Critique Atom - The beginning 2

Le tournoi de lutte entre robots prend fin au début du tome. L’auteur ne s’attarde pas trop dessus et c’est juste un moyen pour lui de nous faire découvrir Mars et la mystérieuse Dr Lolo. Après le combat, Six est en piteux état et on se rend compte avec amusement de la différence de caractère entre Tenma et Ochanomizu. Ochanomizu est très attaché aux robots qu’ils construisent alors que Tenma ne prend en compte que la performance de ceux-ci et leur amélioration continuelle.

Le passage durant lequel Six est hors-service est l’occasion pour le lecteur de voir les choses du point de vue du robot. Il a des bribes de souvenirs et possède sa propre pensée.

Mais la grande majorité de ce tome est consacrée à la recherche du Dr Lolo qui va emmener nos amis sur une île au large des côtes japonaises. Cet épisode s’avère très ludique car il est toujours excitant d’explorer une île visiblement déserte. Ce petit côté “aventure” fait du bien et change du décor des ateliers ! Le ton reste toujours léger et l’humour bien dosé. Le scénario semble bien maîtrisé et on a l’impression que l’auteur sait où il va et de ce fait, il ne fait pas trop de détours. Tout s’enchaîne logiquement sans trop en faire côté “mystère”. En effet, l’auteur nous donne suffisamment d’indices pour qu’on puisse recouper facilement les évènements. Ainsi, on continue à profiter d’un divertissement à l’ancienne avec des dessins toujours aussi plaisant pour peu qu’on apprécie ce style rétro, loin des standards actuels.

De son côté, le personnage de Ran est toujours aussi mystérieux avec son mutisme. Mais plus l’histoire avance, plus je me dis qu’il ne faut pas en attendre trop d’elle. En effet, dans ma critique du premier tome, je commençais un peu à me faire des films sur elle et je m’imaginais déjà une future révélation surprenante sur son compte. Mais maintenant avec un poil de recul, je pense que c’est juste un personnage singulier.

Skeet

Créateur de Manga Sanctuary et avant tout lecteur de manga depuis la fin des années 80.
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