Critique Love in progress 1

Love in progress, encore un triangle amoureux. Hinako va pour la première fois dans une école mixte et se retrouve entourée de garçons ! N'ayant pas l'habitude, elle va être de nombreuses fois gênée par cette situation et se faire aider, involontairement ou non, par Mizuki et Shun.

Et forcément, on a le droit au coup classique du Shôjo. Shun est le garçon classique des romances : Froid, qui semble détester les filles, peu aimable, mais beau et intelligent. Il va sans cesser traiter Hinako avec mépris, jusqu'à (presque) l'insulter et montrer clairement que sa présence le dérange. Sauf que derrière ses airs de mec inatteignable, il lui arrive parfois d'agir avec attention à son égard. Et forcément, ces petits détails suffisent à la faire rougir.

D'un autre côté, nous avons Mizuki, le mec super joyeux qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense et à faire ce qu'il a envie de faire. Il développe très vite des sentiments pour notre héroïne et va tenter de se rapprocher d'elle. Il semble dévoué, mignon avec un petit côté attendrissant. Sauf que Hinako ne le remarque pas, parle sans arrêt de Shun, sans le vouloir.

Et voilà, il y a une contraste entre ces deux protagonistes masculins. Celui qui mériterait d'avoir l'attention de la demoiselle ne l'a pas, et celui qui s'en fiche emplie ses pensées. Elle a des réactions plutôt prévisibles, même si elles sont loin d'être énervantes. Son personnage n'est pas encore suffisamment développé pour se faire un réel avis sur sa personnalité, mais ça sent le coup classique du Shôjo sans l'once d'intérêt...

Puis Shun est clairement détestable. Je veux bien qu'il soit timide ou que sais-je, qu'il n'apprécie pas la compagnie de la gente féminine, mais de là à les prendre de haut à ce point, ça m'exaspère. Surtout qu'il n'y a que quelques détails qui montrent que ce n'est pas non plus un profond misogyne, ce qui, à mon sens, n'est pas suffisant pour le rendre intriguant, ou attachant.

Je dois tout de même avouer que l'humour de ce premier tome m'a bien aidé à m'intéresser à l'histoire. Même si elle est un peu sotte, Hinako a la joie de vivre, elle est très souvent gênée ce qui la rend d'autant plus craquante. C'est typiquement le genre de personnage auquel on s'attache vite et dont on a envie de découvrir l'histoire, malgré son aspect prévisible dominant.