Critique Shonan seven 5

Malgré un départ catastrophique, la série Shonan Seven n’a cessé de me surprendre, et ceci dès son second volume acteur d’une réelle montée en qualité de l’oeuvre. Ce n’est pas pour rien si depuis chaque tome se révèle pour notre plus grand plaisir supérieur au précédent. Ainsi, après un quatrième volet d’excellente facture, les attentes autour du cinquième étaient grandes.

Quel est donc le verdict final avec la sortie de celui-ci ? Un très bon petit divertissement !

Reprenant place au sein de la discussion entre Kurokami et Kinkaku, ce nouveau volume démontre rapidement ses ambitions, soit de se concentrer une nouvelle fois sur l’aîné des Ramons Bros, chose loin d’être déplaisante étant donné le charisme certain de ce personnage. Sa relation conflictuelle avec son ancien meilleur ami Atsushi prend ici alors un réel sens. Nous découvrons avec plaisir leurs rencontres tout autant que leurs péripéties alors qu’ils formaient encore un duo fantasque, qui, mine rien avait le potentiel d’être la tête d’affiche du manga.

Puis, nous voilà directement happés par l’action, Kinkaku est renversé délibérément par une voiture, et nous sommes conscients que les criminels sont les acolytes mafieux d’Atsushi. Ikku bien décidé à le venger se rendra vite compte que Katayama n’était en rien au courant de cette attaque. Au contraire, fou de colère et apprenant par la même occasion la raison de son enferment, il finira par s’en prendre aux agresseurs. 

Pourtant, cela étant inévitable, l’affrontement entre les deux anciens meilleurs amis finira par prendre place. Touchant, celui donnera encore plus de crédit à deux personnages très agréables à suivre. Le tout finissant d’une façon étonnante mais intelligente !

Le reste du récit, lui, fera prendre plus d’ampleur à la jeune Yuka, amenant même une relation intéressante entre celle-ci et Haku, un point s’annonçant prometteur pour la suite. Enfin, nous découvrirons l’ensemble des sélectionnés devant s’opposer pour représenter Tsujidô, dont Tatsuya Kiryûin, le boss jusqu’ici resté dans l’ombre.

En somme, une lecture encore plaisante aux dessins soignés et à la touche d’humour bête propre à notre protagoniste qui fait toujours son petit effet !

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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