Critique Riku-do 4

Le premier tour du East Japan Cookie King a enfin débuté, et Riku se voit déjà confronter au tendre Tsuwabuki. Cet ancien kick-boxer professionnel bien déterminé à gagner son affrontement afin d’offrir à lui comme à sa compagne une porte de sortie vers autre chose que la misère. Terriblement passionnant, le match qui occupe les premières pages est une mise en évidence de deux personnages aux vies similaires. Des quotidiens dirigés par une seule passion qui est celle du combat, et ceci malgré les nombreuses blessures irréversibles possibles au-delà des remarques virulentes de leur bien-aimée. 

Nous nous trouvons donc rapidement tiraillés entre le désir de voir Riku triompher et ainsi évoluer avec vitesse au plus haut-niveau, ou alors celui d’admirer la victoire éclatante de son adversaire étant donné son âge et l'impossibilité de revenir en cas de défaite. Violent, éprouvant, épuisant ou encore marquant sont les adjectifs pouvant au mieux décrire cette confrontation, où le style de Matsubara démontre son plein potentiel. 

Le reste du récit est aussi très agréable mais surtout important. Celui-ci révélant au grand jour l’amour de Naeshiro envers son ami d’enfance, ou encore les faiblesses de notre héros qui finalement ouvre un peu plus son coeur. Le charismatique Hyôdô aura également droit à quelques moments sympathiques mettant encore une fois sur le devant de la scène son immense talent pour la boxe, et sans oublier d’intéressantes révélations sur son passé permettant en conséquence d’en apprendre davantage sur Tokorozawa.

Seulement, le véritable point fort de ce tome est l’apparition d’un nouveau personnage, le champion du Japon, ce dernier étant présenté comme un véritable monstre du genre. Laissant plusieurs fois penser à un savant mélange entre Sawamura Ryuuhei et Mashiba Ryou, deux personnages du manga Hajime No Ippo. Montrant directement un certain dédain pour Riku tout autant qu’un charisme évident, il s’annonce d’ores et déjà comme le futur grand adversaire à abattre.

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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