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Samurai Champloo :

Black Lagoon

Si on devait résumer Black Lagoon en seulement deux mots, on dirait que \"ça détone\" ! Animé jouissif aux doublages plus que corrects, les balles fusent, l\'action nous emporte et tout un panel de personnages aussi sérieux et cruels qu\'insolites peuple l\'odieuse ville de Roanapura. Au milieu des différents clans qui se disputent le pouvoir, un petit équipage de transporteurs de 4 personnes qui tire ses billes comme il peut pour se faire de l\'argent. Non, soyons plus précis, un duo. Celui d\'un ancien salaryman un peu idéologue qui s\'est retrouvé embarqué là dedans malgré lui et d\'une nana grande gueule dingue de la gâchette. Les contrastes entre les deux sont évidents et les rapports totalement renversés par rapport aux codes traditionnels du manga. Mais c\'est ce qui en fait tout le piment. L\'auteur se veut donner une vision du banditisme assez élaborée et inspirée justement des milieux qui règnent en Asie du Sud-Est, mais il casse parfois sa propre démarche par des scènes invraisemblables et des attitudes qui empruntent au shonen.\r\n\r\nDommage que le manga avance de façon si éparse. Il y a univers intéressant à développer et qui aurait pu pousser l\'animé plus loin et de façon plus sérieuse (la dernière saison sur Roberta est à zapper, très mauvaise).

Black Lagoon :

Code Geass - Lelouch of the Rebellion

J\'avais vu une première fois l\'animé peu après le moment de sa sortie sans jamais y revenir depuis. Et puis l\'envie m\'a pris, intrigué, de revisionner les deux saisons de Code Geass : Lelouch of the Rebellion. Grand bien m\'en a pris, puisque avec le recul, et plus de maturité, j\'ai pu percevoir ô combien cet animé était bien construit. L\'intrigue est excellente, et les événements qui la jalonnent maintiennent un véritable souffle nous empêchant de décrocher ou de connaître des moments de lassitude. Se dresse en fait devant nos yeux le mode d\'emploi de tout acte révolutionnaire : luttes intestines, compromis multiples, sacrifices, construction de symboles, guerre, etc. L\'anti-héros Lelouch, lui, est formidable de complexité. Et quant aux dessins, à l\'animation, ils sont de haute volée.\r\n\r\nJe ne mets pas de note parfaite car je pense qu\'on aurait pu aller chercher encore plus loin dans le détail, explorer plus profondément certains sujets.

Code Geass - Lelouch of the Rebellion :

Claymore

J\'avais abandonné Claymore il y a longtemps non faute d\'intérêt mais parce que je suivais déjà beaucoup trop de mangas et d\'animés à l\'époque. J\'y suis revenu pas plus tard que cette semaine en animé et je ne peux que me dire, après avoir vu l\'ensemble des épisodes, que j\'avais fait une grosse erreur en ne me penchant pas plus dessus.\r\n\r\nL\'histoire est très prenante et parvient à cultiver une certaine originalité malgré tous ses aspects vus et revus (des chevaliers vs des monstres, en gros). Le personnage principal, bien qu\'a priori vide de toute émotion, nous laisse en voir de plus en plus pour devenir réellement attachant. Idem pour les persos secondaires, caricaturaux au premier coup d\'oeil mais beaucoup plus sympathiques au second. Le trait est agréable et l\'animation des combats n\'est pas mal du tout. Les dialogues gagneraient a être un peu plus travaillés, tombant étrangement parfois dans la niaiserie ou le Shonen.\r\n\r\nConseil : à voir absolument ! Moi, je vais me lancer dans le manga désormais.

Claymore :

Saiyuki

Mon premier contact avec Saiyuki a été avec l\'animé, diffusé il y a longtemps sur une chaîne du câble. Je n\'étais pas retombé dessus depuis des années. Et voilà qu\'une occasion se présente d\'obtenir le manga papier dans son intégralité. Ni une ni deux, je me jette dessus, pour voir si mes impressions de l\'époque n\'étaient que passagère.\r\n\r\nQue nenni ! Ce manga est un vrai plaisir à lire. L\'histoire est somme toute banale, mais les personnages et les situations sont tellement bien travaillés que cela laisse une bonne impression au lecteur. Les traits de dessin sont uniques, les protagonistes hauts en couleur, drôles et tout à fait impertinents. Un shonen qui détonne avec ceux qu\'on nous sert traditionnellement, encore aujourd\'hui. Et si vous en croisez un tome quelconque en boutique, ruez-vous dessus ! Ils deviennent de plus en plus rares, et coûteux.

Saiyuki :

Renjoh Desperado

\"Oh ! Je suis accroc !\"\r\n\r\nCet instant midinette passé, entrons un peu plus dans le détail. Renjoh Desperados est une très agréable surprise. Cherchant alors un manga centré sur un univers post-apo (comme je les aime tant), je me suis laissé embarquer par cette drôle de jeune femme, badass, naïve, qui se liquéfie dès qu\'elle voit un beau garçon et qui traverse le pays pour se trouver, donc, une tendre moitié. Les clichés sont totalement inversés, et même si certaines situations semblent laisser penser le contraire, c\'est du \"Girl Powa\" pur et dur. Les combats y sont rondement menés, décrits façon western et les dessins y sont d\'une très grande qualité. \r\n\r\nJ\'en regrette déjà que le manga se termine au bout de 5 tomes, moi qui espérais trouver là enfin une oeuvre post-apo qui dure et s\'étale dans le temps depuis Trigun. Bon, je m\'en contenterai tout de même.

March Story

March Story est une de ces pépites que l\'on ne peut plus découvrir autrement qu\'au détour d\'un petit boutiquaire, qui vendrait ça négligemment sans trop se figurer la qualité de l\'oeuvre. Parce que oui, March Story a failli ne jamais se finir en France, les tome 4 et 5 (qu\'on s\'arrache pour la modique somme de 30 à 50 balles le livre) ont traîné à sortir. Mais le naufrage, heureusement, n\'est jamais arrivé et certains ont la chance d\'avoir pu lire ce manhwa de bout en bout. C\'est mon cas.\r\n\r\nMarch Story est un conte comme nous n\'en faisons plus, voguant entre poésie et cruauté comme pouvaient l\'être les histoires des frères Grimm ou de Perrault en leur temps. Les personnages sont peu nombreux, mais extrêmement attachants. On craque particulièrement pour March évidemment, protagoniste au destin cruel mais qui montre pourtant une naïveté et une tendresse qui nous prend le coeur. C\'est une très belle histoire, que l\'on dévore du début à la fin sans bouder son plaisir.

March Story :
Renjoh Desperado :

March Story :

L'attaque des titans

Que peut-on ajouter sur cet animé qui n\'a pu être déjà dit ? Il entre pépouze dans le panthéon de tout ce qui a pu être mis à l\'écran jusque là. Ca se regarde comme une bonne série TV. L\'intrigue y est magistrale, menée d\'une main de maître. Ca vaut tous les Game of Thrones ou je ne sais quoi du monde. Les personnages, pourtant bien nombreux, ont tous cette épaisseur qui fait que, même aperçus par ci par là, on les garde en mémoire. C\'est une communauté de destins tragiques, pris au piège de ses murs peut-être finalement, et paradoxalement, beaucoup plus effrayant que ce qui se trouve derrière.\r\n\r\nOn pourrait tout décortiquer de SNK (même si, comme dit précédemment, cela a déjà été fait), sur l\'animé en lui-même autant que sur la philosophie et le message qu\'il transporte avec lui. Vous êtes encore à me lire ? Quittez cette page, et précipitez vous sur l\'animé. Mes palabres ne suffiront jamais assez pour qualifier le pied que vous allez prendre en le regardant.

L'attaque des titans :

L'Attaque des Titans - Before the Fall

Ayant déjà abordé très largement l\'animé, je me suis dit que si je devait entamer un manga de la série, ce serait surement à condition d\'y lire quelque chose de totalement différent. D\'où ma lecture donc de Before the Fall, qui nous renvoie longtemps avant l\'histoire d\'Eren et Mikasa, pour nous conter la naissance du bataillon d\'exploration tel qu\'on peut le voir dans l\'histoire principal.\r\n\r\nSi l\'idée était de donner de l\'épaisseur à cet univers, je dois dire que suis plutôt mitigé. Arrivé au 14ème tome (soit quasiment la fin), on ne peut pas du tout dire que Before the Fall nous apprenne grand chose d\'intéressant. En outre le manga manque cruellement d\'action, la confrontation avec les titans n\'étant plus que marginale. C\'est pourtant ce qui fait tout le gras de ce manga. C\'est cruel mais on en redemande. Là, pour le coup, on est très peu servi. Et pourtant je me surprends tout de même à accrocher à l\'histoire, C\'est un peu cul-cul, mais ça se lit parce que les personnages sont plutôt attachants. De ce côté là oui, ce n\'est pas raté. On a envie de connaître la suite chaque fois qu\'on ouvre un volume. C\'est que ce n\'est pas si raté que ça.\r\n\r\nEn résumé, Before the Fall n\'est qu\'un complément, pas indispensable ni vraiment dans la ligne du SNK que l\'on vante je pense à peu près tous. Ca se lit, sans sauter au plafond.

L'Attaque des Titans - Before the Fall :

Death Note

Death Note, il y a le moment de sa sortie, et il y a 15 ans après. Au moment de sa sortie, c\'est la révélation : totalement innovant, frais, des dessins d\'une qualité folle, une histoire extrêmement pensée et des personnages auxquels on s\'attache assez facilement, ceci grâce à une complexité que les auteurs ont su mettre dans le chara design.\r\n\r\nEt il y a 15 ans plus tard. Impossible d\'aller au-delà de quelques volumes. Connaissant déjà les péripéties ainsi que le dénouement, le flan est complètement retombé. Parce que ce manga c\'était une vraie épreuve à comprendre, à recoller les morceaux. Un cheminement épique pour arriver jusqu\'à cette excellente fin, ça on peut le reconnaître même des années après. Mais on n\'a plus autant envie de se re-torturer autant l\'esprit quand on se remet dedans. Tout devient soudainement plus plat, et même les personnages perdent de leur épaisseur.\r\n\r\nDu coup, c\'est ce que veut exprimer ma note. Une moyenne entre le Death Note que j\'ai vécu à 12 ou 13 balais, et le Death Note que j\'ai vécu à 27. A ne lire peut-être qu\'une fois dans une vie.

Ghost in the Shell

Je crois qu\'il faut clairement re-situer quelque chose avec Ghost in the Shell : non, le vivre en animé/film et en manga, ce n\'est absolument pas pareil ! Si l\'animé est lui une réelle tuerie dont on trouvera je pense très peu de détracteurs, à raison, la version papier est, elle, une véritable plaie à lire.\r\n\r\nPourquoi ? Parce que Shirow Masamune a cette facheuse tendance à ne pas se rendre compte lui-même de la complexité de son oeuvre. Tout va à la fois beaucoup trop vite et beaucoup trop lentement (oui, je sais, c\'est paradoxal, mais attendez de lire la suite). Trop vite dans l\'enchaînement des enquêtes et des scènes, à n\'y parfois rien comprendre. La narration est complètement nébuleuse. Trop lentement parce qu\'il y a probablement plus de notes de l\'auteur autour des cases qu\'il n\'y a de dialogues ! Je me suis surpris à rester parfois jusqu\'à 5 minutes sur une page pour essayer de comprendre ce qu\'il veut me dire à moi lecteur et recoller les morceaux, etc.\r\n\r\nBref, ne pas se méprendre. L\'animé, les films, un grand OUI. Le manga, tentez votre chance, mais ne vous étonnez pas des migraines et de mettre plus de temps à lire un seul tome qu\'un 300 pages de Murakami.

Ghost in the Shell :
Ghost in the Shell :
Death Note :