Critique Prophecy - The copycat 2
En suivant les grandes lignées de la série originale, Hitomi HôJô nous a servi un premier tome rondement bien mené avec une critique sociale intéressante. Le second opus parvient-il à confirmer nos dires ? Nous allons le voir tout de suite !
En ce début de tome, les copycats poursuivent leur justice punissant ainsi les citoyens qui ont mal agi. Néanmoins, ils font toujours appel à l’opinion publique avec ce système de dons sur internet. Contrairement à l’œuvre originale, les citoyens ne sont plus spectateurs mais bien acteurs des décisions prises par les copycats. Quelque part, ce sont également les civils qui souhaitent punir une personne. Cela donne une autre dimension à la série, un autre aspect qui donne de l’intérêt à ce spin off de Prophecy. Là, on nous expose une manipulation de la population et les problèmes que peuvent engendrer les diffusions de vidéos sur le net. L’auteur nous montre les dangers de la propagation d’un mouvement illégal qui peut regrouper un groupe de fanatiques qui va agir de la même manière. Vous vous en doutez, ce tome regroupe des scènes atroces non destinées à tout public. Certains passages sont très violents notamment pendant les scènes de torture, bien mises en valeur par un dessin saisissant. La monstruosité de l’homme peut aller très loin et le mangaka nous le démontre bien. Une bonne partie des vices de l’homme sont représentés.
Cependant, et c’est bien là le problème, cette justice instaurée par les copycats ne profitent pas à tout le monde. Elle laisse des personnages dans l’embarras qui viennent de perdre un membre de leur famille par exemple. C’est l’une des dures réalités auxquelles nous confronte le récit. Bien évidemment, la police est toujours sur le qui-vive et compte bien arrêter les membres des copycats. De ce côté, et c’est l’un des reproches que l’on peut faire au manga, le schéma narratif de la série d’origine se retrouve quelque peu. C’est dommage même si l’auteur tente d’apporter de l’originalité avec une touche d’humour de la part des agents de police plutôt sympathique, bien que paradoxal au contexte.
En parallèle à cette situation, on suit également la vie étudiante des membres des copycats. Vers quel avenir se diriger ? Certains remettent en question leurs choix et leurs agissements. N’étant pas toujours en accord, quelques tensions vont se faire ressentir dans le groupe.
Une lecture qui est jusque-là plutôt agréable mais qui va être entachée de quelques défauts. Tout d’abord, l’auteur survole un peu chaque cas, chaque victime et on en sait finalement très peu sur chacune d’elle. Cela manque d’approfondissement. De plus, la narration est pour le moment trop convenu et parfois répétitive. En effet, dans ce tome, les copycats se contentent de punir chaque personne une à une, ce qui rend la lecture linéaire. Cela manque de saveur, de rebondissements. Et on a pour l’instant l’impression d’assister à des scènes de massacres sans pour autant faire avancer le scénario.
En ce début de tome, les copycats poursuivent leur justice punissant ainsi les citoyens qui ont mal agi. Néanmoins, ils font toujours appel à l’opinion publique avec ce système de dons sur internet. Contrairement à l’œuvre originale, les citoyens ne sont plus spectateurs mais bien acteurs des décisions prises par les copycats. Quelque part, ce sont également les civils qui souhaitent punir une personne. Cela donne une autre dimension à la série, un autre aspect qui donne de l’intérêt à ce spin off de Prophecy. Là, on nous expose une manipulation de la population et les problèmes que peuvent engendrer les diffusions de vidéos sur le net. L’auteur nous montre les dangers de la propagation d’un mouvement illégal qui peut regrouper un groupe de fanatiques qui va agir de la même manière. Vous vous en doutez, ce tome regroupe des scènes atroces non destinées à tout public. Certains passages sont très violents notamment pendant les scènes de torture, bien mises en valeur par un dessin saisissant. La monstruosité de l’homme peut aller très loin et le mangaka nous le démontre bien. Une bonne partie des vices de l’homme sont représentés.
Cependant, et c’est bien là le problème, cette justice instaurée par les copycats ne profitent pas à tout le monde. Elle laisse des personnages dans l’embarras qui viennent de perdre un membre de leur famille par exemple. C’est l’une des dures réalités auxquelles nous confronte le récit. Bien évidemment, la police est toujours sur le qui-vive et compte bien arrêter les membres des copycats. De ce côté, et c’est l’un des reproches que l’on peut faire au manga, le schéma narratif de la série d’origine se retrouve quelque peu. C’est dommage même si l’auteur tente d’apporter de l’originalité avec une touche d’humour de la part des agents de police plutôt sympathique, bien que paradoxal au contexte.
En parallèle à cette situation, on suit également la vie étudiante des membres des copycats. Vers quel avenir se diriger ? Certains remettent en question leurs choix et leurs agissements. N’étant pas toujours en accord, quelques tensions vont se faire ressentir dans le groupe.
Une lecture qui est jusque-là plutôt agréable mais qui va être entachée de quelques défauts. Tout d’abord, l’auteur survole un peu chaque cas, chaque victime et on en sait finalement très peu sur chacune d’elle. Cela manque d’approfondissement. De plus, la narration est pour le moment trop convenu et parfois répétitive. En effet, dans ce tome, les copycats se contentent de punir chaque personne une à une, ce qui rend la lecture linéaire. Cela manque de saveur, de rebondissements. Et on a pour l’instant l’impression d’assister à des scènes de massacres sans pour autant faire avancer le scénario.
Végéta69
Journaliste/assistant de production. Passionné de mangas depuis l'âge de 10 ans, j'apprécie autant du shonen que du seinen. Avec mes chroniques, je partage avec vous ma passion en vous proposant mon humble ressenti, tout en essayant de garder un esprit critique et objectif pour vous satisfaire.
mail: vegeta69mj@yahoo.fr
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