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Sans même nous dire au revoir

Kentarô Ueno se considère avant tout comme un mangaka humoristique et satirique. C’est ainsi qu’il nous est présenté rapidement dans le rabat de couverture de l’ouvrage. Si les œuvres comiques sont semble t-il sa marque de fabrique, alors l’écriture d’une œuvre autobiographique est certainement plus intime surtout s’il s’agit de la mort de sa femme et du récit de son deuil.\r\nMalgré tout l’amour de l’auteur pour sa femme, ce manga ma profondément déçu. En fait c’est même celui qui ma le plus déçu de toute ma collection, et je tiens donc à m’en expliquer.\r\n\r\nJournal intime – Avez-vous déjà tenu un journal intime ? L’avez-vous déjà fait lire à une personne de votre entourage ? Je suppose que non puisqu’il est intime ; ou alors vous avez une réelle considération pour la personne à qui vous le faite lire. Dans ca cas, elle n’a pas besoin de lire de vous ce qu’elle sait déjà. Vous saisissez la contradiction ?\r\nL’ensemble du récit nous est raconté au passé, entremêlés de scènes de la vie quotidienne d’un foyer heureux, avant la mort de son épouse. L’utilisation du passé, retire toute intrigue à l’histoire, puisque l’événement final est connu. Aussi est-il daté : 10 décembre 2004, 1H30. 24 décembre 2004, 19 heures ; de la même façon qu’on date un journal intime.\r\nDans l’exercice du deuil et de la mémoire, il est donc intéressant que l’auteur nous livre ses émotions. Mais c’est tout le contraire, il ne nous livre que les événements. Et bien qu’on sache qu’il souffre, sa pensée nous est complètement occultée.\r\n\r\nRegard vers le Monde – La mort nous est rappelée ici comme le passage d’un Monde à un autre et que le deuil est l’acceptation de ce passage. Les prières accompagnent le défunt pour être reçu dans l’autre monde et y trouver la paix. C’est ainsi que l’on assiste aux scènes de prières ou à la crémation. \r\nLa contradiction vient des personnages secondaires. Tous les personnages secondaires sans exception ne sont pas dessinés (seulement le contour), et non pas de nom (seulement l’initial du prénom). Même par soucis de respect de la vie privé, l’absence de dessins de ces personnages – fussent-ils inventés – renforce l’idée que l’œuvre n’est écrite que pour l’auteur, et non pas pour ses lecteurs. Cela nous prive de son rapport avec le Monde, alors que c’est un aspect essentiel pour le deuil.\r\n\r\nPage 201 – La Page 201 (de l’édition française) est la clef de compréhension de cette ouvrage. Il s’agit de son entretien avec l’éditeur, sur le choix de publier l’œuvre. Il lui conseil de prendre sont temps pour le rédiger, pour éviter que l’émotion n’imprègne trop le récit. Mais le problème est là, c’est qu’il n’y a plus de sentiments, il n’y a que des événements. De même que Kentarô fait part du besoin d’écrire son histoire, pour se soulager, faire le deuil. On est donc dans un processus cathartique. L’auteur écrit pour lui, il n’écrit pas pour nous. Ce qui entraîne malheureusement beaucoup de lieu commun : « Etais-tu vraiment heureuse ? » « Pourquoi pas quelqu’un d’autre ? » « Elle m’aimait, je l’aimais ». Pathos, quand tu nous tiens !\r\n\r\nUn mot sur le dessin – Une déception par-dessus la déception. Aplats, collages photographiques, absence de profondeur…\r\n\r\nUn dernier mot – Que vous ayez aimé ou pas, changez d’air ! Je vous conseil de lire « Toutes nos condoléances » de Tobio Mizuno et « Le journal de mon Père » de Jirô Taniguchi.\r\n

Carrick | Ajout de note

le 24/11/2016 à 15:44

Shangri-La : 10/10

Le port des marins perdus : 10/10

La saga de Ra's Al Ghul : 8/10

Preacher : 6/10

Superman - Red Son : 8/10

Carrick | Ajout d'un avis

le 24/11/2016 à 15:32

Star Wars - Le Côté obscur T.4

« La situation s’est détériorée rapidement. La mission de sauvetage sur Vandoss était censée être simple. Atterrir avant la flotte d’invasion séparatiste en approche et libérer l’Ambassadeur Quiyyen. En fait nous étions attendus par un large déploiement de droïdes de combat. L’ambassadeur était l’hameçon pour nous attirer dans le piège. » Un piège du Général Grievous… dont la loyauté envers le comte Dooku, n’empêche de servir ses ambitions propres. En représailles de ces actions, un groupe de Jedi et de Padawan, décide en désaccord avec le Conseil de mener une opération ciblée – un assassinat – contre le Général Grievous.\r\n\r\nCa Quatrième volet de la série « Le coté Obscur » ce déroule entre les épisodes II et III. Il nous offre une histoire complète autour du Général Grievous dont on découvre un peu plus la perfidie et les ambitions personnelles. Une démonstration de Force qu’il veut imposer à tous ceux qui croiseront son chemin. Face à cet ennemi redoutable, le groupe de Jedi menée par le padawan Flynn Kybo trouve des appuis parmi le peuple des Ugnaughts pour mener cette opération.\r\n\r\nUn scénario à rebondissement, bien écrit, qui mêle à la fois les actions de Grievous et les actions des Jedi, jusqu’au combat décisif. On reprochera un dessin un peu trop « jeunesse » qui manque de détail, avec des décors simples et parfois inexistants. Mais une très bonne histoire…\r\n

Carrick | Ajout de note

le 24/11/2016 à 15:32

Star Wars - Le Côté obscur T.4 : 7/10

Carrick | Ajout d'un avis

le 19/11/2016 à 22:30

Star wars - Icones T.2

Princesse et Guerrière nous conte l’histoire de Leia Organa quelques semaines avant la bataille de Yavin. Leia est chargée au nom de la cause Rebelle de porter « une livraison », pour Ralltiir. Les impériaux présents sont hostiles à la démarche prétendument diplomatique de Leia.\r\n\r\nA son arrivé sur la planète, un groupe Rebel attaque les impériaux. Un soldat, Basso, est chargé de fournir à la Princesse Leia des informations, qu’il dit avoir mémorisé sous hypnose.\r\n\r\nCela vous rappellera l’épisode quatre : « Help Me, Obi-Wan Kenobi. You\'re My Only Hope\" que transmettera R2D2 à Obi-Wan, avant d’oublier, comme sous hypnose… Ce détail, banal d’un premier abord révèlera le manque d’inspiration du scénario.\r\n\r\nUn petit morceau de chez soi, Une histoire de Saint Valentin, Le Journal de la Princesse Leia et Premières impressions sont les quatre autres histoires qui se suivent dans ce tome deux de la série Icônes, mettant en avant la Princesse Leia. Une Princesse dont l’image est en contradiction avec la cause qu’elle représente. Au travers de ces cinq récits, ce sont ses camarades qui prendront les risque et se révèleront courageux : Basso, Mia, Raal, Han, Bail ; les évènements ne jouant qu’en sa faveur. Princesse et « petite » Guerrière.\r\n\r\nCarrick\r\n

Carrick | Ajout de note

le 19/11/2016 à 21:26

Star wars - Icones T.2 : 4/10