Critique Toi et moi, jamais 1

Mon premier Shôjo chez Panini, « Toi et moi, jamais », c'est tout simplement l'histoire de Subaru, une lycéenne qui est très couvée par ses deux frères depuis toute petite. Elle a une vision très particulière du prince charmant et va pourtant être attirée par son total opposé, Arata.


Voici donc un petit Shôjo classique sans prétention. On suit le quotidien de Subaru, la héroïne de Shôjo par excellence, qui tombe amoureuse du gentil garçon de sa classe. Mais on sait d'avance que ce garçon ne sera pas celui qui fera réellement battre le cœur de l'héroïne... Eh bien oui, les filles préfèrent les bad boys insouciants puisqu'ils sont mystérieux. En réalité, ce manga n'avait probablement rien pour me plaire, et pourtant, il n'y a pas que du négatif à en retirer.


Premièrement, j'ai trouvé l’œuvre assez prenante même si elle était prévisible. Premièrement, le fait que ses frères soient constamment sur son dos peut paraître au début assez simpliste, mais en réalité, c'est surtout l'un des frères qui est abusif. L'autre, plus posé et raisonné, tente de laisser de l'espace à sa sœur. Par ailleurs, bien qu'au début du tome, il y avait un garçon qui s'interposait entre Subaru et Arata, il n'y a, ensuite, pas réellement de concurrent. Tous les obstacles proviennent de la famille de Subaru et du caractère propre d'Arata.


Deuxièmement, Arata n'est pas forcément le genre de personnages auquel on associerait le charme et la grandeur. C'est un personnage simplet, qu'on ne retiendrait pas en premier lieu. Il n'a, en soi, aucun intérêt dans ce premier tome. J'ai toujours eu énormément de mal avec ce genre de personnages, car j'apprécie beaucoup plus ceux qui sont posés et réfléchis. Je trouve Arata un peu trop cliché et propre au domaine du Shôjo et ne permet pas une approche mature de l’œuvre.


En plus, toutes les petites histoires qui rapprochent les personnages principaux sont banales. Rien de transcendant, ça reste assez peu convaincant même si on est loin de la déception comme ce fut le cas pour Kiss me Host Club. J'attends principalement de voir comment ça va évoluer dans le prochain volume, et pouvoir me faire une idée plus conséquente du titre.  

Niwo

Grand fan de philosophie et de psychologie, je préfère les séries assez profondes avec une certaine maturité. Je lis des mangas depuis ma tendre enfance et depuis je n'ai jamais arrêté de m'y intéresser. J'ai besoin qu'on me force à réfléchir et remettre en cause la société dans laquelle on vit pour réellement apprécier une oeuvre (Inio Asano entre autres.).
Commentaires (0)