le passé (souvenez-vous, la prof...). Bref, niveau érotisme, ça stagne clairement en plus de tomber dans le piège de la redondance (avec par exemple deux fois l'utilisation de sirops rien que dans ce tome)… mais aussi du classicisme. Entre la plage et la fête de l'école (avec maid café et maison hantée inclus), on ne peut vraiment pas dire que l'originalité soit au rendez-vous !

A côté de ça, Maria est toujours aussi chiante, Yuki toujours aussi jalouse, et il est toujours aussi gênant de voir Kurumi (qui est pour rappel *collégienne*) sexualisée de la sorte. Le fait qu'elle le soit moins que les héroïnes plus âgées ne rendant pas les choses moins malaisantes pour autant.

Heureusement, le bilan n'est pas complètement négatif. Ladite fête de l'école est l'occasion d'apporter un semblant de fil conducteur à ce volume, corrigeant ainsi un défaut présent depuis le début. Alors certes, ce n'est là qu'en toile de fond, mais ça apporte un repère supplémentaire dans un manga finalement très « tranche de vie ». La fin du tome met d'ailleurs encore davantage l'accent là-dessus, puisque l'expansion du harem de Basara va de pair avec un sérieux problème d'espace.

Bémol, le tome suivant promettant d'être le dernier, on se demande comment tout ça va bien pouvoir finir, même si l'on est en mesure de s'attendre à un conclusion très ouverte. Après tout, ce n'est pas comme s'il y avait un scénario quelque part...