Critique Jojo's Bizarre Adventure - Jojolion 1

Véritable génie, oui génie, Hirohiko Araki a toujours fait preuve d'une imagination débordante par le biais de son légendaire "Jojo's Bizarre Adventure" aux nombreuses parties inoubliables. Chacune amenant son lot de scènes mythiques comme personnages charismatiques marquant inévitablement la mémoire des lecteurs. Ce n'est donc pas pour rien si aujourd'hui chacun possède vraisemblablement une préférence pour un certain chapitre, mais aussi et surtout que l'oeuvre se révèle propriétaire d'une place de premier choix parmi les chefs-d'œuvre du manga.

Pourtant, bien avant son officialisation pour notre beau pays, "Jojolion" le huitième arc du manga semble avoir avec difficulté comblé les coeurs des adeptes, tant il s'est fait discret à chaque apparition. Chose surprenante voir incompréhensible une fois la lecture de ce premier tome achevée. La cause, ce volume imbrique en environ 200 pages l'étendue du talent indéniable de son auteur. C'est simple, la lecture est passionnante du début à la fin faisant de chaque planche un plat à savourer, puis des dialogues une histoire à dévorer.

C'est donc une découverte bien agréable qui s'impose surtout après une synopsis de départ troublante : La ville de Morio est dévastée par le séisme de la côte Pacifique du Japon. A la suite de cette catastrophe, détranges édifices appelés « murs aux yeux » font leur apparition. Yasuho, une étudiante, va trouver un jeune homme nu, coiffé dun béret de marin, dans les décombres. Il ne se souvient de rien. Ils vont alors partir dans une quête à la recherche de son véritable nom.

Ainsi, nous voici directement plongés dès les premières pages dans une enquête qui s'annonce passionnante, où tour à tour il est possible de découvrir des personnages respectivement unique. L'intrigue évolue rapidement mais toujours avec justesse, amenant une succession d'événements parfois drôles parfois choquants, néanmoins toujours orchestrés dans la précision. Clairement partagée en trois chapitres distincts, l'intrigue offre déjà des scènes mémorables, sans oublier des détails saisissants remémorant de bons vieux souvenirs.

Autre bon point, un style de dessin toujours aussi excellent au-delà de unique, cependant beaucoup plus fin que par le passé. Une nouvelle caractéristique fortement détonante. Résultant alors sur des visages, gestuelles ou décors bien plus jolis et réalistes.

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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