Critique Soul guardians 1

Lorsqu’une personne meurt, un papillon contenant toutes les données de la vie du défunt est libéré. Ces papillons sont capturés et conservés puis, par un procédé technologique avancé, les proches de la victime peuvent communiquer avec celle-ci. La « Soul Brigade », est l’unité qui se porte garant de la capture et de la bonne restitution des papillons auprès des familles.

On suit alors Ono, jeune recrue de la Soul Brigade, qui cherche désespérément le papillon de sa sœur jumelle ayant été dérobé 14 ans plus tôt. Prêt à tout pour sortir sa sœur de son état végétatif, Ono n’hésite pas à se mettre dans des situations périlleuses, quitte à s’attirer les foudres de ses coéquipiers.

 

D’une façon générale, le concept et l’univers dépeint sont intéressants, avec un tout cohérent. Les explications sur la technologie et le fonctionnement de la brigade sont clairs et la diégèse de l’univers est toujours respectée. Le scénario lui, reste assez classique, centré sur une enquête policière basique. Si, l’histoire manque d’originalité, elle n’en reste pas moins assez bien menée avec quelques moments de suspens et de tension. Malheureusement, le résultat reste assez quelconque, sympathique, mais sans vrai moment d’éclat.

 

Les personnages, quant à eux, sont bien écrits. Ils flirtent avec les clichés mais réussissent à les éviter. Mention spéciale au personnage principal, qui combine le côté mystérieux/taciturne avec le côté sensible/impulsif. Pour le coup, on est sur un personnage principal assez différent des standards habituels. Plus généralement, les personnages sont assez uniques et c’est un vrai point positif pour ce tome 1. C’est notamment ce qui permet de rentrer dans l’histoire malgré une enquête policière trop classique pour être réellement passionnante.

 

Au final, il n’y a pas énormément de chose à dire sur ce tome 1 de Soul Guardians. Les motivations du héros sont claires, l’enquête avance pas-à-pas, les éléments sur le passé de notre héros sont donnés avec parcimonie, le « mystère » autours des voleurs de papillon reste entier bien qu’introduit, l’univers et la technologie régissant cet univers sont bien expliqués, etc. C’est bien réalisé mais il manque ce petit truc permettant au manga d’être vraiment prenant. Le tome est à l’image de son dessin : ni mauvais ni exceptionnel.

Koala Barbu

Commentaires (0)