Critique Last Pretender 2

Second volume de Last Pretender, ce manga qui nous avait laissé sur une très belle impression à sa sortie. Quid de son successeur ? Nous allons répondre à cela de suite !

Nous continuions à suivre nos 4 compagnons, bien différents les uns des autres, tant par leur physique que par leur état d’esprit. L’aventure prometteuse que nous voyions se dessiner se confirme au gré des pages, tantôt pour nous faire rire, tantôt pour nous révolter. Le système d’esclavage, de catégorisation des espèces instauré par la couronne nous rappelle de ce fait que même si le prince a l’air sympathique, il n’en reste pas moins que ses agissements politiques ne le sont pas toujours. La maxime inverse s’applique également : il faut savoir dissocier la personne privée de l’homme publique.

Toujours dans cette réflexion interlinéaire, la question du bien, du beau et du vrai est constamment au cœur de l’intrigue. Ainsi, l’intelligence artificielle chargée d’éduquer le clone n’a pas eu la même vision de la princesse parfaite que le prince, ce qui va d’ici peu l’obliger à se remettre lui-même en question.

Évitant tout cliché ou raccourci rapide, l’histoire nous tient en haleine de la première à la dernière page, avec des graphismes plus que plaisants, contrairement toujours à la couverture qui pourrait en repousser plus d’un tout comme le synopsis. Des personnages bien travaillés et loin de la banalité font rapidement leur apparition, ennemis comme amis, ce qui insiste sur le fait que cette œuvre n’est pas faite pour ne durer que le temps de quelques chapitres, du moins nous l’espérons sincèrement.

La force de Last Pretender semble finalement résider dans le simple fait qu'en présentant une société futuriste et un temps dystopique, un autre utopique, l'oeuvre dépeint malgré elle notre société avec tout ce qu'elle a de bon et de mauvais. Il est dès lors aisé pour nous, lecteurs, d'entrer dans cet univers pas si éloigné du nôtre, d'y prendre goût, et de s'y intéresser. 

Ashitaka

Lecteur de mangas depuis mon plus jeune âge. Certains ont grandi avec Disney, moi ce fut avec Ghibli !
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