Critique The testament of sister new Devil - Storm! 3

Voilà déjà la suite des déboires de Basara avec la fille du roi des démons, ses amies d'enfance et la démone qui supervise tout ça. Au vu du tome précédent, vous pensiez que les choses ne pourraient pas devenir plus cochonnes ? Détrompez-vous, les auteurs ont réussi l'impensable, à savoir frôler encore plus le hentai. Si, si.

Le second volume proposait des scènes de fan-service beaucoup plus variées et inventives que le premier (tout en mettant définitivement l'idée d'un scénario au placard). Celui-ci conserve la variété... mais surtout au niveau des protagonistes : chaque fille aura en effet droit à son moment de... « gloire ». En contrepartie, les situations se veulent beaucoup plus convenues, plus axées sur les fantasmes classiques du genre. Vestiaires du gymnase, cabine d'essayage, sans oublier le retour de la prof et l'arrivée d'une nouvelle protagoniste pour gonfler le harem de Basara : c'est tout juste si l'on n'imagine pas Tetsuo Uesu et Fumihiro Kiso cocher les cases sur une check-list à chaque nouveau chapitre. Mais va t-on s'en plaindre ? Probablement pas, puisque la série nous avait jusque là plutôt habitués à du grand n'importe quoi. Enfin, il y en a toujours un peu. Les gags, disséminés avec plus de parcimonie, deviennent aussi plus efficaces. Certes, on les voit venir à des kilomètres, mais l'humour est moins forcé, mieux intégré.

trouver une planche safe dans ce volume relève de la gageure

Et qu'en est-il du fameux bond supplémentaire dans l'érotisme ? Eh bien, l'époque où Basara se contentait de triturer les seins des filles pour les faire jouir est définitivement révolue (et c'est tant mieux). Alors certes, à la place il y a maintenant beaucoup de léchouille et ça commence à devenir redondant, mais à côté, Fumihiro Kiso en montre beaucoup plus, n'hésitant pas à mettre ses persos complètement à poil et sans censure en ce qui concerne les filles. Et on ne parle plus de simple pelotage, dans ce tome, les choses vont jusqu'au bout ; certes, les moments les plus chauds restent gentiment censurés (gentiment hein, parce quand la tête d'un.e.telle descend entre les jambes d'un.e autre il n'y a aucun équivoque possible) avant de faire la part belle aux ellipses, reste que jamais la frontière entre ecchi et hentai n'a été aussi mince. Bref, les auteurs ont définitivement choisi leur camp et assument complètement leur truc, précisément ce que l'on attendait depuis le premier tome. Et inutile de préciser que visuellement, c'est toujours aussi détaillé et... « rebondi ».

Au milieu de tout ça, un petit bémol toutefois : Maria. Oh, le personnage en lui-même est beaucoup moins chiant que par le passé. En revanche, la montrer en petite culotte et la placer dans des situations osées alors qu'elle possède le physique *d'une gamine*, c'est vraiment pas terrible. Autant avec Kurumi, c'était déjà un poil malaisant, autant là, non, ça ne passe clairement pas, et ce n'est pas le fait de savoir qu'elle est beaucoup plus âgée qu'elle n'en a l'air qui change grand-chose.

Pois0n

http://twitter.com/Svetlana_Mori Auteur de romance fantasy et paranormal romance. Photographe amateur, amoureux de musique hardstyle, gameur, dolleur, ayant vendu son âme à Domino's pizza.
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