Critique Bride Stories 10

La fauconnerie équestre, vous connaissez ? Et bien si ce n’est pas le cas, je vous recommande lire ce dixième tome de Bride Stories ! La moitié de ce tome est consacré à l’apprentissage et entraînement de Karluk qui vit parmi le clan d’Amir pendant un hiver afin d’apprendre l’archerie pour non seulement chasser du gibier mais protéger sa famille en cas de besoin. L’apprentissage passe donc par le tir à l’arc, la chasse mais également la domestication de son aigle personnel (cette badasserie).


Cette focalisation sur la fauconnerie équestre permet de revenir aux sources de ce manga, à savoir apprendre en tant que lecteurs les us et coutumes d’époque en Asie centrale. J’ai été positivement surprise d’apprendre le respect qu’avaient les maîtres fauconniers pour leurs aigles : après 4-5 ans de loyaux services, les rapaces étaient relâchés à la nature pour faire leurs nids et engendrer les nouvelles générations. C’est ce qu’on appelle de la culture durable ! Les chapitres illustrant la chasse contiennent peu de textes mais sont très riches en images.


Au niveau des personnages, nous assistons à la croissance de Karluk qui tente de gagner en maturité physique car il complexe sur son âge et manque de force. Une chose qui pouvait être commune à l’époque en raison des mariages à des âges très précoces… Heureusement, sa femme Amir est là pour le rassurer.


Pour cette deuxième partie de volume, nous suivons à nouveau l’explorateur Smith qui continue sa route jusqu’à Ankara avec son guide, qui s’avère être un véritable artiste en tonte de dromadaire ! Avec Smith vient le pan de l’Histoire lié à la guerre entre l’Empire russe et l’Empire ottoman ayant eu lieu pour la domination des Balkans au 19ème siècle (lien wikipédia pour plus d'infos). Ainsi nous avons ici un tome riche en culture et Histoire. Malgré toutes ces menaces, Smith est décidé à revenir sur ses pas pour prendre des photos avant la future destruction due à la guerre. C’est alors qui revoit une vieille connaissance ayant voyagé jusqu’à Ankara rien que pour lui...

mimy28

Baignant dans les mangas depuis maintenant plus de 10 ans, j'ai progressivement ouvert mon panel d'intérêt des shonen aux seinens en recherchant des histoires bien ficelées qui proposent d'intéressantes pistes de réflexions et avec plutôt de beaux graphismes.
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