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Gregtaicho | Ajout de note
le 04/10/2019 à 09:56

Gregtaicho | Ajout d'un avis
le 04/10/2019 à 09:56

Virgin Fetishism

Lecture longue et pénible, parsemée de poncifs plus lourds les uns que les autres, Virgin Fétichism s’inscrit dans une ligné de hentais sans intérêt. Les histoires courtes sont au mieux brièvement divertissantes, aux pires terriblement inintéressants. Les situations initiales, vues et revues, sont dignes d’un doujinshi de bas étage. Cliché, le peu de matière que nous avons est servie par un trait très spécial, voir grossier. \r\nAu-delà des stéréotypes qui vous ferons lever les yeux au ciel, la mise en scène est sommaire, classique et factuelle. N’étant clairement pas un fan du genre, je ne réitérerai pas d’achat similaire.\r\nPassez votre chemin si vous voyez ce tome au détour d’un couloir sombre d’une étagère de tomes d’occasion, mieux vaut 1 Metamorphosis que 3 Virgin Fetishm…
Gregtaicho | Ajout d'un avis
le 29/03/2019 à 18:14

Death Note

Death Note étant le troisième anime que j’ai visionné, mes souvenirs de l’œuvre peuvent être incomplets ou paraître peu exhaustifs. N’ayant pas lu le manga, la critique analyse portera évidemment sur l’adaptation animée réalisée par Madhouse.\r\n\r\nBien que Death Note soit l’un des animes les plus connus au monde, et ayant une place de référence dans la pop culture, la critique et l’analyse sont toujours possibles grâce à la richesse du matériau d’origine. La force de frappe de l’œuvre est sans nul doute le scénario, imaginé et orchestré d’une main de maître par Tsugumi Oba. Dans la première partie de l’œuvre (jusqu’à l’épisode 25), la trame scénaristique est fluide et sans longueur. L’enchaînement des événements est compréhensible, les décisions sont probantes et expliquées, pour ne pas totalement noyer un potentiel néophyte. L’anime étant composé de 37 épisodes, le déroulement de l’histoire est si bien mené que le spectateur est tenu en haleine durant l’entièreté du spectacle, ce qui assure une réflexion assez poussée sur la construction scénaristique. La résolution des dilemmes et des enquêtes sont fascinantes et captivent l’attention de manière efficace. Mais une fois l’épisode 25 terminé, comme beaucoup s’accordent à le dire, l’intrigue perd un élément scénaristique fascinant et devient lourde, amère et peu grisante. De nouveaux antagonistes apparaissent, mais suscitent peu d’intérêt, tant leurs introductions laissent à désirer. Cela dit, nous continuons à suivre Kira dans sa quête de purification et de satisfaction. La fin de l’œuvre peut être décevante pour certains, correcte pour d’autres. Cela n’empêche pas la fatigue et le manque d’inspiration de se faire ressentir dans le dernier quart de l’anime. Dans ce shonen sombre, pas question de monomythe du shonen nekketsu. Ici, l’histoire est née d’un concept original et d’une trame tout aussi atypique.\r\n\r\nLa narration est simplement parfaitement maitrisée. Le suivi parallèle de Light et L rend le tout parfaitement compréhensible. Les manigances de l’un sont mises en relation directes avec celles de l’autre. Un troisième point de vue à travers le personnage de Ryûk vient sublimer cette triple narration, point de vue qui sera étayé et approfondi dans Death Note R. Cela nous offre différents angles d’analyse et un certain recul vis-à-vis des événements qui se déroulent à l’écran, et cette possibilité est une richesse nous permettant de vivre l’histoire en se faisant notre propre avis. L’histoire peut être intéressante par le biais des personnages secondaires, loin de l’omniscience du Shinigami. Les visions de la justice et du manichéisme du monde sont donc diverses, et la narration magnifie le tout.\r\n\r\nAutre point fort de l’œuvre, les personnages et leurs évolutions. En effet, chaque personnage est haut en couleur et possède des idéaux bien définis. Light Yagami et L sont diamétralement opposés dans leurs perceptions de la justice, mais relativement proche dans la mesure où chacun veut prouver sa supériorité et se battre pour un idéal, aussi néfaste soit-il. Aucun personnage n’est entièrement considéré comme « méchant » ou « gentil ». Light veut devenir un dieu pour réaliser l’utopie d’un monde parfait, en tuant des meurtriers. Mais sa soif de pouvoir va le pousser à dériver de son code moral, persuadé être la représentation d’un être tout puissant affublé d’une mission de purification divine. L veut prouver sa valeur au monde en prétextant lutter pour le bien commun. La notion floue du bien et de mal est renforcée par l’absence de conscience morale de Ryuk, détruisant le « moralement acceptable » des actions de Light. Le développement psychologique est impressionnant, tant sur le fond que sur la forme.\r\n\r\nDeath Note est une œuvre complète étant donné la maturité des sujets abordés et de la pertinence de leurs traitements. Une intrigue policière fantastico-dramatique, saupoudrée d’un questionnement théologique, de réflexions psychologiques et comportementales, et d’une allégorie des stratégies politiques. Une société japonaise en mutation, et évidemment, une problématique morale sur le sens de la justice.\r\n\r\nJ’ai particulièrement apprécié l’anime, pour son originalité et sa tension. Au niveau de la qualité du rendu pur de Madhouse, l’ensemble est propre et bien rythmé. L’animation est bonne, les seiyuu jouent à merveille, l’opening est génial et les OST traduisent bien l’atmosphère mystique voire mythologique de l’œuvre. Mention spéciale pour l’ambiance instaurée qui retransmet parfaitement la ville japonaise sous tension continue. Un fin brouillard plane sur la ville, analogie possible avec la volonté de mainmise totale de Light sur le monde. L’exagération gestuelle des personnages est réussie, renforçant l’aspect fantastique et « shonen » de l’adaptation anime.\r\nSi vous ne l’avez pas déjà vu et que l’œuvre vous tente, il est temps de rattraper ça !\r\n
Gregtaicho | Ajout de note
le 29/03/2019 à 18:14

Gregtaicho | Ajout de note
le 14/02/2019 à 09:33

Gregtaicho | Ajout d'un avis
le 11/02/2019 à 22:31

Citrus

Avant de commencer cette critique, je tiens à préciser que je vais essayer de garder le plus d’objectivité possible vis-à-vis de Citrus et de mon attachement émotionnel pour cette série. La valeur sentimentale sera laissée de côté pour dresser un tableau non biaisé par un ressenti personnel. Il n’y aura également aucun spoil. Je ne ferais pas un résumé de l’œuvre mais bien une analyse critique.\r\nLe scénario de Citrus se défends malgré une trame simple et quelque peu prévisible. En effet, dès la situation initiale, il est possible de deviner sans trop de difficultés le développement scénaristique de l’œuvre. Un grand nombre de poncifs sont utilisés par Saburouta, mais ces stéréotypes évoluent et ne se cantonnent pas au rôle de point de départ facile pour baser le développement scénaristique. En effet Citrus réussi à éviter le ravin où de nombreuses séries similaires chutent (Secret Girlfriend, Shoujo Sect). Cela résulte du talent de Saburouta pour ne pas froisser le lecteur, lassé de lire les mêmes poncifs scénaristiques usés jusqu’à la moelle. Le stéréotype de la présidente taciturne du Conseil des Élèves n’est pas extrêmement original et très peu apprécié de part sa redondance dans le genre du Yuri. J’aborderais les personnages plus tard, mais certaines lacunes du scénario sont comblées par l’arrivée d’un faire-valoir visant à débloquer le status quo, et servant uniquement au déroulement de la trame scénaristique. Sans parler d’un Deus ex Machina, certaines situations au point mort sont résolues rapidement par la présentation d’un personnage. L’univers scolaire japonais est prépondérant également dans Citrus, ce qui est, il faut le dire, un élément essentiel au cahier des charges d’un Yuri. L’atmosphère lycéenne permet entre autres de faire intervenir l’opposition entre la romance utopique des deux protagonistes, à l’instar des relations entre « sœurs » au sein du cadre lycéen.\r\nSœur jumelle du scénario, la narration est plutôt bien maitrisée dans Citrus. En effet, les événements s’enchainent rapidement, les arcs narratifs sont courts et bien gérés. Simples, car aucun arc n’aborde de sujet trop complexes et l’intrigue n’est jamais extrêmement épaisse. La résolution est souvent subtile et formatrice pour nos personnages. Donc finalement, peu de choses à dire sur la narration. Ni lente (à la manière de Pas à Pas de Ken KUROGANE) ni effrénée (à l’instar de Soujo Sect du même auteur). Elle est fluide et tout ce qu’il y a de plus formelle dans une histoire de ce genre.\r\nLe point central et ayant la capacité de développement analytique la plus importante concerne les personnages de Citrus. Les deux protagonistes, Yuzu et Mei, sont deux lycéennes japonaises. Mei est un stéréotype plutôt connu comme expliqué plus haut, mais l’originalité de Citrus résulte aussi dans le personnage de Yuzu. Jeune fashionista arborant des allures de kogal, au caractère vif, impulsif, extravertie et sincère (« Yuzu » désignant une variété de citron très acidulée…). Ce personnage contraste donc avec Mei, plus classique, froide, et sérieuse. C’est cette opposition propre aux romances dites « impossibles », qui va laisser le lecteur apprécier les changements opérés sur nos protagonistes. Le reste des personnages servent plus de faire-valoir (Matsuri, Harumin…), voire de plantes vertes comme Nina. On ne peut qualifier d’antagonistes pur et dur des personnages comme Momokino ou Sara. En effet elles s’opposent un temps à l’objectif de Yuzu mais sans créer de situation de désespoir total. Yuzu et Mei sont donc opposées, mais bien évidemment, au fil de la narration, les points communs vont se multiplier.\r\nL’aspect romantique de Citrus a fait quelque peu polémique quant à la nature spéciale de la relation entre les deux filles. En effet, Mei et Yuzu n’ont aucun lien de sang mais se retrouve « demi-sœur » par alliance. Leur relation d’attirance mutuelle vaut à Citrus l’appellation de manga « pseudo-incestueux ». Pourtant la série n’aborde pas du tout en profondeur la question « morale » de ma relation ou même la découverte de son homosexualité. Cela reste très léger, et Citrus ne tombe jamais dans le « moralement inacceptable ». Le manga a pour but de proposer une histoire agréable avec des personnages attachant et non une histoire qui va bouleverser les idées reçues, où faire ouvrir les yeux aux personnes les plus réfractaires. L’aspect romance peut paraître cliché et très peu original, car elle passe par toutes les phases classiques d’une histoire d’amour (questionnement, acceptation, désir, séparation…). Cela dit, elle n’en reste pas moins captivante et agréable.\r\nA propos de mon ressenti personnel, Citrus m’a ému aux larmes comme aucun autre manga. La puissance évocatrice des chapitres finaux, le twist terrible et accablant, sont les raisons de mon attachement à cette série. La fin est quelque peu décevante, car bâclée, et l’anime du studio Passione paraît bien fade lorsqu’on a lu et mis le manga sur un piédestal. La série divise la communauté manga depuis sa sortie. Soit on adhère et on ne jure que par elle, soit on n’accroche pas du tout et la lecture ou le visionnage devient vite un calvaire.\r\nTraitons maintenant le dessin de Citrus. Graphiquement, Saburouta nous offre que la très bonne qualité. La finesse, la précision et la limpidité du coup de crayon de la mangaka sont remarquable et permet un voyage dans les émotions entremêlées des personnages. Nous pouvons noter aussi l’évolution graphique très perceptible au fil des chapitres (progression visible juste en jetant un œil aux couvertures des tomes 1 et 7 de la version française de la série).\r\nEn parlant de cette édition française justement, la série est éditée en France par Taifu depuis 2016. Cette version française est vendue à un prix supérieur à la moyenne mais la qualité est au rendez-vous. Le papier est épais, agréable à la lecture et les rares illustrations couleurs sont belles.\r\nPour conclure, Citrus est une série de très bonne facture, incontournable pour des fans de Yuri. J’espère que mon analyse vous aura été utile et vous aura orienté sur vos choix de lecture !\r\n
Gregtaicho | Ajout d'un avis
le 17/10/2017 à 01:16

Over Bleed

J\'ai pris les 3 tomes un peux par hasard, et j\'ai été agréablement supris par la qualité des 2 premiers tomes. Graphiquement très beaux, ils posent clairement les bases et les enjeux. Très violent et intense, les tomes sont épais se lisent facilement. Le gros point noir de la serie concerne la fin, mais je n\'en dit pas plus, bonne lecrure!
Gregtaicho | Ajout de note
le 17/10/2017 à 01:11

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