Critique Last Hero Inuyashiki 7

Depuis ses débuts, Last hero Inuyashiki offre un récit très rythmé mais on lui a également beaucoup reproché sa narration expéditive. Qu’en est-il dans cet opus ? Nous allons le voir tout de suite !

Dès les premières pages, c’est la panique dans le quartier de Shinjuku. Une fusillade vient d’éclater et les cris sont incessants dans les rues. Hiro établit une série de meurtres impressionnante et laisse place à un véritable chaos. Encore une fois, tout va très vite dans Last Hero Inuyashiki et on ne s’ennuie pas une seconde. Certaines scènes sont surréalistes et laisse le lecteur sans voix. Qu’on se le dise, cette série vaut clairement le coup pour son action omniprésente où le lecteur tourne les pages à une allure déconcertante. Mr Inuyashiki doit prendre des mesures efficaces pour contrer les agissements de Hiro Shishigami. Néanmoins, l’affrontement est toujours indirect et nos deux protagonistes ne se sont pour le moment pas affrontés en face à face. Hiro tente par tous les moyens de détruire le pays pour qu’il connaisse enfin la paix. Autrement dit : vaincre le mal par le mal. Ce scénario nous rattache au contexte du terrorisme et nous rappelle qu’il est très difficile de supprimer cette menace. C’est là l’un des aspects intéressants de ce volume.

Nous sommes toujours dans un conflit très manichéen dans ce volume et on s’intéresse davantage aux initiatives de Hiro Et Mr Inuyashiki. Malheureusement, la psychologie et les intérêts des protagonistes sont trop délaissés et manquent cruellement de développement. De plus, le récit peine à se renouveler et on avance finalement très peu dans l’histoire. On assiste à des massacres dans tous les tomes ce qui devient assez redondant. Pour tout vous dire, il y a tellement d’attentat dans Last hero Inuyashiki que cela perd de son impact. Un attentat peut émouvoir le lecteur mais dans cette série, c’est presque devenu une habitude. Certes, les attentats sont de plus en plus horribles mais attention à ne pas faire dans la surenchère. Dans cet opus, ce n’est pas l’apocalypse mais on s’en rapproche ! Les scènes d’action sont époustouflantes et le lecteur en prend plein les yeux. De ce côté-là, nous n’avons rien à redire mais on se demande bien jusqu’où l’auteur va aller.