Critique Ex-humans 1

Il y a dix ans, une mystérieuse sphère noire est apparue dans le ciel provoquant une catastrophe de grande ampleur. Depuis, il semble que cette sphère baptisée « encre du néant » flottant toujours au-dessus de la population, ne donne plus aucun signe de réaction. La vie a donc repris son cours pour Kagerô et Momiji, deux amis d’enfances inséparables ayant une profonde affection l’un pour l’autre...
C’était sans compter l’apparition de terrifiantes créatures suite à une seconde attaque de l’encre du néant. Les deux adolescents touchés par l’attaque mais y ayant survécu, se découvrent des capacités surhumaines…

Bon ben soyons clair tout de suite : C’est nul !

Enchaînant les clichés du genre avec 0 originalité, ce manga est un maxi best of vu et revu du manga de science-fiction / adolescents qui se découvrent des pouvoirs / lycéen qui veut protéger la fille qu’il aime. Personnages inconsistants et archétypaux sont donc de mises, sans compter le scénario bateau qui pioche des idées qu’on a déjà vus 100 fois. On a le droit au classique « c’est à moi de la protéger maintenant, elle qui a toujours été là pour moi » ce qui débloque le fameux pouvoir de « l’énergie » (sérieusement, encore ?). Bref, on s’ennuie, ce n’est pas intéressant et c’est bouclé en 12 mn, chrono en main.

Le dessin est pas génial, il n’y a quasiment pas d’arrière-plan. Les décors sont à peine travaillés (quand il y en a). Allez, on va dire que les personnages ne sont pas trop mal dessinés bien que très (trop) ressemblant au standard du shonen classique. Niveau dessin c’est donc le strict minimum.

Mais le plus gros problème du manga reste encore et surtout l’inconsistance de son univers. Souvent, un bon manga (ça fonctionne pour toute œuvre graphique) nous immerge dans un univers où on admet sa continuité, où on imagine très bien son étendue, non seulement entre les cases, mais aussi aux endroits qu’on ne voit pas. Là, la terrible maladresse dans la construction de ce monde emmène au fait qu’on lit et regarde ce qu’il se passe en ayant l’impression qu’il n’y a rien autours. On a donc la sensation qu’il n’y a pas vraiment d’univers mais plutôt une succession d’événement autours de personnages vains et sans goûts.

Koala Barbu

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