Critique Kasane – La Voleuse de visage 7

Suite à la mort de Nina, Kasane est désespérée car elle doit abandonner le théâtre. Du coup, elle retrouve son ancienne vie avec son vrai visage. Pourtant, Kasane n'a qu'une idée en tête, retrouver la sublime Nogiku pour lui voler son visage. Malgré le peu d'informations dont elle dispose, Kasane arrive à retrouver Nogiku à la mer et se fait passer pour une amie de Nina. Kasane ignore que Nogiku connait toute la vérité à son propos (lien de parenté, existence du rouge à lèvres etc) et qu'elle est la meurtrière de Nina. Nogiku est loin d'être dupe mais elle se laisse approcher pour mieux pouvoir se venger de sa sœur.

Grâce à cet accord, Kasane se crée un nouveau personnage du nom de Saki. Celle-ci a pour objectif de jouer la pièce "Macbeth" proposée par un metteur en scène de renommée internationale. Mais Kingo Habuta, son "agent", est réticent car "Macbeth" est la pièce qui a brisé la carrière de la mère de Kasane (Sukeyo Fuchi). De plus, le rôle principal masculin est tenu par un ancien partenaire de Nina et Kasane, malgré sa nouvelle apparence de Saki, pourrait se trahir. Néanmoins, Kasane désire faire de cette pièce maudite son marche-pied vers la gloire et réussir là où sa propre mère a échoué.

Ce tome avait tous les éléments pour obtenir un affrontement au sommet entre Kasane (qui ne désire que le visage de Nogiku) et Nogiku (qui connait désormais toute la vérité sur sa sœur) pourtant il n'en n'est rien. L'affrontement est habilement remplacé par une collaboration entre les deux sœurs.

Cependant, aucune deux n'est tout à fait honnête avec l'autre. Kingo Habuta s'immisce aussi dans la partie et c'est lui qui à l'idée de créer le personnage de Saki. Le manga nous offre d'ailleurs un flash-back très intéressant qui nous permet de cerner (enfin) les intentions de Kingo. En effet, c'est le seul personnage à connaitre la vérité sur Nogiku et à savoir qu'elle trame sûrement quelque chose mais il ne peut se passer d'elle tout comme Kasane...

Actuellement, le personnage le plus difficile à cerner est Nogiku. Celle-ci décide de faire un trait sur son passé et sa séquestration lorsqu'elle incendie le domicile familial et d'avouer son passé à Yuto (l'homme qui lui sert de détective).

En tout cas, ce volume a tout pour ensorceler le lecteur et le parti pris de l'auteur de jouer sur une collaboration et non un affrontement entre les deux sœurs est osé mais franchement original.

yeong

Libraire spécialisé en BD, je suis friand de tout ce qui sort du "lot". J'aime partager mon avis sur des séries innovantes dont le public se méfie. Sinon outre lire, j'aime sortir et je suis accro à la mode masculine.
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