Chronique : Your lie in april T1 et T2

Découvrez l'avis de Lelouch sur cette nouvelle série

 

À 11 ans, Kôsei Arima est déjà un virtuose du piano. Formé avec la plus grande sévérité par une mère qui lui inflige d’interminables séances de répétition, il écume inlassablement tous les concours nationaux, où son talent éblouit les juges. Mais le jour où sa mère meurt d’une longue maladie, il perd complètement la faculté de jouer de son instrument : victime d’un blocage psychologique, le jeune garçon n’entend plus le son du piano quand il essaie d’en jouer…

Quelques années plus tard, son chemin croise celui de Kaori, une violoniste dont l’approche de la musique diffère totalement de la sienne. Alors que Kôsei est une véritable machine qui sait restituer les partitions à la perfection, Kaori, elle, préfère s’approprier les œuvres et les réinterpréter à sa manière… La rencontre avec cette jeune fille au caractère explosif va bouleverser les certitudes de Kôsei et redonner un sens à sa vie !

Titre : Your lie in april T.1
Editeur français : Ki-oon
Date de sortie : 09/04/2015
Dessinateur : Naoshi ARAKAWA
Scénariste : Naoshi ARAKAWA

Série terminée en 11 tomes

 

 

Quelques mois après que la plateforme Wakanim ait proposé la série animée, et dans un format plus intimiste, les éditions Ki-oon nous proposent à leur tour « Your lie in april ». Entre couleurs pastel, amitié et musique classique, ce Shonen vient apporter un souffle printanier assez agréable.

Deux tomes pour une mise en bouche réussie

Régulièrement les éditeurs sortent les deux premiers tomes simultanément pour permettre une bonne accroche d’une nouvelle licence. Le choix ici est judicieux sans être pour autant incontournable, on profite d’un début de série complet et plutôt appétissant pour une licence en 11 tomes.

Ce manga mêle plusieurs thématiques peu communes : relations d’adolescents, dépassement de soi et musique ! Et pas n’importe quelle musique : le classique.  Kôsei, le jeune protagoniste de « Your lie in april » est un musicien hors-pair, un pianiste reconnu mais, suite à la mort de sa mère, n’entend plus le son de son piano. Impossible pour lui de continuer dans cette voie. C’est la rencontre avec Kaori, jeune violoniste au caractère vivifiant qu’il se retrouve de nouveau assis devant un clavier.

 

SHIGATSU WA KIMI NO USO © Naoshi Arakawa / Kodansha Ltd.

 

La situation assez classique dans un Shonen, à savoir ce jeu de relations, est ici mise en scène grâce à la musique. C’est sur cet aspect que ce manga se différencie.

La traduction du son sur le papier

Chose bien compliquée ! Comment faire ressentir aux lecteurs les sensations d'une sonate de Beethoven ? Plusieurs mangas traitant de la musique en sujet principal se cassent les dents dessus, mais ici la musique est utilisée plus comme fondement et non pas comme sujet principal. C’est les relations autour de Kôsei et son blocage qui occupe les débuts de ce manga. Mais, le recours à des petits encarts entre chaque chapitre permet aux lecteurs curieux de découvrir les morceaux abordés !

 

SHIGATSU WA KIMI NO USO © Naoshi Arakawa / Kodansha Ltd.

Il est ainsi tout à fait possible de lancer le morceau tout en lisant le manga pour profiter d’une ambiance tout à fait adaptée au style du manga.

Des jaquettes pastel, une sensation de douceur

Les deux premiers volumes présentent des jaquettes bleu et rose pâles. Au premier regard et avec le style graphique soigné que l’on découvre rapidement, ce style peut interroger pour un Shonen, mais après la lecture, ne serait-ce que du premier volume, on se rend compte que les traits correspondent bien au genre du manga. Une certaine douceur, parfois même une mélancolie se dégage de « Your lie in april ». Entre l’histoire de Kôsei, ses rapports difficiles, les passages musicaux, ou encore le caractère de Kaori, on est très vite embarqué dans ce monde.

 

SHIGATSU WA KIMI NO USO © Naoshi Arakawa / Kodansha Ltd.


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