Critique Reversible man 4

Il aura fallu plus de deux ans pour enfin découvrir ce quatrième opus de Reversible man. On regrette déjà l’absence d’un résumé des volumes précédents en début de tome. Malgré tout, c’est avec beaucoup d’entrain que l’on se replonge dans la série. Que nous réserve ce volume ? Nous allons le voir tout de suite !

Dès le début de ce tome, nous nous intéressons aux deux affaires qui sont au centre de l’intrigue à savoir l’affaire des mutilés des deux étudiants du lycée Keihou et l’affaire Wataru Funato. Nous assistons à des enquêtes, des assassinats orchestrés  et il y a énormément d’enjeux politiques. Ces éléments rendent le récit palpitant à suivre et la narration est particulièrement dense. Il y a du suspens et pas mal de retournements de situations qui donnent du piment à l’œuvre. Ce qui est navrant, c’est qu’on voit peu nos protagonistes. Mais pas d’inquiétude, ils referont peu à peu surface en fin de tome.

Très rapidement, on s’intéresse à nouveau aux retournés. Certains présentent d’ailleurs des particularités intrigantes. Vous vous en doutez, nous allons être servi au niveau des scènes d’horreur qui restent très bien retranscrites. Et même si parfois il faut avoir le cœur bien accroché, la violence sert le propos de la série. L’histoire est donc toujours aussi marquante et prenante.

Nous retrouvons dans cet opus de nombreux thèmes qui portent à réflexion comme le pouvoir des réseaux sociaux et l’impact qu’ils peuvent avoir sur les lycéens. La morale dans la médecine détient également une place importante dans l’histoire. Mais ce tome nous réserve également quelques combats qui s’avèrent originaux.

Le récit va ensuite prendre une toute autre ampleur en fin de tome notamment avec des révélations tonitruantes et des scènes toujours plus violentes. D’ailleurs, notons que le dessin est, une fois de plus, particulièrement saisissant.

L’édition de Komikku, quant à elle, est toujours d’excellente qualité et le tome est épais.