Focus Sur ... Mon copain le kappa

Découvrez l'univers des kappa grâce à Shigeru Mizuki

Le 25 Mars prochain, sortira chez Cornelius, le premier tome de : Mon copain le kappa de MIZUKI Shigeru.

Cette histoire drôle et fantastique est constituée de 3 volumes.

 

Comme tous les yokaï, ces êtres surnaturels peuplant les contes populaires japonais autour desquels Mizuki a construit son univers fantastique, le kappa est un personnage issu de la mythologie. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières, la légende dit qu’il attire les jeunes filles au fond de l’eau pour leur prendre leur vertu. Mais cette réputation maléfique s’est effacée avec le temps pour laisser place à un personnage sympathique et malicieux, changement d’image auquel l’oeuvre de Mizuki n’est pas étrangère.

 


Le jeune Sampei ressemble étrangement à un kappa, au point que deux de ces créatures s’y méprennent et l’entraînent avec elles dans leur monde. Sampei en reviendra accompagné d’un espion de son âge, point de départ d’une série d’aventures hilarantes.
Associant habilement le conte fantastique et la chronique quotidienne, Mizuki joue sur son terrain de prédilection, un mélange des genres dans lequel la fable et le merveilleux le disputent à la critique acide du monde moderne. Derrière l’humour scatologique ou grinçant, Mizuki ne cache pas la tendresse qu’il a pour son personnage. Cousin éloigné de Pinocchio, son Sampei est confronté en accéléré à tous les tourments de l’enfance et de l’âge adulte. Menacé par les prédateurs, poursuivi par la mort, il ne trouve son salut que dans sa relation avec son copain le kappa, ce monstre qui lui ressemble plus qu’aucun humain. Mon copain le kappa est un petit bijou intemporel et parfait.

 

Un petit mot sur l'auteur :

Shigeru Mizuki voit le jour le 8 mars 1922 à Sakai-minato, petite ville côtière du sud-ouest du Japon. Il connaît dans cette province tranquille une enfance libre et heureuse, période faste dont il s’inspirera à de nombreuses reprises dans ses mangas.Très tôt, il montre des aptitu-des étonnantes pour le dessin, talent encouragé sans réserve par ses parents.
Il a à peine vingt ans lorsque la guerre vient interrompre ses espoirs de carrière. Il est enrôlé dans l’armée impériale japonaise et est envoyé dans la jungle de Nouvelle-Guinée, où il va vivre un véritable cauchemar : il contracte rapidement la malaria, assiste à la mort de la plupart de ses camarades et perd le bras gauche dans un bombardement... Il puisera dans cette tragédie pour dessiner Opération Mort, son chef d’oeuvre (Cornélius). Détenu sur place à la fin de la guerre, il se lie avec les membres d’une tribu locale, amitié qui le sauvera de la famine, de la maladie et de la folie.
Ce n’est finalement qu’en 1957, après une vie déjà trop riche de souvenirs et de blessures, que Mizuki entame la carrière de mangaka qui a fait de lui l’un des plus grands raconteurs d’histoires de son pays.
Auteur singulier et généreux, fin connaisseur des cultures populaires, des yôkaï et du surna-turel, il ne cesse d’explorer tout au long de son oeuvre les univers qui se cachent derrière notre monde pour mieux dire sa profonde compréhension de l’âme humaine, et commu-niquer à ses lecteurs l’empathie qu’il éprouve pour toutes les formes de vie.

Source: Cornelius

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