ET LA NOUVELLE COMPAGNE DU DOCTEUR EST...
Le Docteur en solo, on sait ce que ça donne : il se parle tout seul, il sombre dans la dépression, il annihile une ou deux planètes. Bref, c'est rarement la bonne solution.
Heureusement, la dixième saison (et dernière de Steven Moffat, pour ceux qui n'auraient pas tout suivi) marquera l'apparition d'une nouvelle compagne, l'énergique Bill, incarnée par la nouvelle venue Pearl Mackie.
Peter Capaldi, voici.... Plus bavard que toi :
Rendez-vous en 2017.
[quote="Jack!":1pyymgow]livrant une menace des plus plates[/quote:1pyymgow] Qui est à peine une menace, d'ailleurs, finalement... C'est sûr que ce n'est pas un début de saison en fanfare. [quote="Photonik":1pyymgow]Et Jack! aussi is back !!! ça me fait plaisir, ça... J'espère que ça s'inscrit dans la durée..?[/quote:1pyymgow] J'ai cru que Photonik parlait d'un autre Jack, un [i:1pyymgow]captain[/i:1pyymgow] (je n'avais pas vu le point d'exclamation qui y était accolé). [quote="Jack!":1pyymgow]Bill, c'est la petite-petite-petite-petite-petite-fille du Docteur[/quote:1pyymgow] Il est possible qu'ils aient un lien, mais je ne vois rien qui l'indique, pour l'instant (les photos, c'est juste que le Docteur, en apprenant que Bill n'avait pas de photos de sa mère est parti dans le passé en prendre et les planquer derrière l'étagère... ~___^). Tori. PS : J'ai bien aimé, cela dit, la découverte du Tardis par Bill, qui s'est faite de façon assez inhabituelle: [spoiler:1pyymgow]elle est restée un certain temps à tourner le dos à l'intérieur du Tardis, elle commence par trouver que cet intérieur ressemble à une cuisine (et elle sait à quoi ressemble une cuisine, vu son job), puis demande où sont les toilettes (où elle ne va finalement pas, alors que ça avait l'air d'urger), avant de mettre longtemps à découvrir que c'est plus petit à l'extérieur (ce dont elle ne se rend compte qu'une fois qu'elle en est sortie)[/spoiler:1pyymgow]
[quote="Photonik":e9wwcs9r]Et Jack! aussi is back !!! ça me fait plaisir, ça... J'espère que ça s'inscrit dans la durée..?[/quote:e9wwcs9r] Nope. Désolé. Je surveille toujours mais je n'ai pas le temps de lire des comics et encore moins de participer (sinon, j'aurai fait un long post pour expliquer pourquoi ce premier épisode de Doctor Who et sympathique mais une déception de plus venant d'un Steven Moffat qui ne prends même plus la peine de s'auto-référencer constamment, livrant une menace des plus plates). Je vous aime quand même. [size=85:e9wwcs9r]Ps : Bill, c'est la petite-petite-petite-petite-petite-fille du Docteur, hein ?[/size:e9wwcs9r]
John Simm sera de retour dans le rôle du [b:229dyus3]Maître[/b:229dyus3] dans la saison 10 ! [img:229dyus3]http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/acteurs_4/acteurs4.1/doctor-who.jpg[/img:229dyus3] [quote="John Simm":229dyus3] “I can confirm that it’s true, thanks to the power of time travel I’m back. It’s always a pleasure to work with this great team of people and I can’t wait for you all to see what the Master gets up to in the next series.“ [/quote:229dyus3]
[quote="Le Doc":2tw64kyy]Pour la dernière saison de Peter Capaldi, le Docteur va retrouver de vieux ennemis : les [b:2tw64kyy]Cybermen[/b:2tw64kyy] originaux (ceux apparus pour la première fois dans l'épisode [i:2tw64kyy]The Tenth Planet[/i:2tw64kyy] de 1966). [img:2tw64kyy]http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/images12/mmavlmljky36aqgfpxyf.png[/img:2tw64kyy][/quote:2tw64kyy] Avec leur look rétro ? C'est culotté.
Pour la dernière saison de Peter Capaldi, le Docteur va retrouver de vieux ennemis : les [b:1sil0s3n]Cybermen[/b:1sil0s3n] originaux (ceux apparus pour la première fois dans l'épisode [i:1sil0s3n]The Tenth Planet[/i:1sil0s3n] de 1966). [img:1sil0s3n]http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/images12/mmavlmljky36aqgfpxyf.png[/img:1sil0s3n]
Ce ne serait pas le premier exemple de "réemploi" au sein même de cet univers. Eve Myles était la servante de Charles Dickens dans l'un des tout premiers épisodes du reboot avant d'intégrer la série [b:dyksozg6]Torchwood[/b:dyksozg6]. Freema Agyeman jouait une scientifique dans Torchwood (l'institution dans [b:dyksozg6]Doctor Who[/b:dyksozg6], pas la série) capturée par les Cybermen, avant de jouer Martha Jones (ils ont fait passer ça en faisant mentionner à Martha qu'elle avait une cousine qui....). Et surtout, Peter Capaldi était le premier ministre qui se couchait devant les aliens tout au long de la saison 3 de [b:dyksozg6]Torchwood[/b:dyksozg6]. C'est d'ailleurs un des trucs qui m'a gêné dès le départ avec ce 12e Docteur, autant dans les autres cas, ça pouvait être ignoré, autant là...
[quote="Le Doc":xozb8ae9]David Tennant aimerait bien aussi que le prochain Docteur soit une femme...et pour lui, l'interprète idéale serait sa partenaire de [b:xozb8ae9]Broadchurch[/b:xozb8ae9], Olivia Colman.[/quote:xozb8ae9] Elle a déjà joué dans un épisode, non ? Et puis, on a retrouvé des membres du casting de Doctor Who dans Broadchurch alors... Par association d'idée, comme Olivia Coleman a joué aussi dans The Nightmanager... Pourquoi ne pas proposer le rôle à... Hugh Laurie ? (D'un docteur l'autre...)
Ce changement n'est pas étonnant : à l'ère moderne, les versions du Docteur sont intimement liées à leurs showrunners. Le 9e et le 10e correspondent clairement à ce que Russel T Davies voulait dire et faire, comme le 11e et le 12e sont des pures créatures de Moffat. Si j'aime beaucoup l'acteur Capaldi, et si je me suis "fait" au 12e, il est dommage qu'il ait bénéficié de si peu de bonnes histoires. C'est un peu une occasion manquée. Je reste cependant curieux et excité par la 11e saison : je ne suis vraiment pas fan du futur showrunner, mais j'espère une reprise, un vent de fraîcheur... nouveau showrunner, nouveau Docteur, pourquoi pas !
[quote="Peter Capaldi":ypj21fes]"I suppose the big thing about [the new series] is it'll be my last. This'll be the end for me. I feel sad - I love Doctor Who. It's a fantastic programme to work on. It's been a huge pleasure to work with... a family, I can't praise the people I work with more highly. I've never worked the same job for three years, and I feel like now is the right time to move on. [But] I'll still be the Doctor for a while."[/quote:ypj21fes] [b:ypj21fes]Peter Capaldi[/b:ypj21fes] l'a lui-même confirmé lors d'un entretien sur BBC Radio : après 3 saisons, le 12ème Docteur va laisser les clés du T.A.R.D.I.S. à une nouvelle incarnation. Ce départ coïncide avec celui de Steven Moffatt, [i:ypj21fes]showrunner[/i:ypj21fes] de la série depuis la cinquième saison, qui sera remplacé par Chris Chibnall ([b:ypj21fes]Broadchurch[/b:ypj21fes]) à partir de 2018. La diffusion de la saison 10 débutera sur la BBC en avril. La régénération aura lieu dans le prochain épisode de Noël. [img:ypj21fes]http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/acteurs_2/acteurs2.1/doctor-who-peter-capaldi-pas-reussir-le-docteur.jpg[/img:ypj21fes]
[img:8nr4innf]http://imageshack.com/a/img921/1916/by2G9N.jpg[/img:8nr4innf] [quote:8nr4innf]The Christmas episode this year will have the Doctor join forces with a masked Superhero for adventure in New York. With aliens poised to attack, the Doctor and Nardole link up with an investigative reporter and a mysterious figure known only as The Ghost. Can the Doctor save Manhattan? And what will be revealed when we see behind the mask?[/quote:8nr4innf]
Lorsque [url=http://www.comics-sanctuary.com/forum/les-animaux-fantastiques-david-yates-t80594.html?hilit=harry%20potter:94ghey8r][b:94ghey8r]Norbert Dragonneau[/b:94ghey8r][/url:94ghey8r] (Eddie Redmayne qui convoite la place du Docteur) rencontre l'actuel Seigneur du Temps (et pleins d'autres gars) pour le [b:94ghey8r]Children in Need[/b:94ghey8r] : [youtube:94ghey8r] [url=https://www.youtube.com/watch?v=JdOtQr-eLgk:94ghey8r][b:94ghey8r][size=85:94ghey8r]Lien[/size:94ghey8r][/b:94ghey8r][/url:94ghey8r]
[b:26hfeeix]Quand le producteur et l'acteur vedette de Doctor Who parlent super-héros :[/b:26hfeeix] [img:26hfeeix]http://imageshack.com/a/img921/8546/twOkqY.jpg[/img:26hfeeix] [quote="Peter Capaldi":26hfeeix][i:26hfeeix]“In Christmas day in Britain, [TV stations] show a special movie,” Capaldi said. “My most favorite was the Christopher Reeve ‘Superman’ movies. They had such a great feel, great irony, clever, funny, witty, tongue-in-cheek. And I think that’s sort of what we’ve made here, is a new ironic, goodhearted superhero movie, which hopefully the BBC will want to repeat every year — as long as I get a cut out of it.”[/i:26hfeeix][/quote:26hfeeix] [quote="Steven Moffat":26hfeeix][i:26hfeeix]Moffat declared, “I was obsessed with superheroes when I was a kid. Mainly, what I liked was Superman, and mainly what I loved about Superman was Clark Kent. Clark Kent was awesome. He’s amazing! He goes around pretending he’s not a god, and not revealing to the woman he loves that he is the man she’s in love with, for her own protection. It’s the best love story ever told. I love that it’s a love triangle with two people in it! I’ve always wanted to write that story; I’ve always loved Clark Kent. Clark Kent is the best superhero ever. “It is a little known part of my history,” Moffat continued, “But I was a superhero for most of an afternoon. I became so obsessed with superheroes — and Clark Kent, in particular — that I realized was mild-mannered and useless. And therefore my alter ego must be awesome! So I became Red Rat! I made my own costume, which all superheroes have to do. But they always cut past that bit because it doesn’t look so magic. I had a sort of rat mask and cowboy hat and I turned by Batman cape the other way round, because I didn’t want to be wrongly branded at an early stage. But at the age of six, I walked around Paisley looking for crime. I never really had much of a plan — as I realized as I walked around — of what I would do if I encountered crime. I started to realize that criminals confronted by me might think I was just a strangely dressed small boy and might not fall aside and asunder in terror at my appearance. So I thought, ‘I think I’m going to give this up. I’ve patrolled Paisley for an hour. That’s enough. The battle is over.'” But the story was not! “I walked back to my house, and my friends were all there,” Moffat recalled with mock horror. “And I thought, ‘Well, that’s OK. At least I’m in disguise, they won’t know it’s me.’ And from the other end of the street they looked over and said, ‘Oh, hello, Steven.’ And I thought, ‘Oh, this does not happen to Bruce Wayne!’ So I had to walk over and pretend that I wasn’t Steven, which didn’t work strangely enough. ‘It’s you. It’s your cowboy hat, and your face and that’s you’re voice. And you’re about to walk back to your house.’ Which revealed to me the main problem of superheroes that’s yet to be revealed: How do they get home? How do they do that? But anyway, that was my career as Red Rat, which I may resume at any time.”[/i:26hfeeix][/quote:26hfeeix] Source : www.comicbook.com
[quote="Jack!":vi485mxd][img:vi485mxd]http://imageshack.com/a/img921/1708/LPG0qd.jpg[/img:vi485mxd] L'acteur David Suchet ([b:vi485mxd]Hercule Poirot[/b:vi485mxd]) rejoint la distribution de la dixième saison de [b:vi485mxd]Doctor Who[/b:vi485mxd] dans le rôle du mystérieux "Landlord". Il apparaitra dans le quatrième épisode écrit par un petit nouveau, le dramaturge Mike Bartlett.[/quote:vi485mxd] EXCELLENT !
D'après l'acteur Peter Capaldi, la prochain saison de [b:2czjknqb]Doctor Who[/b:2czjknqb] (et dernière de Steven Moffat, rappelons-le) débutera en avril 2017. [youtube:2czjknqb] De son coté, la BBC confirme l'adaptation animée de [b:2czjknqb]The Power Of The Daleks[/b:2czjknqb], l'un des nombreux épisodes perdus du second Docteur.
[img:cccwau8d]http://imageshack.com/a/img921/1708/LPG0qd.jpg[/img:cccwau8d] L'acteur David Suchet ([b:cccwau8d]Hercule Poirot[/b:cccwau8d]) rejoint la distribution de la dixième saison de [b:cccwau8d]Doctor Who[/b:cccwau8d] dans le rôle du mystérieux "Landlord". Il apparaitra dans le quatrième épisode écrit par un petit nouveau, le dramaturge Mike Bartlett.
Je rejoins BenWave et Jack. Moi Moffait, je l'ai apprécié sous Davies et après il m'a fallu 2 saisons pour oublier de regarder la série avec intérêt. Je ne dis pas que je ne regarde plus mais plutôt que je regarde quand j'ai rien d'autre à me mettre sous la dent. Ce qui est un sacré écart avec l'assiduité dont j'avais hérité sous Davies.
Ah, Jack argumente beaucoup mieux que moi, et a déjà présenté les arguments que j'avais en tête. Merci à lui. Pour synthétiser, j'ai adoré Moffat comme scénariste d'épisodes fantastiques dans la [i:2t0y5tz2]team[/i:2t0y5tz2] de scénaristes chapeautés par Russel T Davies, j'ai beaucoup aimé sa première saison et demie en tant que [i:2t0y5tz2]showrunner[/i:2t0y5tz2] : c'est à partir de [i:2t0y5tz2]Let's Kill Hitler[/i:2t0y5tz2], et globalement la déception de la fin de la saison 6, que j'ai "lâché". Personnellement, je n'adhère pas au 12e Dr, que je considère comme une trahison et quelqu'un que je n'arrive pas à suivre. Je trouve que Moffat gère très mal les compagnons, qui sont des "outils" mais n'ont pas ou très peu d'âme ; comme évoqué, je ne les imagine pas vivre sans le Dr, là où ceux de Davies avaient une vraie indépendance du héros. Je suis également lassé par ce besoin fondamental qu'a Moffat de jouer continuellement sur les mêmes thématiques, sur les mêmes [i:2t0y5tz2]gimmicks[/i:2t0y5tz2], de s'acharner sur quasiment chaque aspect de la franchise pour se l'approprier (revenir sur la "faute" du Dr, revenir sur la mort des TimeLords, revenir sur l'Histoire du Dr avec Clara, revenir sur la raison de sa fuite initiale, etc.). Et, enfin et surtout, je suis lassé de cette "personnalisation" constante des menaces. J'ai l'impression que les Drs de Moffat n'ont, finalement, qu'affronter des ennemis qui leur en voulaient initialement : le Silence, bien sûr ; la coalition d'ennemis à la fin de la saison 5 ; Missy ; et tant d'autres. Si Russel T Davies a également "personnalisé" des menaces que le Dr devait affronter (je parle ici des [i:2t0y5tz2]big bad[/i:2t0y5tz2] de fin de saison), notamment en saison 3 avec le Master, il a également veillé à ce que ses Drs soient proactifs et luttent pour stopper des ennemis, sans être touchés personnellement : les Daleks, les Cybermen, les TimeLords partagent un contentieux avec le Dr, mais auraient agi ainsi même si ça n'avait pas été le cas, et lui intervient pour les stopper, pour intensifier encore la rage commune. C'est quelque chose qui me gêne aussi souvent en comics ou dans les films : le fait que, finalement, le héros ne fait que se défendre, et ne se bat donc que pour lui ; j'ai envie, aussi, de voir des personnages, et notamment le Dr, combattre un ennemi car il veut l'arrêter par principe. Or, et sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu ça chez Moffat chez les "grands méchants de fin de saison".
En effet, et c'est tout l'intérêt du débat. Je pourrais reprendre une fois encore toutes tes réponses pour les contredire à nouveau, mais je pense que ce sera vain, nous avons (je crois) tous les deux compris et assimilé le point de vue de l'autre, et c'est bien l'essentiel. Rien que l'exemple sur [b:1vtigdxw]Listen[/b:1vtigdxw] le confirme, cet épisode semblant résumer notre opposition. Aussi, quand tu me dis que les Anges Pleureurs ne sont pas appropriés dans [b:1vtigdxw]The Angels take Manhattan[/b:1vtigdxw], je dirais au contraire qu'étant donné qu'ils représentent la peur la plus intime pour Amélia (comme le confirme [b:1vtigdxw]God Complex[/b:1vtigdxw], saison six) depuis sa rencontre avec les créatures durant la cinquième saison, il est pertinent de les retrouver en tant que déclencheurs de la séparation entre le Doc' et sa compagne. Là où tu vois de l'élitisme de la part du Docteur, j'y vois le contraire, le personnage étant toujours à l'affût pour aider les nécessiteux, d'un enfant qui pleure ([b:1vtigdxw]The Beast Below[/b:1vtigdxw], saison cinq) à un petit jeune maudit par un tatouage ([b:1vtigdxw]Face the Raven[/b:1vtigdxw], saison neuf). Bref, pour moi, l'intégralité du travail d'écriture de Steven Moffat est évident et limpide, tu l'as bien compris. Mais je suis content d'avoir eu cet échange avec toi, car ça nous permet de comprendre nos points de vue opposés, à défaut d'y adhérer. Et qui sait, peut-être serons d'accord en ce qui concerne la dixième saison.
[quote:1g5zxjju]Thématiquement identiques, oui, répétitives, certainement pas. De ses créatures métamorphes ([b:1g5zxjju]The Empty Boy[/b:1g5zxjju], saison 1) à la Colony Sarf ([b:1g5zxjju]The Magician's Apprentice[/b:1g5zxjju], saison 9), l'auteur fait par exemple preuve d'un renouvellement constant en ce qui concerne l'élaboration de ses menaces.[/quote:1g5zxjju] Mais pour cela, il faudrait que ces menaces en soit véritablement, des menaces. Au contraire, la plupart des créatures que développent Moffat ne sont souvent rien de plus que la somme de gimmicks (généralement sur les sensations : toucher, voir, entendre, etc.) ou une multitude (les Smilers, Colony Sarf, Great Intelligence ou le Silence) qui peinent à se concrétiser dans l'épisode. Disons qu'ils sont plus souvent prétexte à l'action. [quote:1g5zxjju]En ce qui concerne les Anges, leur utilisation est toujours intéressante, jusque dans la fantastique idée de la "ferme" ([b:1g5zxjju]The Angels take Manhattan[/b:1g5zxjju], saison 7), que je trouve absolument fascinante.[/quote:1g5zxjju] Sauf que ça aurait pu être une autre menace que les Anges et que ça n'aurait pas changé grand chose à l'histoire (surtout dans le double épisode [b:1g5zxjju]De Chair et de Pierre/L’Ère des Anges[/b:1g5zxjju] de la saison cinq). Ce qui tend à prouver qu'elles sont vidées de leur essence. [quote:1g5zxjju]son Docteur qui n'hésite pas à mentir et sacrifier ses compagnons de voyage ([b:1g5zxjju]Into the Dalek[/b:1g5zxjju], par exemple, saison huit). Pas très conformiste selon moi.[/quote:1g5zxjju] Il se conforme pourtant a un plan pré-établi que Moffat répète continuellement pour ne pas perdre le plus simple des spectateurs. A mon sens, c'est mécanique. [quote:1g5zxjju]Marre de ces personnages mauvais, tourmentés, rongés par le désespoir. Si le Docteur peut être un héros, une figure respectée, ça me convient parfaitement, je ne veux pas être confronté au [i:1g5zxjju]grim'n'gritty[/i:1g5zxjju] de la télévision britannique.[/quote:1g5zxjju] Il y a une différence entre ce que tu appelles Grim & Gritty (de la télévision britannique ?) et la complexité d'un personnage. La série de Russel T. Davies n'avait rien de lugubre ni de fortement dépressive, bien au contraire. Personnellement, je pense qu'en effaçant les erreurs du Docteur, Moffat a appauvri le personnage. C'est un héros, oui, mais un héros plan-plan, unidimensionnel (ce qui est dommage pour une personne qui vit dans le Tardis). [quote:1g5zxjju]Au cours de la cinquième saison, le Docteur repousse pourtant une armée d'envahisseurs aliens rien qu'en leur gueulant dessus ([b:1g5zxjju]The Pandorica Opens[/b:1g5zxjju]), tandis qu'il en impose clairement face aux Timelords durant le dernier épisode de la saison neuf ([b:1g5zxjju]Hell Bent[/b:1g5zxjju]).[/quote:1g5zxjju] L'astuce qui permet au Docteur de se faire oublier du reste des mondes vient après [b:1g5zxjju]L'Ouverture du Pandorica[/b:1g5zxjju], d'abord dans le premier épisode de la saison 7, lorsque Clara l'efface de la mémoire des Daleks dans l'[b:1g5zxjju]Asile des Daleks[/b:1g5zxjju], puis plus tard dans le court [b:1g5zxjju]The Inforarium[/b:1g5zxjju]. Cependant, si tu veux dire que cette obsession de Moffat ([i:1g5zxjju]"remettre le chat dans le sac"[/i:1g5zxjju]) n'a eu qu'un impact mineure sur la série, je suis bien d'accord. Pourquoi faire oublier le Docteur aux Daleks si juste derrière il les affronte comme si de rien n'était ? Encore une entreprise dont l’intérêt me parait bien mince. D'autant plus mince que le Docteur a prouvé plus tôt que le Temps pouvait être "désécrit" grâce à une faille et qu'il est passé à travers cette même faille. [quote:1g5zxjju] En ce qui concerne sa dimension prolétaire, je suis d'accord (même si Clara vit dans une cité HLM), Moffat ne s'embarrasse plus non plus de tout le cercle familial des compagnons, préférant le cercle professionnel. Oui, ça change, mais est-ce un mal ?[/quote:1g5zxjju] J'aurais tendance à dire que oui. Un Docteur élitiste, qui se détourne des véritables merveilles de l'univers pour choisir ses sujets ne me parait pas être un Docteur très en phase avec l'univers. [quote:1g5zxjju]Clara, c'est clairement un mystère ambulant, mais une fois le secret élucidé en fin de saison sept, le personnage évolue considérablement, se renouvelant entièrement et transcendant son statut d'énigme pour donner vie à un fil narratif intense et dramatique. [/quote:1g5zxjju] Pas vraiment. Tu as raison lorsque tu dis qu'elle se renouvelle entièrement. En fait, Moffat ne sait pas vraiment quoi faire de Clara - la jeune compagne énergique et intrigante - après le final de la septième saison. Il finit donc par écrire une nouvelle itération du personnage, [i:1g5zxjju]control freak[/i:1g5zxjju], bêcheuse, et ne se cantonnant souvent qu'au rôle de la moralisatrice. Ce changement de caractère est d'autant plus ironique qu'elle a déjà connu plusieurs incarnations passées ([b:1g5zxjju]The Snowmen[/b:1g5zxjju], [b:1g5zxjju]Asylum of the Daleks[/b:1g5zxjju]) comme une vilaine resucée de Rory et ses morts multiples. [quote:1g5zxjju]chaque épisode pris individuellement étale une intrigue concise et autosuffisante[/quote:1g5zxjju] Oui, je suis bien d'accord avec toi. [quote:1g5zxjju]En ce qui concerne [b:1g5zxjju]Listen[/b:1g5zxjju] (saison huit), je trouve au contraire que c'est l'un des épisodes les plus tétanisants de la série, comme quoi. En plus d'être l'un des plus beau (cette conclusion !).[/quote:1g5zxjju] Moi pas tellement. Je trouve que c'est l'un des épisodes les plus facile de la série, en plus d'être l'un des moins inventifs de Moffat. C'est grosso-modo la même tambouille agencée différemment (et encore, je suis gentil pour le différemment) et dont le pic de popularité fut de montrer un jeune Docteur (ce qui ne m'intéresse pas tellement, je suis plus porté sur son avenir). J'en parle déjà (en prenant des gants) [url=http://www.comics-sanctuary.com/forum/post802822.html#p802822:1g5zxjju][b:1g5zxjju]ici[/b:1g5zxjju][/url:1g5zxjju]. [quote:1g5zxjju]Dans un autre registre, les fausses disparitions et faux adieux sont aussi des obsessions de l'auteur. La vie est imprévisible, on peut croire que l'on va quitter quelqu'un pour finalement le retrouver.[/quote:1g5zxjju] Je dirais que ce sont des facilités qui, dans l'état conformiste de la série, sont là pour émouvoir la ménagère en fin d'après-midi. C'est du sentimentalisme à l'eau de rose affligé à outrance au spectateur ; une mécanique trop bien huilée. Là où je suis d'accord, c'est que les [i:1g5zxjju]"bonjour"[/i:1g5zxjju] et les [i:1g5zxjju]"au revoir"[/i:1g5zxjju] sont une constante de la série Doctor Who, du fait de la capacité régénératrice du "dernier" Seigneur du Temps. Ce serait bien cependant de ne les utiliser qu'en cas d'urgence histoire de ne pas donner l'impression de galvauder chaque moment difficile. [quote:1g5zxjju]Ainsi, oui, Moffat utilise les mêmes mécanismes, mais jamais avec paresse : il les renouvelle, les détourne, les malaxe, pour finalement proposer un renouvellement constant des intrigues, mais aussi servir l'évolution de ses personnages [...] je considère le travail de l'auteur comme un sans-faute absolu : à la fois inventif, drôle, épique et audacieux, mais aussi et surtout d'une cohérence thématique exemplaire. J'ai hâte de découvrir ses nouveaux projets.[/quote:1g5zxjju] Personnellement, je m’arrête à "paresseux" et "répétitif", à la "mécanique" "ankylosée", et en "roue libre". Mais je vois bien que nous ne sommes pas d'accord.
[quote="Jack!":3d0jgvsm]Le problème de [b:3d0jgvsm]Steven Moffat[/b:3d0jgvsm] c'est que ses "idées folles" sont aussi d'une folle répétitivité. Globalement, il a étiré les mêmes concepts en long, en large et en travers au point de briser leur spécificité ou leur intérêt. Ça se voit très bien avec les [b:3d0jgvsm]Anges Pleureurs[/b:3d0jgvsm], par exemple, dont on a déjà gommé l'attrait dès la deuxième apparition.[/quote:3d0jgvsm] Thématiquement identiques, oui, répétitives, certainement pas. De ses créatures métamorphes ([b:3d0jgvsm]The Empty Boy[/b:3d0jgvsm], saison 1) à la Colony Sarf ([b:3d0jgvsm]The Magician's Apprentice[/b:3d0jgvsm], saison 9), l'auteur fait par exemple preuve d'un renouvellement constant en ce qui concerne l'élaboration de ses menaces. Bien entendu, on retrouve des similitudes durant ses dix années passées sur la série, mais comme pour chaque créatif il s'agit d'obsessions propres à leurs esprits. Moffat, par exemple, est obsédé par la mémoire, l'oubli. Il en tirera des arcs scénaristiques à chaque fois différents, jusqu'à traiter frontalement de la mort et du deuil dans les saisons huit et neuf, qui incarnent selon moi l'aboutissement d'une réflexion entamée dès sa première incursion dans l'univers de la série. L'oubli deviendra même une résolution, lors du final de la dernière saison. En ce qui concerne les Anges, leur utilisation est toujours intéressante, jusque dans la fantastique idée de la "ferme" ([b:3d0jgvsm]The Angels take Manhattan[/b:3d0jgvsm], saison 7), que je trouve absolument fascinante. [quote="Jack!":3d0jgvsm]Moffat a eu un très grand run de [b:3d0jgvsm]Doctor Who[/b:3d0jgvsm], notamment parce qu'il joue avec les [i:3d0jgvsm]"va et viens"[/i:3d0jgvsm] temporel comme personne avant lui. Mais c'est aussi un run qui inscrit le personnage dans une sorte de conformisme ambiant. [...][/quote:3d0jgvsm] Davies avait son personnage pansexuel, Moffat a sa femme lézard extraterrestre lesbienne, et son Docteur qui n'hésite pas à mentir et sacrifier ses compagnons de voyage ([b:3d0jgvsm]Into the Dalek[/b:3d0jgvsm], par exemple, saison huit). Pas très conformiste selon moi. En ce qui concerne la structure de la série, Moffat avait dit vouloir tenter de nouvelles choses, ce que la BBC ne semblait guère apprécier. Il a néanmoins obtenu le droit de pouvoir faire une saison quasiment constituée d'épisodes doubles (voire triples pour le final), en relevant tout de même un sacré pari, à savoir réaliser un épisode plus long que la moyenne, seulement joué par un seul personnage, le Docteur lui-même ([b:3d0jgvsm]Heaven Sent[/b:3d0jgvsm], saison 9). Pour ce qui est de ta perception du personnage, je ne peux rien dire et je respecte ton ressenti. Personnellement, je le trouve toujours imprévisible, et le fait qu'il ne soit pas un être sanguinaire, mais au contraire un homme bon (l'une des grandes questions de la série) ne me choque pas, au contraire, ça me ravit. Marre de ces personnages mauvais, tourmentés, rongés par le désespoir. Si le Docteur peut être un héros, une figure respectée, ça me convient parfaitement, je ne veux pas être confronté au [i:3d0jgvsm]grim'n'gritty[/i:3d0jgvsm] de la télévision britannique. [quote="Jack!":3d0jgvsm]Le Moff' entreprend donc une rénovation du personnage (on ne peut pas lui en vouloir, c'est le but de la série). Il concrétise sa vision d'une déité qui a toujours un atout dans sa manche et le [b:3d0jgvsm]Tardis[/b:3d0jgvsm] au bout des doigts ; il le lave de tous péchés ; il le rend même anonyme au cosmos (et "mort" dans une moindre mesure), là où Davies en avait fait une figure politisée, capable de détruire un gouvernement en quelques mots.[/quote:3d0jgvsm] Au cours de la cinquième saison, le Docteur repousse pourtant une armée d'envahisseurs aliens rien qu'en leur gueulant dessus ([b:3d0jgvsm]The Pandorica Opens[/b:3d0jgvsm]), tandis qu'il en impose clairement face aux Timelords durant le dernier épisode de la saison neuf ([b:3d0jgvsm]Hell Bent[/b:3d0jgvsm]). En ce qui concerne sa dimension prolétaire, je suis d'accord (même si Clara vit dans une cité HLM), Moffat ne s'embarrasse plus non plus de tout le cercle familial des compagnons, préférant le cercle professionnel. Oui, ça change, mais est-ce un mal ? Aurait-on encore voulu cinq années de plus encombrées de la belle-mère ou autre grand-père ? La série l'a fait, elle l'a bien fait, place à du renouveau. En ce qui concerne les compagnes justement, elles sont liées à un mystère, en effet. Mais c'est une fois encore dans la nature du Docteur de Moffat, curieux, intrigué, qui ne peut supporter de voir une cachotterie de l'univers lui échapper. Là, il ne sélectionne plus ses coéquipiers par hasard (Rose rencontrée lors d'une mission, dans l'épisode [b:3d0jgvsm]Rose[/b:3d0jgvsm] justement - saison un), il les choisit. En ce qui concerne Amélia, il y a un lien tout particulier qui se forme lorsqu'il la rencontre, c'est le premier visage que ses nouveaux yeux contemplent ([b:3d0jgvsm]The Eleventh Hour[/b:3d0jgvsm], saison 5), un lien qui sera traité jusqu'à la disparition de cette incarnation du Docteur. Clara, c'est clairement un mystère ambulant, mais une fois le secret élucidé en fin de saison sept, le personnage évolue considérablement, se renouvelant entièrement et transcendant son statut d'énigme pour donner vie à un fil narratif intense et dramatique. Enfin, en ce qui concerne River, la femme qu'il a épousé, c'est normal de ne pas la traiter comme un personnage lambda j'imagine. Et malgré ça, je ne vois pas la série comme étirant son intrigue ad nauseam. Rien qu'en saison sept, celle qui se concentre autour de Clara et du mystère qu'elle représente, chaque épisode pris individuellement étale une intrigue concise et autosuffisante, tout en proposant une diversité exemplaire que l'on est très loin de retrouver dans toutes les séries du même genre (d'ailleurs, ces épisodes très "hollywoodiens" incarnent une volonté de renouvellement de la structure même de la série, eux aussi, et ce malgré les contraintes imposées par la BBC). Clara, d'ailleurs, deviendra presque le Docteur lui-même (le générique d'introduction de [b:3d0jgvsm]Death in Heaven[/b:3d0jgvsm], saison huit, puis le personnage possédant son propre TARDIS et sa propre compagne, [b:3d0jgvsm]Hell Bent[/b:3d0jgvsm], saison neuf), elle n'aura jamais la fonction de "réceptacle" pour le spectateur puisse s'y identifier. Là encore, je ne vois pas le mal qu'il y a à ce que Moffat ne répète pas une nouvelle fois la structure établie par les saisons précédentes. [quote="Jack!":3d0jgvsm]On aurait pu penser que [b:3d0jgvsm]Peter Capaldi[/b:3d0jgvsm] allait donné un coup de jeune à la série, aussi ironique que ça puisse paraitre. L'acteur est surtout connu pour son rôle de nerveux vociférant dans la série [b:3d0jgvsm]The Sick of It[/b:3d0jgvsm]. Sa promotion était une véritable gifle dans le visage des quelques ahuris qui pensaient que le Docteur serait toujours un jeune fringuant. Mais non, Peter Capaldi est un vieux grincheux plein de vigueur acide. C'était plié. Ce douzième Docteur allait clairement changer la donne. Moffat essaie, piétine, déguise son personnage élégamment pour qu'on y croit, mécanise le trait de caractère (Peter Capaldi laisse mourir au moins une personne par épisode pour qu'on situe bien le problème) et puis laisse tomber (Au final, le 12ème Docteur se retrouve à faire le guignole, mal habillé, sur un tank en jouant de la guitare électrique pour oublier sa mort "inévitable", comme Matt Smith en somme).[/quote:3d0jgvsm] Au final, je dirais plutôt que le Docteur assassine de sang froid un autre Timelord ([b:3d0jgvsm]Hell Bent[/b:3d0jgvsm], toujours), ce qui constitue tout de même une grosse redéfinition du personnage. Et pas très conformiste d'ailleurs. Les grincheux rétorqueront que le Général a encore quelques régénérations en réserve, mais la série nous a bien confirmé que la mort d'une incarnation ressemble à une mort "classique". La personnalité, le caractère, la motivation, tout ça meurt en même temps, seule la mémoire subsiste. Et là, on le retrouve notre Docteur sanguinaire, prêt à massacrer sa propre espèce (qu'il a tenté de retrouver pendant des années), car il est submergé par la colère. Une fois encore, choisir l'oubli comme seule solution pour calmer cette entité emplie de haine, c'est d'une justesse incroyable, en plus d'être d'une puissance évocatrice terrifiante. En ce qui concerne [b:3d0jgvsm]Listen[/b:3d0jgvsm] (saison huit), je trouve au contraire que c'est l'un des épisodes les plus tétanisants de la série, comme quoi. En plus d'être l'un des plus beau (cette conclusion !). Dans un autre registre, les fausses disparitions et faux adieux sont aussi des obsessions de l'auteur. La vie est imprévisible, on peut croire que l'on va quitter quelqu'un pour finalement le retrouver. Ajoutons une pincée de voyages dans le temps, et tout ça n'a rien de choquant. Les morts à répétition de Rory servent par exemple un intérêt comique, pour mener à un acte héroïque du personnage, aboutissement total de la ligne narrative et de l'évolution du jeune homme. Les séparations répétées du Docteur et de Clara, qui se mentent respectivement ([b:3d0jgvsm]Death in Heaven[/b:3d0jgvsm]), servent là aussi un but narratif, démontrant que RIEN ne peut séparer ces deux personnages (si ce n'est l'oubli, donc). Ainsi, oui, Moffat utilise les mêmes mécanismes, mais jamais avec paresse : il les renouvelle, les détourne, les malaxe, pour finalement proposer un renouvellement constant des intrigues, mais aussi servir l'évolution de ses personnages. [quote="Jack!":3d0jgvsm]De mon point de vu, Moffat a raison de partir. La raison principale étant qu'il n'a plus grand chose à raconter et qu'il comble depuis lors. Et il le sait. Reste que s'il revient jouer dans le même bac à sable lorsqu'il aura rechargé ses batteries, ce sera avec un plaisir sincère que je regarderai ses épisodes.[/quote:3d0jgvsm] Pour la fin, je serai d'accord avec toi. Moffat doit partir. Il aurait peut-être dû réaliser un épisode final après [b:3d0jgvsm]The Husbands of River Song[/b:3d0jgvsm] (excellent épisode de Noël, sûrement mon préféré juste après [b:3d0jgvsm]The Snowmen[/b:3d0jgvsm]), pour passer le flambeau. Je pense que la dixième saison sera peut-être de trop. En l'état, durant ses années de bons et loyaux services, je considère le travail de l'auteur comme un sans-faute absolu : à la fois inventif, drôle, épique et audacieux, mais aussi et surtout d'une cohérence thématique exemplaire. J'ai hâte de découvrir ses nouveaux projets.
[quote="BenWawe":14wl4zvz]Pour m'expliquer : je ne vois pas la cohérence dans le trop long déroulement sur le Silence, où Moffat se perd trop souvent et trop longtemps dans de multiples rebondissements ; idem pour River Song, dont le concept a été entièrement brisé par une transition trop rapide dans [i:14wl4zvz]Let's Kill Hitler[/i:14wl4zvz]. Et je n'ose pas parler des TimeLords, dont je n'ai toujours pas compris comment ils ont pu communiquer avec Clara, comment ils ont pu donner de nouvelles régénérations, comment Missy s'est échappée, comment le Master est devenu une femme, comment Davros a survécu... OK, Dr Who est une série fantastique, avec toujours des transitions un peu "faciles", mais il faut qu'il y ait au moins l'effort d'en proposer.[/quote:14wl4zvz] Mais il n'y a pas vraiment de problème de cohérence ou d'incohérence pour la plupart des exemples. Se demander comment les Seigneurs du Temps contactent Clara à travers la brèche depuis leurs univers de poche - brèche dont ils sont plus ou moins à l'origine - en revient à se demander comment Rose alerte le 10ème Docteur d'un Bad Wolf dans la quatrième saison.
[quote="Valérian":20otjzyx]En bousculant les acquis, armé d'une écriture constamment ludique et déployant des idées folles à un rythme indécent, Steven Moffat fait indéniablement, pour moi, partie des plus grands scénaristes, tous médias confondus.[/quote:20otjzyx] Le problème de [b:20otjzyx]Steven Moffat[/b:20otjzyx] c'est que ses "idées folles" sont aussi d'une folle répétitivité. Globalement, il a étiré les mêmes concepts en long, en large et en travers au point de briser leur spécificité ou leur intérêt. Ça se voit très bien avec les [b:20otjzyx]Anges Pleureurs[/b:20otjzyx], par exemple, dont on a déjà gommé l'attrait dès la deuxième apparition. Moffat a eu un très grand run de [b:20otjzyx]Doctor Who[/b:20otjzyx], notamment parce qu'il joue avec les [i:20otjzyx]"va et viens"[/i:20otjzyx] temporels comme personne avant lui. Mais c'est aussi un run qui inscrit le personnage dans une sorte de conformisme ambiant. Comme on l'entend, la période de [b:20otjzyx]Russel T. Davies[/b:20otjzyx] était "Grunge". Tout était encore possible, tout était à refaire, le Docteur pouvait être n'importe qui et il trainait d'ailleurs avec toutes les classes sociales (la blasée [b:20otjzyx]Rose[/b:20otjzyx], la bosseuse [b:20otjzyx]Martha[/b:20otjzyx], la malchanceuse [b:20otjzyx]Donna[/b:20otjzyx]) et tous ceux qui pouvaient encore être considérés comme gentiment déviants à l'époque (le bisexuel [b:20otjzyx]Jack Harkness[/b:20otjzyx]). Le Docteur de Davies est l'extra-terrestre d'un nouveau millénaire, en avance même sur les conceptions, en phase avec une nouvelle génération de travailleurs et de marginaux. Même structurellement, la série pose le La en alternant avec des histoires en un ou deux épisodes. La preuve en est que cette structure ne sera plus jamais remise en question. Pire, elle sera hautement mécanisée par un Moffat qui ne fait pas dans la demi-mesure ("soit on fait une saison composée de récits uniques, soit on fait l'inverse avec seulement des doubles"). Un processus mécanique donc, qui ne se demande pas si l'histoire en question va avoir besoin de respirer ou, au contraire, d'être plus directe. L'arrivée de Moffat sonne le début d'une ère de grand publicisme assumé. La série est plus populaire que jamais. La production a la chance de tomber sur [b:20otjzyx]Matt Smith[/b:20otjzyx] qui marquera très vite le Docteur de son emprunte (c'était pourtant pas gagné après le départ de [b:20otjzyx]David Tennant[/b:20otjzyx]) tout en ayant le physique et l'attitude pour plaire à une certaine tranche de spectateurs. Globalement, si on devait faire une comparaison à la louche, le Docteur de Moffat est le [b:20otjzyx]Mickey[/b:20otjzyx] [i:20otjzyx]"bon fils à marier"[/i:20otjzyx] de Disney. Comme lui, il n'est plus vraiment libre de ses actes. Il n'est plus colérique (un choix que je mets sur le compte de la personnalité de l'acteur). On ne parle plus de sexe et encore moins d’homosexualité si ce n'est au détour d'une blague (hihihi). Petit à petit, Moffat en vient même à résoudre les erreurs passées du personnages, ses génocides (notamment la destruction de Galifrey), faisant des grandes diatribes sur l'imprévisibilité du Docteur quelque chose de moins en moins palpable (rappelez-vous : [i:20otjzyx]"il sera le sanguinaire, le boucher des mondes, le Valeyard"[/i:20otjzyx], etc.) Le Moff' entreprend donc une rénovation du personnage (on ne peut pas lui en vouloir, c'est le but de la série). Il concrétise sa vision d'une déité qui a toujours un atout dans sa manche et le [b:20otjzyx]Tardis[/b:20otjzyx] au bout des doigts ; il le lave de tous ses péchés ; il le rend même anonyme au cosmos (et "mort" dans une moindre mesure), là où Davies en avait fait une figure politisée, capable de détruire un gouvernement en quelques mots. Le Docteur de Moffat parait plus grand par ses enjeux mais est en fait plus petit dans son affecte. Il n'est plus complexe dans ses dualités mais se présente seulement comme héros, [b:20otjzyx]un homme bon qui va en guerre[/b:20otjzyx]. On en viendrait presque à se demander parfois si Moffat ne gomme pas le travail de son prédécesseur (au point de qualifier le 10ème Docteur d'idiot dans [b:20otjzyx]Le Jour du Docteur[/b:20otjzyx]) mais c'est un autre problème... De plus, en faisant le jeu du grand public, Moffat définit un onzième Docteur qui perd sa dimension prolétaire. Il vise une certaine catégorie de compagnons, une catégorie à laquelle les [i:20otjzyx]"jeunes princesses"[/i:20otjzyx] doivent aspirer. Toutes ses compagnes ont des spécificités qui les rendent attractives aux yeux du Docteur : [b:20otjzyx]Amy Pond[/b:20otjzyx] est "la fille qui a attendu", [b:20otjzyx]Clara Oswald[/b:20otjzyx] est l'Impossible, [b:20otjzyx]River Song[/b:20otjzyx] est "la fille du Tardis". Elles ne sont plus des simples voyageuses mais des mystères à résoudre. Ce faisant, Moffat tue la nécessité d'identification. Le spectateur ne voyage plus aux cotés du Docteur, il ne découvre plus de nouveaux mondes, il est seulement témoin d'une intrigue qui s'étire. Cette élévation des compagnes se fait au détriment de leur intérêt narratif. Par exemple, Clara ou Amy ne sont pas humaines (pas de famille, pas de travail, pas de fond en somme) et n'ont donc pas grand chose à faire si ce n'est d'être une extension du Docteur (ce sera encore plus flagrant chez Clara qui se présente comme telle). Au lieu de ça, elles vivent par à-coup entre les saisons (Amy et Rory s'installent ensembles, Clara devient professeur). Au contraire, Rose, Donna ou même Martha restent essentielles et actives jusque dans leur dernière apparition car elles se réinventent dans la société comme de coutume. Et même si on s'intéresse au physique, Amy et Clara répondent à des attentes esthétiques qui n'étaient pas importantes, ni pour le public ni pour le Docteur, lors de l'attribution des rôles des compagnes précédentes. On aurait pu penser que [b:20otjzyx]Peter Capaldi[/b:20otjzyx] allait donné un coup de jeune à la série, aussi ironique que ça puisse paraitre. L'acteur est surtout connu pour son rôle de nerveux vociférant dans la série [b:20otjzyx]The Sick of It[/b:20otjzyx]. Sa promotion était une véritable gifle dans le visage des quelques ahuris qui pensaient que le Docteur serait toujours un jeune fringuant. Mais non, Peter Capaldi est un vieux grincheux plein de vigueur acide. C'était plié. Ce douzième Docteur allait clairement changer la donne. Moffat essaie, piétine, déguise son personnage élégamment pour qu'on y croit, mécanise le trait de caractère (Peter Capaldi laisse mourir au moins une personne par épisode pour qu'on situe bien le problème) et puis laisse tomber (Au final, le 12ème Docteur se retrouve à faire le guignole, mal habillé, sur un tank en jouant de la guitare électrique pour oublier sa mort "inévitable", comme Matt Smith en somme). Pour finir, oui, Moffat est probablement l'un des plus grands showrunners de la série. Un scénariste astucieux qui présentera la solution (les nanites, les données sauvegardées, Big Bang 2) avant de dérouler l'intrigue ; sans parler de son talent pour les dialogues. Oui, il a marqué à jamais la série de son emprunte en développant ce qui restera sans doute la plus grand saga jamais écrite sur le Docteur. Et c'est un fait à double-tranchant puisqu'il n'aura jamais raconté qu'une histoire égo-centrée sur le Docteur au point de perdre de vu ce qui fait l'attrait de la série. Après avoir sorti de son chapeau tous les récits qu'il voulait raconter depuis sa plus tendre enfance, Moffat souffre d'une panne d'inspiration. Une panne d’inspiration qui se solde par une répétition ou une déclinaison grossière des mêmes motifs. Ses montres conceptuels se font de moins en moins effrayant ou même intriguant, à l'instar de l'épisode [b:20otjzyx]Écoutez ![/b:20otjzyx]. Pareillement, les disparitions successives de River Song (dans l'excellent court [b:20otjzyx]Dernière Nuit[/b:20otjzyx] puis [b:20otjzyx]Le Nom du Docteur[/b:20otjzyx] et enfin [b:20otjzyx]Les Maris de River Song[/b:20otjzyx]) nous font oublié toujours un peu plus l'importance de sa première mort (et première apparition, en fait). On peut dire pareil du coup de téléphone de Matt Smith. Et il y a de nombreux autres exemples à citer (comme la mort des conjoints Rory et Danny qui se font écho ; le même thème de la tombe du Docteur qu'on retrouve dans chaque saison et à laquelle il échappe comme le dernier des magiciens). Il y a encore beaucoup à dire, en positif comme en négatif, mais ce qui m'étonne surtout avec Moffat c'est qu'à force de vouloir jouer l'économie, il en a oublié la construction de ses épisodes. Un épisode est généralement composé d'une introduction - d'un nœud - et d'une résolution alors que chez Moffat, ce n'est plus qu'une (longue) introduction, parfois plusieurs séquences d'introductions successives déployant les clés de l'intrigue, avant de conclure en fanfare. On a donc l'impression de manquer l'action (économie budgétaire) tout en avalant plusieurs pans de l'histoire d'un seul coup (économie narrative). Ses épisodes conclusifs depuis la sixième saison ([b:20otjzyx]Le Mariage de River Song[/b:20otjzyx], [b:20otjzyx]Le Nom du Docteur[/b:20otjzyx]) en sont un exemple flagrant. C'est aussi l'une des conséquences d'avoir voulu jouer avec des fils rouges trop imposant, obligeant l'intrigue à remettre à plus tard les révélations concernant le [b:20otjzyx]Silence[/b:20otjzyx], le [b:20otjzyx]Docteur de la guerre[/b:20otjzyx], etc. De mon point de vu, Moffat a raison de partir. La raison principale étant qu'il n'a plus grand chose à raconter et qu'il comble depuis lors. Et il le sait. Reste que s'il revient jouer dans le même bac à sable lorsqu'il aura rechargé ses batteries, ce sera avec un plaisir sincère que je regarderai ses épisodes.
Je comprends tout à fait ton point de vue, sans y adhérer. En ce qui concerne les personnages-fonctions, je trouve qu'il s'est très bien débrouillé avec Clara, qui de mystère ambulant en saison sept se retrouve au centre du fil narratif principal en saison huit, avant de subir une évolution de sa personnalité (en rapport avec les tristes événements de cette saison donc), qui la pousseront à prendre des risques insensés. Jusqu'à l'issue que l'on connaît. C'était pas gagné de la faire évoluer sur trois ans, il a réussi selon moi. Je reviens juste sur ta dernière phrase : oui, Twelve est une trahison des incarnations modernes, c'est un fait. Mais pas une trahison de [b:16lazet0]Doctor Who[/b:16lazet0] (il suffit de voir les premiers Docteurs). Emmener le personnage sur cette voie permet un renouvellement de la série, un changement que tout le monde n'a pas soutenu. Il suffit de voir les réactions sur la toile à l'annonce de Peter Capaldi : les groupies qui le trouvaient trop vieux, pas assez mignon, etc, le délire ! Non seulement ils écrivent un personnage qui s'éloigne considérablement de ce que la fanbase attendait, mais en plus, ultime pied de nez, ils en font un vieux râleur égoïste aux antipodes de toute notion d'humanité. Ils ont même dû demander à Smith de rempiler lors du premier épisode de Capaldi ([b:16lazet0]Deep Breath[/b:16lazet0]) pour assurer un passage de flambeau et rassurer les fans : oui, c'est le même personnage, apprenez à le connaître avant de juger. Après, j'avoue que je ne serai jamais objectif sur la série moderne, et plus précisément sur le travail de Steven Moffat, tant son boulot m'a influencé.
Pour m'expliquer : je ne vois pas la cohérence dans le trop long déroulement sur le Silence, où Moffat se perd trop souvent et trop longtemps dans de multiples rebondissements ; idem pour River Song, dont le concept a été entièrement brisé par une transition trop rapide dans [i:161ezeai]Let's Kill Hitler[/i:161ezeai]. Et je n'ose pas parler des TimeLords, dont je n'ai toujours pas compris comment ils ont pu communiquer avec Clara, comment ils ont pu donner de nouvelles régénérations, comment Missy s'est échappée, comment le Master est devenu une femme, comment Davros a survécu... OK, Dr Who est une série fantastique, avec toujours des transitions un peu "faciles", mais il faut qu'il y ait au moins l'effort d'en proposer. Concernant la résolution des intrigues, le principe du deus ex machina permanent m'est devenu insupportable, surtout qu'on en devient constamment à la même chose : le Dr est la proie d'une machination, ou l'objet d'une quête, ou pourchassé. Toujours la même chose, d'autant plus qu'il s'en sort par une pirouette habituelle, soit par un [i:161ezeai]timey wimey stuff[/i:161ezeai] humoristique et enfantin (avec Matt Smith), soit avec un cynisme exacerbé ou une pointe de "méchanceté" (avec Capaldi). Oui, vraiment, Moffat finit toujours par des pirouettes, mais sans s'occuper des détails. Concernant le respect des personnages, je considère que, une fois que Moffat a dépassé leur "utilité", les personnages secondaires n'ont plus d'âme ou d'intérêt (The girl who waited, le centurion millénaire qui gardera toujours son amour, The impossible woman) : ils ne vont pas au-delà, ils restent coincés jusqu'à ce que Moffat les remplace. Et je ne parle pas non du 12e Dr, qui aide "par obligation", qui se force, qui fuit, qui n'a strictement rien d'héroïque et n'a aucun intérêt pour l'humain ; c'est, à mon sens, une trahison totale du 9e, 10e et 11e Dr.
Oui, Moffat sans T. Davies c'est inconcevable, j'en ai bien conscience. En ce qui concerne la cohérence et la résolution des intrigues, je ne vois aucune piste scénaristique mise de côté, c'est d'ailleurs une grande force de l'auteur, revenir sur des points que l'on pensait bouclés. De la même sorte, je ne vois vraiment pas un manque de respect envers les personnages et la mythologie de la série, au contraire, je décèle dans son écriture un amour sincère envers cet univers, une passion qu'il tente de communiquer constamment, à l'aide d'un patrimoine immuable qu'il exploite à merveille. La saison neuf est, pour moi, la meilleure depuis le retour du personnage sur les écrans télévisés en 2005. Rien que cette manière d'écrire Twelve (gare aux spoilers), capable de défier les lois du temps, de l'univers et de son peuple pour accomplir ce que l'on sait, est d'une puissance évocatrice rare. Le personnage étant allé trop loin, seul l'oubli pouvait l'arrêter. Terriblement beau, et mois facile qu'utiliser l'artifice de la mort (ce qu'il nous a fait croire, avant de revenir sur cet acquis). Idem pour la conclusion offerte à River Song, au cours d'un succulent épisode de Noël à la fois très drôle et touchant. Il n'y a que l'épisode [b:1l0uyr5x]Sleep no more[/b:1l0uyr5x] qui a manqué de me convaincre, le reste, c'est juste "fantastic".
Steven Moffat, ou ce qui est arrivé de mieux au petit monde télévisuel et sa routine bien entamée. Enfin un scénariste qui exploite l'ensemble des caractéristiques d'un média (de son mode de diffusion à son système de communication) afin d'en tirer le meilleur. Décrié, conspué, ou au contraire admiré, le scénariste écossais fait partie des rares à m'avoir fait comprendre la force et la portée du média, aux côtés des créateurs de [b:265venw1]Babylon 5[/b:265venw1], [b:265venw1]The X-Files[/b:265venw1] et autres [b:265venw1]Buffy the Vampire Slayer[/b:265venw1]. En bousculant les acquis, armé d'une écriture constamment ludique et déployant des idées folles à un rythme indécent, Steven Moffat fait indéniablement, pour moi, partie des plus grands scénaristes, tous médias confondus.
[img:qqksfj0r]http://imageshack.com/a/img921/416/Ff1s16.jpg[/img:qqksfj0r] Le responsable [b:qqksfj0r]Steven Moffat[/b:qqksfj0r] suppose qu'il n'écrira pas la scène de résurrection pour l'acteur [b:qqksfj0r]Peter Capaldi[/b:qqksfj0r] l'année prochaine. Il s'agira pourtant du grand final de sa tenure sur la série [b:qqksfj0r]Doctor Who[/b:qqksfj0r] après sept années de bons et loyaux services. A ce stade de la production, on peut penser que le douzième Docteur restera en place lorsque le nouveau [i:qqksfj0r]showrunner[/i:qqksfj0r] [b:qqksfj0r]Chris Chibnall[/b:qqksfj0r] prendra la série en main. C'est déjà un aveu en soi, ne pas faire de la nouveauté pour le simple plaisir de la nouveauté. [quote="Moffat":qqksfj0r][i:qqksfj0r]“I have no reason to suppose that I’m writing out a Doctor! Peter is loving the role, and long may he do so.” “The departure of a showrunner doesn’t mean anything to the audience. Most of the audience doesn’t know that I exist, so they’d go blank if I attempted to wave goodbye to them. Oh, the embarrassment that would be. So I’m damned if I’m imposing my departure on the show. I just want to do a good one, before I hand over to Chris [Chibnall].”[/i:qqksfj0r][/quote:qqksfj0r] La dixième saison de Doctor Who démarre dans le courant de l'année 2017.
[img:3dju3rhf]http://imageshack.com/a/img923/6583/3BL900.jpg[/img:3dju3rhf] Après avoir tourmenté notre bon Docteur dans le très mauvais épisode de noël en 2015, l'acteur [b:3dju3rhf]Matt Lucas[/b:3dju3rhf] reprendra le rôle de [b:3dju3rhf]Nardole[/b:3dju3rhf] lors de la dixième saison de [b:3dju3rhf]Doctor Who[/b:3dju3rhf]. [quote="Matt Lucas":3dju3rhf]“I’m chuffed to bits that Nardole is returning to the TARDIS for some more adventures,” Lucas said in a statement. “I loved acting with Peter [Capaldi] and I’m excited to work with Pearl [Mackie].”[/quote:3dju3rhf] [quote="Steven Moffat":3dju3rhf]“Delighted and slightly amazed to be welcoming Matt Lucas back on to the TARDIS — and this time it’s not just for Christmas, he’s sticking around,” added executive producer Steven Moffat. “One of the greatest comedy talents on planet Earth is being unleashed on all of time and space.”[/quote:3dju3rhf]
[color=#FFFFFF:1p0joupk]........................[/color:1p0joupk][img:1p0joupk]http://imageshack.com/a/img922/4066/aXKkaD.jpg[/img:1p0joupk] Le [b:1p0joupk]Docteur[/b:1p0joupk] en solo, on sait ce que ça donne : il se parle tout seul, il sombre dans la dépression, il annihile une ou deux planètes. Bref, c'est rarement la bonne solution. Heureusement, la dixième saison (et dernière de Steven Moffat, pour ceux qui n'auraient pas tout suivi) marquera l'apparition d'une nouvelle compagne, l'énergique [b:1p0joupk]Bill[/b:1p0joupk], incarnée par la nouvelle venue [b:1p0joupk]Pearl Mackie[/b:1p0joupk]. Peter Capaldi, voici.... Plus bavard que toi : [youtube:1p0joupk] [quote="Pearl Mackie":1p0joupk][i:1p0joupk]"I’m incredibly excited to be joining the Doctor Who family. It’s such an extraordinary British institution, I couldn’t be prouder to call the TARDIS my home! “Peter Capaldi is such a brilliant actor, and his Doctor is such a wacky and wonderful character, I can’t wait to see what adventures are in store for him and Bill throughout time and space. Reading the script at the audition I thought Bill was wicked. Fantastically written, cool, strong, sharp, a little bit vulnerable with a bit of geekiness thrown in -- I can’t wait to bring her to life, and to see how she develops through the series. “I always loved stage combat at drama school so I can’t wait to get on set and kick some evil monsters into the next dimension! “Shooting the trailer was absolutely mental, there were pyro technics and smoke and I met my first Dalek! I’m not sure it will ever become ‘the norm’ seeing crazy monsters on set, but I cannot wait to meet some more! The weirder the better, bring it on!”[/i:1p0joupk][/quote:1p0joupk] Rendez-vous en 2017.
L'acteur Peter Capaldi a révélé que la BBC lui a proposé de rester à bord du Tardis après le départ de Steven Moffat. Bien entendu, il avoue qu'il n'a pas encore pris sa décision : [quote:34rr9vx4][i:34rr9vx4]“I’ve been asked to stay on, but it’s such a long time before I have to make that decision. Steven’s been absolutely wonderful, so I love working with him. Chris is fantastic, and I think he’s a hugely talented guy. I don’t know where the show’s gonna go then. I don’t know. I have to make up my mind, and I haven’t yet. As Steven will tell you, it’s very difficult to say goodbye.”[/i:34rr9vx4][/quote:34rr9vx4]
[quote="Jack!":1x2js6qj]Quelques photos de l'épisode de Noël [b:1x2js6qj]The Husbands of River Song[/b:1x2js6qj] et le résumé : [img:1x2js6qj]http://imageshack.com/a/img905/3981/PlTbXD.jpg[/img:1x2js6qj] [img:1x2js6qj]http://imageshack.com/a/img911/6193/2F0RGi.jpg[/img:1x2js6qj] [quote:1x2js6qj]It’s Christmas Day on a remote human colony and the Doctor is hiding from carols and comedy antlers. But when the Time Lord’s help is requested he finds himself recruited into River Song’s squad and hurled into a fast and frantic chase across the galaxy! King Hydroflax (Greg Davies) is furious and his giant robot bodyguard is out-of-control and coming for them all! Will Nardole (Matt Lucas) survive? And when will River work out who the Doctor is? All will be revealed on a starliner full of galactic super-villains and at a destination the Doctor has been avoiding for a very long time…[/quote:1x2js6qj][/quote:1x2js6qj] Bof bof bof, Jack l'avait annoncé, mais je ne voulais pas le croire : pas terrible du tout cet épisode, quelques moments rigolos au début, mais bon, j'ai eu du mal à rentrer dans une histoire qui a eu grand peine à m'intéresser ! J'aurais dû m'arrêter au douzième épisode ....
Pour les puristes, le [b:37xdsxxn]10ème Docteur[/b:37xdsxxn] (excellent David Tennant) retrouvera son assistante [b:37xdsxxn]Donna Noble[/b:37xdsxxn] (non moins excellente Catherine Tate) pour trois nouvelles aventures... Radiophoniques ! Voici le [i:37xdsxxn]trailer[/i:37xdsxxn] qui ne peut que rappeler de bons souvenirs aux Tardisiens d'hier et d'aujourd'hui : [youtube:37xdsxxn] [quote:37xdsxxn]Coming in May 2016, Doctor Who – The Tenth Doctor Adventures sees David Tennant and Catherine Tate reprise their fan-favourite roles as the Tenth Doctor and Donna Noble in three all-new audio stories – and today you can hear the first epic trailer! Featuring previews of all three releases – Doctor Who: Technophobia by Matt Fitton, Doctor Who: Time Reaver by Jenny Colgan and Doctor Who: Death and the Queen by James Goss. All three Tenth Doctor releases will be available together as part of Doctor Who – The Tenth Doctor Adventures Volume 1 Limited Edition. Limited to just 5,000 copies and available exclusively from the Big Finish website, this lavish book-sized box set includes gorgeous artwork, photography and articles. Also included is a one-hour documentary on the making of the three stories, featuring interviews with the stars and production team, and an additional documentary presenting an introduction to the worlds of Doctor Who at Big Finish. You can pre-order the set today at the special price of £30 on CD or £25 to download – offering a £5 discount against the standard price! Place your order today! The three adventures are also available to order separately at only £10.99 each on CD or £8.99 each to download; with a special Bundle combining all three titles for an additional saving. With the titles not available on general release until the end of July 2016, it’s a perfect chance to be one of the first to hear them![/quote:37xdsxxn] Sortie en mai.
[quote="soyouz":xybztsgy]Tiens, Jack, finalement, tu n'as pas parlé du dernier épisode ! [/quote:xybztsgy] Non, j'ai pensé que je me répétais un peu trop. Je peux seulement dire que c'est pas terrible. On a le Docteur qui fait les gros yeux à tout le monde sauf que, Moffat oblige, on sait bien aujourd'hui que le personnage n'est pas plus dangereux qu'un bisounours. A une époque, on aurait pu se poser des questions vu son inconstance caractériel mais aujourd'hui, c'est plus risible qu'autre chose. Enfin, le Docteur arrive sur Gallifrey, le retour du fils prodigue sur une planète qui est censée avoir disparu depuis des lustres.... Et puis finalement, tout le monde s'en contre-fout. Là, j'y vois un symptôme de Moffat qui pensait que c'était son dernier tour de piste et qui a du changer ses plans au dernier moment, gardant le plus croustillant (d'où vient Gallifrey ?) pour la prochaine saison. Je me demande aussi s'il n'y a pas tout un jeu d'aller-retour qui a été abandonné en cours de route. Je peux me tromper. On verra dans 2 ans. Cette saison a beau être considérée comme une des meilleures depuis un moment, je ne peux m’empêcher d'y voir une série qui creuse toujours plus bas. C'est mécanique au possible (la création de Ashildr n'est qu'un prétexte pour la conclusion ; la mort/résurrection de Clara est sans doute l'un des moments les moins poignants de toute la série), parfois malvenu (l'épisode avec les change-formes - celui qui raconte le danger d'un ennemi imperceptible venu de l’extérieur - est assez effrayant si on le superpose à la crise des migrants) et finalement, on découvre une saison assez peu spectaculaire. C'est pas catastrophique, ça se laissera peut-être mieux regarder dans quelques années, mais pour l'une des séries les plus ingénieuses qui fut (à mon avis), le résultat est assez décevant. Et je ne parle pas de l'épisode de Noël, la plus grosse catastrophe depuis [b:xybztsgy]The Doctor, The Widow & the Wardrobe[/b:xybztsgy].
[quote="Jack!":kqq88ftk]C'est vrai qu'il est pas mal du tout cet avant-dernier épisode. Bon, il est assez simple, il tient sur un secret de polichinelle, le genre qu'on se traine maintenant depuis au moins quatre saisons (c’est facile, c'est le titre de la série) sans en avoir rien à faire mais qui permet à [b:kqq88ftk]Peter Capaldi[/b:kqq88ftk] de monologuer gravement sur ce qu'il va faire lorsqu'il réussira à échapper au plan au combien mécanique de Moffat. En ce sens, le château-torture modulaire représente toutes les obsessions du [i:kqq88ftk]showrunner[/i:kqq88ftk] en un seul lieu (structure légèrement Timey-Wimey, un piège à deux-ronds, une créature conceptuelle, un épisode égo-centré, et on a même un retour sur l'âge du Docteur s'il n'y avait le twist final qui permet une acrobatie assez digne (pour un épisode de Moffat) à défaut d'être originale). Bon, le contre-coup, c'est qu'on ressent pleinement la limite de vouloir absolument centrer l'histoire sur le Docteur au risque de lui créer un passif trop lourd pour être crédible (limite "j'étais destiné à devenir le Docteur"). Cette histoire de l'hybride (à moins que ce ne soit [b:kqq88ftk]Moi[/b:kqq88ftk] [b:kqq88ftk]Ashldr[/b:kqq88ftk]), de la prophétie, à part pour ramener le concept du [b:kqq88ftk]Valeyard[/b:kqq88ftk]*, ça me parait vraiment con-con. Par contre, musicalement, l'épisode tabasse ! PROCHAINEMENT ! [youtube:kqq88ftk] ______________________________________________ [size=85:kqq88ftk]* Ce qui aurait dû être fait bien plus tôt. Le Docteur de la Guerre, plus âgé, plus "difficile", se prêtait justement bien à cette intrigue laissée en suspend depuis de nombreuses années et supposant qu'une incarnation du Docteur était parti awol.[/size:kqq88ftk][/quote:kqq88ftk] Tiens, Jack, finalement, tu n'as pas parlé du dernier épisode ! Pour ce 11ème épisode, en effet, c'est assez limite dans l'exercice (je crois qu'à un moment donné, on avait compris ...), mais bon, je n'ai pas pu m'empêcher de l'enchainer après le 10, tant ce 10 m'a plu ! Au point que ce simili rétro-pédalage dans l'épisode 12 m'a un peu "agacé" (pas le bon terme, mais j'ai pas trouvé mieux). Cependant, y a de l'enjeu, du mouvement, et puis des portes ouvertes tout de même pour cet "hybride". Après, on sent que ça boucle une saison avec "Moi", reste à savoir ce que ça donnera pour la prochaine.
[quote="Samo":3gk0v1mc]Apres, le personnage de Hurt a été magnifiquement ecrit et interpreté, donc bon, ça console. Un peu.[/quote:3gk0v1mc] Et on a toujours cette sensation de trop peu. C'est quand même dommage qu'ils ne se bougent pas trop les fesses à la BBC, parce que pendant que Moffat joue avec son Docteur égo-centré, il y a clairement moyen de faire une ou deux mini-série sur le [b:3gk0v1mc]Docteur de la Guerre[/b:3gk0v1mc] et le [b:3gk0v1mc]huitième Docteur[/b:3gk0v1mc] en parallèle, voire même de faire un petit croisement pour le prochain anniversaire (et on en manque pas, d'anniversaire. On vient de fêter les 10 ans de la nouvelle série, par exemple). Surtout que les anglais sont bien connus pour ne pas se prendre la tête avec la forme de leur série (épisode de noël, coupure dans la saison, changement de format des épisodes ou de la saison, etc.). Que ça parte dans tout les sens avec Doctor Who, ça me parait logique.
C'est vrai que avec du recul, l'addition de War a été finement jouée... Mais reste que la perspective de confronter 9 à ses successeurs, c'est quelque chose que je ne peux m’empêcher de regretter amèrement. Apres, le personnage de Hurt a été magnifiquement ecrit et interpreté, donc bon, ça console. Un peu.
A posteriori, je trouve que c'est une meilleure idée de créer le War Doctor que d'utiliser Eccleston. Même si j'ai apprécié ce dernier, et si j'aimerais le revoir dans le rôle, je trouve que la charge dévolue au Docteur qui a "tué" les TimeLords est symboliquement trop lourde pour être tenue par le 9e, qui représente à mon sens le guerrier qui sort juste de la guerre, mais avec l'envie et le plaisir de vivre après avoir connu l'enfer. Or, le fait de "tuer" les siens est trop lourd, trop terrible pour que cet aspect positif du 9e puisse être crédible. Avec le War Doctor, entité désespérée et viscéralement rongée, qui agit ainsi, le 9e Docteur prend du sens (il sort de la guerre, il sait qu'il l'a menée, il est heureux d'avoir survécu et veut en profiter, mais n'a pas fait "lui-même" cet acte horrible), et les prochains également. Par contre, la petite-fille des dessins peut peut-être corroborer une hypothèse que je m'étais faite lors de l'annonce du casting de cet épisode spécial : j'étais persuadé qu'on reverrait la vraie Rose et "son" Docteur, qui vivent sur l'univers parallèle, et non pas une version du passé.
On avait peut-être sous-estimé l'importance du neuvième Docteur à un stade avancé de la production de l'épisode anniversaire [b:1ms59v00]The Day of the Doctor[/b:1ms59v00], comme le prouvent ces quelques storyboards réalisés par Brian Mimchin : [img:1ms59v00]http://imageshack.com/a/img923/7540/5SIGt9.jpg[/img:1ms59v00] [img:1ms59v00]http://imageshack.com/a/img923/1519/T5SsZy.jpg[/img:1ms59v00] [img:1ms59v00]http://imageshack.com/a/img922/147/HzKUve.jpg[/img:1ms59v00] [img:1ms59v00]http://imageshack.com/a/img921/1918/AZi1fA.jpg[/img:1ms59v00] On connait l'histoire. L'acteur [b:1ms59v00]Christopher Eccleston[/b:1ms59v00] a refusé de revenir interpréter le célèbre Seigneur du Temps, ce qui obligea le producteur exécutif [b:1ms59v00]Steven Moffat[/b:1ms59v00] à intégrer une mystérieuse incarnation du Docteur (celui dit "de la Guerre"), inconnu des aficionados, dans le canon de la série. Une très bonne addition, au demeurant, jouée par un excellent [b:1ms59v00]John Hurt[/b:1ms59v00]. On remarquera aussi que [b:1ms59v00]Billie Piper[/b:1ms59v00] n'était pas toujours destinée à jouer le [b:1ms59v00]Moment[/b:1ms59v00] comme en témoigne la petite fille qui se tient aux cotés du Docteur.
[quote="BenWawe":2xj9y2bg][..] Moffat [..] cet auteur qui m'a fait abandonner la série [..] [/quote:2xj9y2bg] Moi aussi, et très rapidement d'ailleurs. [b:2xj9y2bg]Matt Smith[/b:2xj9y2bg] n'est pas étranger à mon départ non plus. [quote:2xj9y2bg] [..] Broadchurch n'aurait jamais dû dépasser sa première saison.[/quote:2xj9y2bg] C'est aussi ce que je pense.
Le départ de Moffat est une bonne nouvelle : au-delà de ma lassitude personnelle vis-à-vis de cet auteur qui m'a fait abandonner la série, je pense que six saisons représentent un très long passage, qui nécessite un renouvellement. Un nouvel air. Par contre, je ne suis pas très emballé par son successeur : ses épisodes sur Dr Who ne sont vraiment pas les meilleurs, ceux de Torchwood sont bons mais sans plus, et Broadchurch n'aurait jamais dû dépasser sa première saison. Bon, après, Moffat avait été l'auteur des meilleurs épisodes de Dr Who avant de devenir un showrunner très moyen (autant sur la qualité de ses intrigues que la gestion de ses équipes, cf l'année où il a avoué n'avoir pas relu les productions de ses collègues pour se concentrer sur autre chose). On peut espérer que le contraire puisse être vrai ! Et que Capaldi parte aussi, bien sûr.
Steven Moffat, [i:3l45onfa]showrunner[/i:3l45onfa] et producteur exécutif de [b:3l45onfa]Doctor Who[/b:3l45onfa] depuis 2010, quittera son poste à l'issue de la saison 10. Il sera remplacé par Chris Chibnall, le créateur de la série [b:3l45onfa]Broadchurch[/b:3l45onfa] (et scénariste de plusieurs épisodes de [i:3l45onfa]Dr Who[/i:3l45onfa] et [i:3l45onfa]Torchwood[/i:3l45onfa]) en 2018. Pourquoi 2018 ? Parce que la BBC a décidé d'attendre 2017 pour diffuser la dernière saison de Steven Moffat. À l'exception du [i:3l45onfa]Christmas Special[/i:3l45onfa], il n'y aura donc pas d'épisodes de [b:3l45onfa]Doctor Who[/b:3l45onfa] cette année. [quote="Charlotte Moore (BBC)":3l45onfa]“I have decided to schedule Steven’s big finale series in Spring 2017 to bring the nation together for what will be a huge event on the channel. 2016 is spoilt with national moments including the Euros and Olympics and I want to hold something big back for 2017 — I promise it will be worth the wait!”[/quote:3l45onfa] [quote="Steven Moffat":3l45onfa]“Feels odd to be talking about leaving when I’m just starting work on the scripts for Season 10, but the fact is my timey-wimey is running out. While Chris is doing his last run of ‘Broadchurch,’ I’ll be finishing up on the best job in the universe and keeping the TARDIS warm for him. It took a lot of gin and tonic to talk him into this, but I am beyond delighted that one of the true stars of British television drama will be taking the Time Lord even further into the future.”[/quote:3l45onfa] [quote="Chris Chibnall":3l45onfa]“I’ve loved Doctor Who since I was four years old, and I’m relishing the thought of working with the exceptional team at BBC Wales to create new characters, creatures and worlds for the Doctor to explore. “Steven’s achieved the impossible by continually expanding ‘Doctor Who’s’ creative ambition, while growing its global popularity. He’s been a dazzling and daring showrunner, and hearing his plans and stories for 2017, it’s clear he’ll be going out with a bang. Just to make my life difficult.”[/quote:3l45onfa]
[quote="Jim Lainé":3o2i1ozh]J'ai entamé cette saison, et bizarrement, j'aime beaucoup. Pourquoi bizarrement ? Parce que j'avais perdu, lentement mais sûrement, mon intérêt pour la série depuis la fin de la période Davies. Je crois que j'ai boudé la série, au point de ne pas regarder les diff VF, et ça sans doute que je me suis purgé de mon trop-plein, ce qui m'a permis de reprendre goût au truc. Et je me dis qu'il va falloir que je reprenne les deux saisons précédentes dans l'ordre, avec cet intérêt renouvelé. Histoire de savourer un peu. Au-delà de ça, j'aime bien la structure (j'ai vu cinq épisodes : deux [i:3o2i1ozh]two-parters[/i:3o2i1ozh] et un [i:3o2i1ozh]stand-alone[/i:3o2i1ozh]), les histoires ne débordent pas trop d'un épisode à l'autre comme au début du règne de Moffat, on n'a pas l'impression non plus qu'il se perde dans de grandes envolées qu'il ne tient plus, les dialogues sont enlevés et souvent plein d'humour (y a notamment des jeux sur le langage, sur l'énonciation), les décalages sont hilarants (Beethoven à la guitare électrique, la musique de Benny Hill…), bref, y a un côté enjoué, rigolard, déconneur, qui me semble correspondre à ce que j'ai aimé pendant un temps. Va vraiment falloir que je reprenne les saisons précédentes, maintenant que je me suis sevré et que je goût est revenu. Jim[/quote:3o2i1ozh] Oui, elle est vraiment bien cette saison pour ce qui est de l'humour ! En tout cas, ça me convient bien ! Après, dans l'épisode 5, la référence à la continuité ne m'a pas échappé, mais j'ai pas toutes les clés pour comprendre ce que le Docteur en pense, mais je suppose qu'on aura ça par la suite !
[quote="soyouz":5ummi3tp]Tiens, je viens de regarder les deux premiers épisodes de la saison 9, et je suis assez d'accord avec toi sur l'ensemble de ton analyse, si ce n'est que je suis faible et donc j'aime toujours bien me prendre ma dose de Docteur.[/quote:5ummi3tp] Pareillement, j'adore toujours Doctor Who. Les hauts et les bas, ça fait partie du concept. Malgré mes critiques, je ne me ronge pas les ongles à chaque saison. Je sais bien que le changement arrivera, et puis encore une fois, et puis une autre... Parfois on gagne, d'autre non. C'est une loterie Doctor Who. D'ailleurs, si j'aime bien Broadchurch, le créateur Chris Chibnall - supposé successeur de Moffat - ne m'a jamais réellement convaincu comme scénariste de la série. Donc, je ne suis pas certain de gagner au change. Ou peut-être que si. [quote:5ummi3tp]En revanche, y a un truc qui m'a échappé pour la fin (faut dire qu'apparemment, y en a une qui exprimait bruyamment sa volonté de vouloir voir le Docteur au lieu de dormir) et je suis sûr que tu vas pouvoir m'éclairer : [spoiler:5ummi3tp]pourquoi les vieux daleks morts et pourrissant dans leur cimetière/égout sont fâchés après les plus récents ?[/spoiler:5ummi3tp][/quote:5ummi3tp] Je ne sais plus vraiment. Parce que les Daleks sont juste des gros salopards, même entre-eux ? Je crois me souvenir d'une vague explication impliquant une sous-race mutante de Daleks utilisée de force comme égout d'où leur mécontentement lorsqu'ils reprennent conscience. Ou peut-être pas. C'est loin pour moi, quatre mois. ^^
En un sens, ils sont énervés d'être abandonnés dans les égouts, telles des ordures pourrissantes et agonisantes qui ne peuvent mourir, sans que ça n'émeuve personne. Mais, surtout, ils veulent retourner dans une armure et ainsi retrouver une forme de vie. C'est plus une volonté de remplacer les jeunes que de les tuer.
[quote="Jack!":18v0h1c7][img:18v0h1c7]http://imageshack.com/a/img540/8295/zRh0wG.jpg[/img:18v0h1c7] [b:18v0h1c7]Le Docteur:[/b:18v0h1c7] "[i:18v0h1c7]Avouez-le, nous avons tous fait ce même cauchemar ![/i:18v0h1c7]" Si on devait le dire sans (trop) se répéter: ça fait bien longtemps que [b:18v0h1c7]Steven Moffat[/b:18v0h1c7] n'a pas raconté une histoire originale. Après un première épisode prototypique, enchainant sans frein les mécanismes redondants de l'auteur, le ronflant Moffat pouvait-il inverser la vapeur ? C'est toute la question qui résume cette deuxième introduction de la neuvième saison. Car de ronflant, ce second épisode n'en garde pas grande trace. Si le premier ressassait ultérieurement les questionnements de Moffat sur la mort du Docteur (ou ce qu'il aurait pu faire à l'époque où [b:18v0h1c7]Matt Smith[/b:18v0h1c7] pliait bagage; le testament, la méditation, etc.), ce segment s'intéresse plutôt aux réactions du nouveau Seigneur du Temps (prestation épatante de Peter Capaldi, une fois qu'on lui retire la guitare électrique, dans un épisode hilarant, je dois l'avouer). Comme précisé plus tôt cette semaine, le "douzième Docteur" est une étape inconnue après "[i:18v0h1c7]Celui qui regrette[/i:18v0h1c7]" et "[i:18v0h1c7]Celui qui oubli[/i:18v0h1c7]"; savoir laquelle est une autre affaire. Un semblant de réponse se dégage avec [b:18v0h1c7]The Witch's Familiar[/b:18v0h1c7]: "[i:18v0h1c7]Celui qui pardonne[/i:18v0h1c7]" (aussi ironique que ça puisse paraitre vu le thème de la saison précédente mais pas si surprenant lorsqu'on examine le début de [b:18v0h1c7]The Dark Water[/b:18v0h1c7]; S08E11). Car le Docteur de Moffat est âgé; d'abord littéralement puisque, depuis 2010, le showrunner s'est évertué à accélérer le temps extra-diégétique (ce qui explique pourquoi chaque saison s'ouvre sur des retrouvailles), faisant ainsi souffler ses 2500 bougies au Galifreyein; mais surtout physiquement depuis que [b:18v0h1c7]Peter Capaldi[/b:18v0h1c7], acteur à la quinquagénie bien tassé, lui prête son visage. Et c'est là que l'épisode tire son épingle du jeu. Si le tempérament furieux du 12ème Docteur a malheureusement été balayé dès [b:18v0h1c7]The Magician's Apprentice[/b:18v0h1c7] pour retomber dans le grand-guignole, Moffat prend à contre-pied le spectateur en proposant une version accomplie du personnage, un homme d'expérience qui regrette certainement ses actes passés. Comme dit [b:18v0h1c7]Missy[/b:18v0h1c7], leur conception du bien et du mal, de l'amical et de l'ennemi, éprouvée par le temps, est bien différente de celle des humains. Après des retrouvailles avec le Maitre, son ami(e) d'enfance, c'est donc sans surprise que le héros s'assoit pour tailler une bavette avec [b:18v0h1c7]Davros[/b:18v0h1c7], en vieux messieurs qu'ils sont, plutôt que de courir dans tous les coins (la scène en fauteuil roulant n'est d'ailleurs pas innocente), lors d'un épisode calme (un reproche que j'ai souvent fait à la série mais qui est plutôt logique ici), plus intimiste aussi. Le [b:18v0h1c7]Killing Joke[/b:18v0h1c7] de Doctor Who comme l'affirme Rich Johnson ? Et ça aurait pu être vraiment bon. Ironiquement, Moffat cherchant constamment à déstabiliser le spectateur à travers ses gros rouages, il décontenance ici en livrant un épisode profond qui marquerait presque un tournant; celui d'un Docteur contemplant son passé avec sagesse et se tournant vers l'avenir en faisant fi des vieilles querelles, particulièrement mis en avant lors de scènes touchantes où les deux vétérans de la [b:18v0h1c7]Guerre du Temps[/b:18v0h1c7], le Docteur et Davros, se comprennent enfin. Je dois même l'avouer, j'étais à deux doigts de croire que le scénariste allait offrir une porte de sortie "définitive" (au moins jusqu'à ce que son successeur prenne le relai) et sincère au problème [b:18v0h1c7]Dalek[/b:18v0h1c7] et, ce, sans pour autant les rayer de la mythologie (après tout, c'est un voyageur temporel; il peut assister à la fin d'une ère et continuer à l'arpenter à loisir). "Aurait pu" ? "Presque" ? Malheureusement, l'épisode s'empresse de rétablir le statu-quo. On découvre finalement que Davros n'est pas en train de se repentir, pas plus que le Docteur n'est en fait tombé dans un piège (c'est vous dire si la chute est attendue); l'épisode se concluant sur la restitution d'un despote galactique et sa clique de poubelles volantes lors d'un twist convenu. C'est d'autant plus cocasse que Moffat ressuscite les vielles figures alors qu'il n'est pas partisan des "individualités". Elles sont souvent prétexte à l'action mais ne sont jamais les véritables antagonistes de l'histoire (Madame [b:18v0h1c7]Kovarian[/b:18v0h1c7], par exemple). Car chez Moffat, le véritable méchant, c'est l'esprit de ruche (les [b:18v0h1c7]Anges Pleureurs[/b:18v0h1c7]); les alliances, les corporations ([b:18v0h1c7]Great Intelligence[/b:18v0h1c7]); ou les groupuscules (le [b:18v0h1c7]Silence[/b:18v0h1c7]); (bientôt: les Seigneurs du Temps ?). Bref, chez Moffat, le vrai méchant, c'est la multitude, une entité supérieur à l'individu. Même la révision du Maitre, ou Missy, n'est encore une fois qu'un rouage d'une plus grande machinerie (on retombe souvent sur le même thème du mécanisme, non ?). Bref, on se répète (cette fois-ci beaucoup), [b:18v0h1c7]The With's Familiar[/b:18v0h1c7] est un épisode déséquilibré, qui manque de faire valoir le rôle de l'assistante. Je me suis toujours demandé ce qui arriverait aux compagnons huppés du Docteur lorsque leur secret est éventé ? La réponse oscille entre "pas grand chose" et "figuration". C'est d'autant plus dommage que la (re)transformation en Dalek de [b:18v0h1c7]Clara Oswald[/b:18v0h1c7] (S07E01; [b:18v0h1c7]Asylum of the Daleks[/b:18v0h1c7]) aurait pu être l'occasion pour l'auteur de relancer le personnage mais elle finit encore une fois par valoriser le Docteur dans un épisode toujours un peu plus égo-centré*. Ego-centré s'il n'était mis à l'épreuve par plus égocentrique que lui, l'agaçante Missy, nouvelle femme de caractère après River Song, qui vole clairement la vedette à tout ce beau monde. Est-ce à dire que les frasques répétitives du Docteur, telle qu'édictées par Moffat, amenuisent l’intérêt du [i:18v0h1c7]show[/i:18v0h1c7] lorsqu'on contemple, amusé, les agissements chaotiques et libres de l'actrice [b:18v0h1c7]Michelle Gomez[/b:18v0h1c7] ? Il n'y a qu'un pas. Reste des dialogues savoureux et quelques bonnes idées (la traduction Dalek, l'apprentissage de la pitié qui courrait déjà à la fin de la cinquième saison lorsque River Song torturait un Dalek - [b:18v0h1c7]The Big Bang[/b:18v0h1c7]), malheureusement éclipsés par les tics caractéristiques de la série sous sa forme actuelle. C'est bien peu pour l'introduction d'une nouvelle saison et encore moins pour un double-épisode de Steven Moffat. [b:18v0h1c7]La suite ?[/b:18v0h1c7] [youtube:18v0h1c7] ______________________________ [size=85:18v0h1c7]* Si le reste de la saison est du même acabit, on comprend que l'actrice [b:18v0h1c7]Jenna Coleman[/b:18v0h1c7] décide de quitter le navire. [/size:18v0h1c7][/quote:18v0h1c7] Tiens, je viens de regarder les deux premiers épisodes de la saison 9, et je suis assez d'accord avec toi sur l'ensemble de ton analyse, si ce n'est que je suis faible et donc j'aime toujours bien me prendre ma dose de Docteur (bon, le twist, est un peu trop facile je trouve, ça rappelle des fins de l'époque de Tennant). En revanche, y a un truc qui m'a échappé pour la fin (faut dire qu'apparemment, y en a une qui exprimait bruyamment sa volonté de vouloir voir le Docteur au lieu de dormir) et je suis sûr que tu vas pouvoir m'éclairer : [spoiler:18v0h1c7]pourquoi les vieux daleks morts et pourrissant dans leur cimetière/égout sont fâchés après les plus récents ?[/spoiler:18v0h1c7]
Haha, même pas. Pourquoi utiliser des visages jaunes ? Pour plusieurs raisons : - facilité : j'ai plus (et je trouve plus) de figurines différentes de couleur jaune que de couleur chair. De ce fait pour [i:gnz9ma19]customiser[/i:gnz9ma19] et ainsi créer mes versions du 9e, 10e et du War Doctor, j'ai plus de possibilités en jaune qu'en chair. Et je ne supporterais pas, mais c'est mon aspect psychorigide, d'avoir des personnages dépareillés dans une même gamme. - nostalgie : en effet, pour moi, Lego = figurines jaunes. Si j'apprécie l'effort fait pour l'aspect chair (même si je déplore l'absence de visage féminin noir, alors que des visages masculins noirs existent...), j'aime l'idée de départ de Lego, à savoir ce jaune pour "neutraliser" la figurine et n'inclure aucun aspect de "race" ou de différence chez les êtres humains. J'aime m'en tenir à cette vision-là, qui se recoupe en plus avec l'aspect pratique. Merci de votre intérêt.
[quote="BenWawe":209idl34]Alors, je me doute que ça ne vous concerne pas vraiment, mais je suis RAVI d'avoir ENFIN pu réaliser la photographie que je voulais depuis longtemps. Fan de Lego, fan de Doctor Who, j'ai voulu depuis longtemps immortaliser les Doctors de l'ère moderne sur un seul cliché. La récente sortie de sets Lego Doctor Who m'a permis de réaliser cette envie : [img:209idl34]http://img15.hostingpics.net/pics/19336420151214212130.jpg[/img:209idl34] Source : [/quote:209idl34] Excellent ! Je n'avais point vu. Mais pourquoi utilises-tu forcément des visages jaunes alors que la tendance chez Lego va justement maintenant à la "fidélité" ? C'est pour rendre hommage aux Lego de ta jeunesse ?
[img:2t5poztk]http://imageshack.com/a/img633/59/jnfNAb.jpg[/img:2t5poztk] Si l'on en croit la [b:2t5poztk]rumeur[/b:2t5poztk] persistante qui circule depuis une semaine, le très décevant spécial de noël [b:2t5poztk]The Husbands of River Song[/b:2t5poztk] (ponctuant une année encore plus mauvaise que la précédente) devait être le dernier épisode de [b:2t5poztk]Steven Moffat[/b:2t5poztk] en tant que [i:2t5poztk]showrunner[/i:2t5poztk] de la série. Il aurait dû être remplacé l'année prochaine - toujours selon la rumeur - par [b:2t5poztk]Chris Chibnall[/b:2t5poztk] qui, lui, est malheureusement bien trop occupé avec la troisième et dernière saison du succès critique [url=http://www.comics-sanctuary.com/forum/broadchurch-itv-t57192.html:2t5poztk][b:2t5poztk]Broadchurch[/b:2t5poztk][/url:2t5poztk] pour penser à reprendre les rênes de la série la plus populaire de Grande Bretagne. Ceci explique d'ailleurs pourquoi plusieurs autres rumeurs parlent d'une saison incomplète pour 2016, un peu à l'image de la dernière année de [b:2t5poztk]Russel T. Davis[/b:2t5poztk] qui se concluait sur la régénération du 10ème Docteur (interprété par David Tenant) en onzième (Matt Smith). Tout ça pour dire que 2016 pourrait très bien être le dernier tour de piste de S. Moffat mais aussi celui de l'acteur vedette [b:2t5poztk]Peter Capaldi[/b:2t5poztk] dans l'optique où un nouveau superviseur voudra recommencer à zéro avec [b:2t5poztk]son[/b:2t5poztk] Docteur. Espérons au moins qu'une saison "limitée" permette à l'actuel producteur exécutif de retrouver son bon sens et un peu d'ambition pour finir son mandat en apothéose, évitant par la même de revenir constamment en arrière et de dynamiter ce qu'il avait si bien réussi ([size=85:2t5poztk]coucou River Song ![/size:2t5poztk]).
[quote="Le Doc":qqzc9fpg]France 4 diffusera la saison 9 de [b:qqzc9fpg]Doctor Who[/b:qqzc9fpg] à partir du samedi 26 décembre à 20h50.[/quote:qqzc9fpg] Ouais, et pas les mêmes horaires la semaine suivante (et je crois même que deux semaines plus tard, ce n'est pas la même logique de diffusion non plus !) Pinaise, la télé publique est à l'image de nos politiques : pas organisée pour deux sous et changeant constamment d'avis !
Ah, c'est un autre défi - un très gros défi. Tiens, je vais essayer, pour le fun ! Je vais avant finir ma collection de vilains : j'ai les Daleks, un Cyberman, deux Silence, un Vashda Nerada... je vais aussi me faire Davros, je réfléchis au Master, et j'essaye d'avoir tous les assistants (mais je suis bloqué par l'absence de visage féminin noir chez Lego pour Martha).
Alors, je me doute que ça ne vous concerne pas vraiment, mais je suis RAVI d'avoir ENFIN pu réaliser la photographie que je voulais depuis longtemps. Fan de Lego, fan de Doctor Who, j'ai voulu depuis longtemps immortaliser les Doctors de l'ère moderne sur un seul cliché. La récente sortie de sets Lego Doctor Who m'a permis de réaliser cette envie : [img:11q2qfxo]http://img15.hostingpics.net/pics/19336420151214212130.jpg[/img:11q2qfxo] Source :
Quelques photos de l'épisode de Noël [b:25juzfii]The Husbands of River Song[/b:25juzfii] et le résumé : [img:25juzfii]http://imageshack.com/a/img905/3981/PlTbXD.jpg[/img:25juzfii] [img:25juzfii]http://imageshack.com/a/img911/6193/2F0RGi.jpg[/img:25juzfii] [quote:25juzfii]It’s Christmas Day on a remote human colony and the Doctor is hiding from carols and comedy antlers. But when the Time Lord’s help is requested he finds himself recruited into River Song’s squad and hurled into a fast and frantic chase across the galaxy! King Hydroflax (Greg Davies) is furious and his giant robot bodyguard is out-of-control and coming for them all! Will Nardole (Matt Lucas) survive? And when will River work out who the Doctor is? All will be revealed on a starliner full of galactic super-villains and at a destination the Doctor has been avoiding for a very long time…[/quote:25juzfii]
C'est vrai qu'il est pas mal du tout cet avant-dernier épisode. Bon, il est assez simple, il tient sur un secret de polichinelle, le genre qu'on se traine maintenant depuis au moins quatre saisons (c’est facile, c'est le titre de la série) sans en avoir rien à faire mais qui permet à [b:5mb1i00p]Peter Capaldi[/b:5mb1i00p] de monologuer gravement sur ce qu'il va faire lorsqu'il réussira à échapper au plan au combien mécanique de Moffat. En ce sens, le château-torture modulaire représente toutes les obsessions du [i:5mb1i00p]showrunner[/i:5mb1i00p] en un seul lieu (structure légèrement Timey-Wimey, un piège à deux-ronds, une créature conceptuelle, un épisode égo-centré, et on a même un retour sur l'âge du Docteur s'il n'y avait le twist final qui permet une acrobatie assez digne (pour un épisode de Moffat) à défaut d'être originale). Bon, le contre-coup, c'est qu'on ressent pleinement la limite de vouloir absolument centrer l'histoire sur le Docteur au risque de lui créer un passif trop lourd pour être crédible (limite "j'étais destiné à devenir le Docteur"). Cette histoire de l'hybride (à moins que ce ne soit [b:5mb1i00p]Moi[/b:5mb1i00p] [b:5mb1i00p]Ashldr[/b:5mb1i00p]), de la prophétie, à part pour ramener le concept du [b:5mb1i00p]Valeyard[/b:5mb1i00p]*, ça me parait vraiment con-con. Par contre, musicalement, l'épisode tabasse ! PROCHAINEMENT ! [youtube:5mb1i00p] ______________________________________________ [size=85:5mb1i00p]* Ce qui aurait dû être fait bien plus tôt. Le Docteur de la Guerre, plus âgé, plus "difficile", se prêtait justement bien à cette intrigue laissée en suspend depuis de nombreuses années et supposant qu'une incarnation du Docteur était parti awol.[/size:5mb1i00p]
[img:35z214hu]http://cdn1.sciencefiction.com/wp-content/uploads/2015/09/Doctor-Who-season-9-banner1.jpg[/img:35z214hu] L'épisode 11 montre un Capaldi en grande forme (y avait intérêt vu le concept) et la fin augure un épisode 12 explosive dans tout les sens du terme au vu du trailer, très impatient de voir le dénouement vraiment très impatient, Moffat a écrit un très bel épisode à mon goût sur le temps.
C'est pas dû au fait que Moffat est surbooké surtout que pour sherlock il est bloqué par les plannings des deux acteurs principaux qui ont le vent en poupe au cinéma américains mais surtout à la BBc suffit de voir les dernières déclarations de Peter Capaldi et de Moffat sur le sujet(et de bien d'autres du milieu), rien que la case horaire pose problème, la série est diffusé trop tard et ne commence jamais à la même heures car y a le sport juste avant alors que la série devrait être diffusé idéalement au "tea time" pour que toutes la famille puissent la voir...(ça joue énormément sur l'audience) et surtout de budget, la bbc tournent plus rond depuis un moment et les auteurs se battent avec la direction, il parait que le co createur de Sherlock et surtout ancien acteur de la ligues des gentlemen (pas celle de Moore mais le sitcom allumé)Mark Gatiss a jeter l'éponge en plus d'être blasé
[quote="Jack!":131tfid7]C'est la rumeur qui persiste et qui fâche; dû à l'emploi du temps chargé de Steven Moffat (notamment très pris par la prochaine série de [url=http://www.comics-sanctuary.com/forum/sherlock-saisons-1-3-t22548.html:131tfid7][b:131tfid7]Sherlock[/b:131tfid7][/url:131tfid7]), il n'y aura apparemment pas de saison complète de [b:131tfid7]Doctor Who[/b:131tfid7] en 2016. [/quote:131tfid7] Le responsable Steven Moffat a confirmé au [b:131tfid7]Radio Times[/b:131tfid7] que la prochaine saison de [b:131tfid7]Doctor Who[/b:131tfid7] sera bien une saison en douze épisodes. Cependant, il se garde bien de révéler si cette dixième "série" sera diffusée à la chaine ou en deux "blocs", voire à cheval sur deux années, comme ce fut le cas pour la septième saison entre 2013 et 2014. [quote="Moffat":131tfid7]I’m making a full series of 12 episodes, plus a Christmas special. I don’t know when it goes out. That’s up to someone else. And even if I did know – which I genuinely don’t – I wouldn’t be allowed to say so as I have absolutely no say in it whatsoever. [But] it’s not being reduced in size. We’re not making fewer episodes. That’s all complete bunk. I can confirm that absolutely.[/quote:131tfid7]
J'ai entamé cette saison, et bizarrement, j'aime beaucoup. Pourquoi bizarrement ? Parce que j'avais perdu, lentement mais sûrement, mon intérêt pour la série depuis la fin de la période Davies. Je crois que j'ai boudé la série, au point de ne pas regarder les diff VF, et ça sans doute que je me suis purgé de mon trop-plein, ce qui m'a permis de reprendre goût au truc. Et je me dis qu'il va falloir que je reprenne les deux saisons précédentes dans l'ordre, avec cet intérêt renouvelé. Histoire de savourer un peu. Au-delà de ça, j'aime bien la structure (j'ai vu cinq épisodes : deux [i:s74sgt5g]two-parters[/i:s74sgt5g] et un [i:s74sgt5g]stand-alone[/i:s74sgt5g]), les histoires ne débordent pas trop d'un épisode à l'autre comme au début du règne de Moffat, on n'a pas l'impression non plus qu'il se perde dans de grandes envolées qu'il ne tient plus, les dialogues sont enlevés et souvent plein d'humour (y a notamment des jeux sur le langage, sur l'énonciation), les décalages sont hilarants (Beethoven à la guitare électrique, la musique de Benny Hill…), bref, y a un côté enjoué, rigolard, déconneur, qui me semble correspondre à ce que j'ai aimé pendant un temps. Va vraiment falloir que je reprenne les saisons précédentes, maintenant que je me suis sevré et que je goût est revenu. Jim
[img:23wxuzxb]http://www.doctorwhotv.co.uk/wp-content/uploads/before-the-flood-doctor-roar-570x320.jpg[/img:23wxuzxb] C'est marrant parce que l'introduction et la conclusion de [b:23wxuzxb]Before the Flood[/b:23wxuzxb] adresse directement une des marottes de Moffat : le paradoxe temporel ! Alors, c'est pas pour faire mon rabat-joua, mais je pense qu'il y avait bien plus efficace que le soit-disant hologramme du Docteur. Le Docteur blessé ? entre la vie et la mort ? Enfermé dans une boite ? Suis-je le seul qui ait pensé au chat de ce bon vieux [b:23wxuzxb]Schrödinger[/b:23wxuzxb] ? On aurait pu expliquer de manière étonnante pourquoi le Docteur était physiquement dans la boite et euh... fantomatiquement (!?!) en dehors. C'est dommage. Pour le reste, c'est un double-épisode de bonne facture, bien équilibré, prenant, un peu chiche sur les décors (bon sang, comment peuvent-ils faire pire que la période de Davies ?) mais avec quelques bonnes idées. Oh et j'avais raison. Le Docteur était dans la boite ! Oh et [b:23wxuzxb]Ministre de la Guerre[/b:23wxuzxb] ?!? Dans un cycle temporel fait d'heures, de minutes et d'une poignée de secondes: [youtube:23wxuzxb]
Vu l'épisode 4 : Before the flood et les haters du docteur guitariste vont encore grincer des dents :p, un épisode sympa mais y a un truc ou deux de louche mais je pense que c'est pour l'intrigue générale de la saison, y a un clin d'œil sympa à l'épisode où le 10 eme docteur rencontre le diable (les inscriptions dans le vaisseau). douze a toujours ce côté détaché de la mort de ses "compagnons" du jour, "il est mort c'est pas grave tournez la page on passe à la suite du plan." Par contre on remarquera qu'il a tout fait pour empêcher Clara de mourir quitte à ce que les autres y passe à tour de bras....
[color=#FFFFFF:2pxcs4bm].....[/color:2pxcs4bm][img:2pxcs4bm]http://imageshack.com/a/img913/2615/0deGF1.jpg[/img:2pxcs4bm] [color=#FFFFFF:2pxcs4bm]................................[/color:2pxcs4bm]Who yo' gonna call ? I ain't afraid of no ghosts ! Le Docteur et sa compagne débarque du Tardis pour enquêter sur une mystérieuse affaire de fantômes... Dans une station sous-marine ? On ne peut pas faire plus simple et pourtant on en redemande. Car aussi surprenant que ça puisse paraitre, c'est en revenant à ses fondamentaux, loin du complexe nombriliste de son héros en titre, que la série surprend, amuse et même inquiète le spectateur. Celui qui s'y colle cette semaine (et la prochaine), c'est le jeune scénariste [b:2pxcs4bm]Toby Whitouse[/b:2pxcs4bm]. Jeune et pourtant loin d'être inconnu puisque non content d'avoir marqué de son emprunte la télévision fantastique anglaise avec [b:2pxcs4bm]Being Human[/b:2pxcs4bm], l'auteur a écrit quelques épisodes mémorables de l'ère Moffat; notamment les sympathiques [b:2pxcs4bm]The Vampires of Venice[/b:2pxcs4bm] (S05E06) et [b:2pxcs4bm]A Town Called Mercy[/b:2pxcs4bm] (S07E03) ou le très efficace [b:2pxcs4bm]The God Complex[/b:2pxcs4bm] ([i:2pxcs4bm]Praise him[/i:2pxcs4bm] ! S06E11), alliant toujours une bonne dose de fun (un shérif cyborg ? un minotaure dans un labyrinthe de l'espace ?) à une approche en finesse de l'attraction qu'exerce le Seigneur du Temps sur ses "contemporains" (ceux du jour quoi). Avec [b:2pxcs4bm]Under The Lake[/b:2pxcs4bm], Whitouse ne déroge pas à la règle. Il livre un épisode rythmé, classique dans sa structure mais qui se plait, comme ceux de [b:2pxcs4bm]Russel T. Davis[/b:2pxcs4bm] en son temps, à développer un casting environnant pour lequel le spectateur crisse des dents. Il n'est plus question de savoir une nouvelle fois comment le Docteur ou sa compagne vont "mourir pour renaitre" mais surtout s'ils parviendront à sortir tout le monde du piège avant qu'il ne se referme. C'est toujours dans cette mécanique que le nouveau Docteur version [b:2pxcs4bm]Capaldi[/b:2pxcs4bm] se révèle (voire [b:2pxcs4bm]The Mummy on the Orient Express[/b:2pxcs4bm], S06E08). Personnage aussi irritant qu'attachant (la scène des cartes avec Clara est très bien trouvée), il pousse ses "collègues d'une aventure" à se montrer casse-cous, c'est-à-dire à chasser du fantôme, plutôt que de se préserver en fuyant la station sous-marine. Une représentation un peu plus maligne d'un Docteur dangereux voire irresponsable, une facette qu'on lui connaissait déjà, c'est toujours mieux que de tirer sur la mauvaise corde et de ne pas tenir ses promesses ensuite. Bref, une première partie menée tambour battant, qui se sert assez judicieusement de son statut de double-épisode pour faire gonfler l'intrigue régulièrement avec de nouveaux enjeux (je parie que c'est le Docteur qui sort du caisson) et, ce, jusqu'à sa résolution terrifiante. Après un lancement de saison mollasson, cette dernière fournée relève [b:2pxcs4bm]grandement[/b:2pxcs4bm] l’intérêt du [i:2pxcs4bm]show[/i:2pxcs4bm]. Pourvu que ça tienne. Dans sept jours: [youtube:2pxcs4bm]
[quote="Sephyroth":23czy0i5]Je sais pas comment tu fais pour regarder aussi vite les épisodes UK
J'ai essayé de voir si on pouvait avoir le replay sur BBC, mais ils refusent cette possibilité à toute personne n'étant pas au Royaume Uni (je suppose qu'il doit exister des moyens de bidouiller son adresse IP pour contourner le problème, mais j'ai vraiment la flemme).[/quote:23czy0i5]
[img:1tcck4fk]http://imageshack.com/a/img540/8295/zRh0wG.jpg[/img:1tcck4fk] [b:1tcck4fk]Le Docteur:[/b:1tcck4fk] "[i:1tcck4fk]Avouez-le, nous avons tous fait ce même cauchemar ![/i:1tcck4fk]" Si on devait le dire sans (trop) se répéter: ça fait bien longtemps que [b:1tcck4fk]Steven Moffat[/b:1tcck4fk] n'a pas raconté une histoire originale. Après un première épisode prototypique, enchainant sans frein les mécanismes redondants de l'auteur, le ronflant Moffat pouvait-il inverser la vapeur ? C'est toute la question qui résume cette deuxième introduction de la neuvième saison. Car de ronflant, ce second épisode n'en garde pas grande trace. Si le premier ressassait ultérieurement les questionnements de Moffat sur la mort du Docteur (ou ce qu'il aurait pu faire à l'époque où [b:1tcck4fk]Matt Smith[/b:1tcck4fk] pliait bagage; le testament, la méditation, etc.), ce segment s'intéresse plutôt aux réactions du nouveau Seigneur du Temps (prestation épatante de Peter Capaldi, une fois qu'on lui retire la guitare électrique, dans un épisode hilarant, je dois l'avouer). Comme précisé plus tôt cette semaine, le "douzième Docteur" est une étape inconnue après "[i:1tcck4fk]Celui qui regrette[/i:1tcck4fk]" et "[i:1tcck4fk]Celui qui oubli[/i:1tcck4fk]"; savoir laquelle est une autre affaire. Un semblant de réponse se dégage avec [b:1tcck4fk]The Witch's Familiar[/b:1tcck4fk]: "[i:1tcck4fk]Celui qui pardonne[/i:1tcck4fk]" (aussi ironique que ça puisse paraitre vu le thème de la saison précédente mais pas si surprenant lorsqu'on examine le début de [b:1tcck4fk]The Dark Water[/b:1tcck4fk]; S08E11). Car le Docteur de Moffat est âgé; d'abord littéralement puisque, depuis 2010, le showrunner s'est évertué à accélérer le temps extra-diégétique (ce qui explique pourquoi chaque saison s'ouvre sur des retrouvailles), faisant ainsi souffler ses 2500 bougies au Galifreyein; mais surtout physiquement depuis que [b:1tcck4fk]Peter Capaldi[/b:1tcck4fk], acteur à la quinquagénie bien tassé, lui prête son visage. Et c'est là que l'épisode tire son épingle du jeu. Si le tempérament furieux du 12ème Docteur a malheureusement été balayé dès [b:1tcck4fk]The Magician's Apprentice[/b:1tcck4fk] pour retomber dans le grand-guignole, Moffat prend à contre-pied le spectateur en proposant une version accomplie du personnage, un homme d'expérience qui regrette certainement ses actes passés. Comme dit [b:1tcck4fk]Missy[/b:1tcck4fk], leur conception du bien et du mal, de l'amical et de l'ennemi, éprouvée par le temps, est bien différente de celle des humains. Après des retrouvailles avec le Maitre, son ami(e) d'enfance, c'est donc sans surprise que le héros s'assoit pour tailler une bavette avec [b:1tcck4fk]Davros[/b:1tcck4fk], en vieux messieurs qu'ils sont, plutôt que de courir dans tous les coins (la scène en fauteuil roulant n'est d'ailleurs pas innocente), lors d'un épisode calme (un reproche que j'ai souvent fait à la série mais qui est plutôt logique ici), plus intimiste aussi. Le [b:1tcck4fk]Killing Joke[/b:1tcck4fk] de Doctor Who comme l'affirme Rich Johnson ? Et ça aurait pu être vraiment bon. Ironiquement, Moffat cherchant constamment à déstabiliser le spectateur à travers ses gros rouages, il décontenance ici en livrant un épisode profond qui marquerait presque un tournant; celui d'un Docteur contemplant son passé avec sagesse et se tournant vers l'avenir en faisant fi des vieilles querelles, particulièrement mis en avant lors de scènes touchantes où les deux vétérans de la [b:1tcck4fk]Guerre du Temps[/b:1tcck4fk], le Docteur et Davros, se comprennent enfin. Je dois même l'avouer, j'étais à deux doigts de croire que le scénariste allait offrir une porte de sortie "définitive" (au moins jusqu'à ce que son successeur prenne le relai) et sincère au problème [b:1tcck4fk]Dalek[/b:1tcck4fk] et, ce, sans pour autant les rayer de la mythologie (après tout, c'est un voyageur temporel; il peut assister à la fin d'une ère et continuer à l'arpenter à loisir). "Aurait pu" ? "Presque" ? Malheureusement, l'épisode s'empresse de rétablir le statu-quo. On découvre finalement que Davros n'est pas en train de se repentir, pas plus que le Docteur n'est en fait tombé dans un piège (c'est vous dire si la chute est attendue); l'épisode se concluant sur la restitution d'un despote galactique et sa clique de poubelles volantes lors d'un twist convenu. C'est d'autant plus cocasse que Moffat ressuscite les vielles figures alors qu'il n'est pas partisan des "individualités". Elles sont souvent prétexte à l'action mais ne sont jamais les véritables antagonistes de l'histoire (Madame [b:1tcck4fk]Kovarian[/b:1tcck4fk], par exemple). Car chez Moffat, le véritable méchant, c'est l'esprit de ruche (les [b:1tcck4fk]Anges Pleureurs[/b:1tcck4fk]); les alliances, les corporations ([b:1tcck4fk]Great Intelligence[/b:1tcck4fk]); ou les groupuscules (le [b:1tcck4fk]Silence[/b:1tcck4fk]); (bientôt: les Seigneurs du Temps ?). Bref, chez Moffat, le vrai méchant, c'est la multitude, une entité supérieur à l'individu. Même la révision du Maitre, ou Missy, n'est encore une fois qu'un rouage d'une plus grande machinerie (on retombe souvent sur le même thème du mécanisme, non ?). Bref, on se répète (cette fois-ci beaucoup), [b:1tcck4fk]The With's Familiar[/b:1tcck4fk] est un épisode déséquilibré, qui manque de faire valoir le rôle de l'assistante. Je me suis toujours demandé ce qui arriverait aux compagnons huppés du Docteur lorsque leur secret est éventé ? La réponse oscille entre "pas grand chose" et "figuration". C'est d'autant plus dommage que la (re)transformation en Dalek de [b:1tcck4fk]Clara Oswald[/b:1tcck4fk] (S07E01; [b:1tcck4fk]Asylum of the Daleks[/b:1tcck4fk]) aurait pu être l'occasion pour l'auteur de relancer le personnage mais elle finit encore une fois par valoriser le Docteur dans un épisode toujours un peu plus égo-centré*. Ego-centré s'il n'était mis à l'épreuve par plus égocentrique que lui, l'agaçante Missy, nouvelle femme de caractère après River Song, qui vole clairement la vedette à tout ce beau monde. Est-ce à dire que les frasques répétitives du Docteur, telle qu'édictées par Moffat, amenuisent l’intérêt du [i:1tcck4fk]show[/i:1tcck4fk] lorsqu'on contemple, amusé, les agissements chaotiques et libres de l'actrice [b:1tcck4fk]Michelle Gomez[/b:1tcck4fk] ? Il n'y a qu'un pas. Reste des dialogues savoureux et quelques bonnes idées (la traduction Dalek, l'apprentissage de la pitié qui courrait déjà à la fin de la cinquième saison lorsque River Song torturait un Dalek - [b:1tcck4fk]The Big Bang[/b:1tcck4fk]), malheureusement éclipsés par les tics caractéristiques de la série sous sa forme actuelle. C'est bien peu pour l'introduction d'une nouvelle saison et encore moins pour un double-épisode de Steven Moffat. [b:1tcck4fk]La suite ?[/b:1tcck4fk] [youtube:1tcck4fk] ______________________________ [size=85:1tcck4fk]* Si le reste de la saison est du même acabit, on comprend que l'actrice [b:1tcck4fk]Jenna Coleman[/b:1tcck4fk] décide de quitter le navire. [/size:1tcck4fk]
Je ne crois pas avoir vu ici le mini-épisode préquelle de la saison 9 ([i:1u1fhdxy]The Doctor's Meditation[/i:1u1fhdxy])... Voici le lien dailymotion (je ne l'ai pas trouvé sur youtube) :
Bien vu. Cependant, je persiste : même s'ils n'auraient rien pu faire, le 10e et le 11e auraient au moins essayer de sauver ceux qui sont menacés ou même déjà condamnés. Ca fait leur humanité, l'aspect "ils peuvent échouer aussi" qui les rend faillibles, et qui permet donc l'identification. Capaldi n'a pas ça, et avec une attitude tellement condescendante et détachée de l'Humanité, ça ne marche pas sur moi.
[quote="BenWawe":3hey7hgz]Moui. Je n'adhère absolument pas à cette version-là, et ce dès le premier épisode. Dès celui-ci, un dinosaure (je crois) est en danger et périt dans Londres ; et le Docteur ne réagit pas, ni avant ni après. Idem dans le cerveau Dalek, où il laisse froidement quelqu'un mourir alors que la personne était condamnée. "Mon" Docteur (Tennant) et même Smith n'auraient jamais fait ça. Ils plaçaient la Vie avant tout, à cause de la TimeWar mais aussi par un attachement sincère aux gens. Cappaldi n'est pas comme ça ; et du coup, je n'arrive pas à le suivre.[/quote:3hey7hgz] Alors j'étais plutôt d'accord avec ce que tu disais jusqu'à ce dernier point. Les Dixième et Onzième Docteurs ont quand même un sacré paquet de cadavres dans l'armoire. Ils estiment la vie presque tout autant que la version de Capaldi (c'est à dire avec autant de bravache). Non, la différence, c'est que ce nouveau Docteur est présenté comme un pragmatique, un homme moins attaché à ses sentiments. C'est en fait une conséquence de ce qu'expliquait le Moment dans [b:3hey7hgz]The Day of the Doctor[/b:3hey7hgz]; il y a "[i:3hey7hgz]the one who regrets[/i:3hey7hgz]" puis "[i:3hey7hgz]the one who forgets[/i:3hey7hgz]", cette nouvelle extension est donc juste un peu plus avancée sur l'échelle de la sensibilité (une aubaine pour l'incarnation d'un nouveau cycle). Dans le deuxième épisode, s'il "laisse mourir" un homme au sein du Dalek c'est simplement parce que ce dernier est déjà condamné. Plutôt que de tergiverser, larmoyer, crier, se fâcher, il va a l'essentiel en tentant de sauver les autres. Pareil dans l'épisode sur l'Orient Express. Et c'est justement la critique que je ferais sur cette huitième saison, inaboutie à mon sens, c'est qu'elle est rattrapée bien vite par les gimmicks de Moffat (qui n'est plus vraiment connu pour varier sa recette comme je le dis souvent). La question qui sous-tend l'intrigue "[i:3hey7hgz]Am I a good man ?[/i:3hey7hgz]" est totalement éludée par le spectateur qui connait fatalement la réponse. D'autant plus quand Moffat s'est évertué pendant 4 ans à présenter le Docteur comme le bon fils à marier. Malgré quelques "scènes chocs" qui pourraient faire douter le plus ahuris des spectateurs, le showrunner échoue alors à présenter un Docteur différent, véritablement douteux quant à ses penchants, et retombe souvent dans la bouffonnerie potache d'un Matt Smith. La saison ne va pas assez loin dans les dilemmes moraux que rencontre le douzième Docteur (et je ne parle pas des morts à la petite semaine, trop facile) malgré tout le "bagou" apporté par la production pour faire penser le contraire (au moins au début). C'est dommage, avec un acteur comme Peter Capaldi, il y avait vraiment de quoi faire. Et même historiquement, il y a toujours le [b:3hey7hgz]Valeyarde[/b:3hey7hgz], une version malhonnête du Docteur, qui se profile. Bref, un semi-ratage si ce n'était pas pour le jeu sobre (déjà remis en question par sa nouvelle garde robe) et impeccable de Capaldi.
[quote="Sephyroth":qatrlh4c]Le Docteur version David Tennant est un personnage torturé qui en prend vraiment plein la tronche mais qui se bat malgré tout contre vent et marée, parce qu'il est animé par une volonté humaniste qui transcende tout. Il est noble, car même lorsque la tentation de devenir tout puissant se présente à lui (le concept du Seigneur du Temps victorieux, présenté dans l'avant dernier épisode spécial de la saison 4 avant la Fin du Temps), il rectifie le tir et marche vers la mort, même quant il sait à la toute fin qu'il peut l'éviter (mais au prix d'une vie humaine). Pour le coup, c'est un Docteur vraiment messianique.[/quote:qatrlh4c] Ce qui est confirmé par le final de la saison 3, où la "foi" de toute l'Humanité restaure la jeunesse (puissance) du Docteur, qui peut ainsi vaincre le Maître. Ce qui était un peu [i:qatrlh4c]too much[/i:qatrlh4c], d'ailleurs. Sinon, excellente analyse. On peut aussi rajouter cet aspect "feu sous la glace", cette sincère gentillesse qui laisse la place à une froide détermination si son principe du "one warning"/un avertissement avant la punition n'est pas respecté par l'autre. C'est pour toutes ces raisons qu'il est mon Docteur préféré. [quote:qatrlh4c]Le Docteur version Matt Smith est complètement différent. C'est un gros gamin dans un corps d'adulte, ce qui explique d'ailleurs que sa première rencontre avec Amélia se passe si bien. A la fois espiègle, inconscient mais aussi capricieux par moment, il est toujours obsédé par la magie des choses, le côté lumineux des gens. Les épisodes de Noël viennent d'ailleurs confirmer cet aspect. Et ce n'est qu'avec désespoir qu'il affronte son futur, qui l'oblige à vieillir (aussi bien métaphoriquement que littéralement).[/quote:qatrlh4c] Exact. C'est un grand gamin, fondamentalement sympa' mais trop drôle, trop bouffon, trop inconséquent par rapport au reste des choses. Si Matt Smith et Moffat lui offraient plusieurs moments sérieux au début (le célèbre monologue à la fin de The Eleventh Hour, par exemple), le "show Smith" m'a saoulé sur la dernière saison. La danse de la girafe, le fez... je n'ai pas adhéré. Par contre, je pense aussi qu'il faut signaler une grosse différence entre Tennant/Davies et Smith/Moffat, concernant la vision qu'a l'Univers du Docteur. Pour Davies, Tennant est le dernier TimeLord, une légende, une rumeur, juste un mythe ; bref, les gens ne le croient pas, ne le connaissent pas, et lui font finalement confiance. Mais, essentiellement, le Docteur est un anonyme, qui profite de la disparition de son peuple pour vadrouiller ; lui-même n'est qu'une vague rumeur, à laquelle personne ne croit. Chez Moffat, par contre, le Docteur est connu - ultra-connu. Craint et redouté. Ca se voit dès The Eleventh Hour, où la démonstration de ce qu'il a fait suffit à faire fuir les aliens. Ca continue, encore et encore, dans toutes ses saisons : le monologue à la fin du double-épisode des Anges Pleureurs ("there's one thing you should never, ever, put in a trapp"), surtout le final de la mi-saison 6 (où on apprend qui est River, où la "plus grande victoire du Docteur" est de vaincre une armée sans un tir...), mais aussi avant le final de la saison 6 (le monologue à Stonehenge où il conseille à tous de fuir s'ils se souviennent de tous les jours sombres où il les a arrêtés). Bref, ça continue encore et encore, jusqu'à Trenzalore, ou quand Moffat essaye de faire "disparaître" le Docteur à la fin définitive de la 6. Pour Moffat, le Docteur est un guerrier légendaire, craint et redouté, et qui ne supporte pas cette réputation, qui ne cadre pas avec son état d'esprit gamin. Pour Davies, c'est un aventurier rongé par les remords et la tristesse, en proie aux pulsions violentes quand ça "craque", et qui gère ça dans une fuite en avant pour tout connaître/savoir/découvrir tant qu'il est encore en vie (et aussi, un peu, parce que les autres TimeLords ne peuvent plus et il doit le faire à leur place, pour leur rendre hommage). [quote:qatrlh4c]Le Docteur version Cappaldi, pour l'instant, c'est le retour à la base, le vieux schnock qui doit entrer dans le costume trop grand pour lui que lui laissé ses prédécesseurs, au prix de nombreux sacrifices. Il doit se réouvrir à la vie, mais il sait avoir un côté sacrément majestueux, ce qui le rattache beaucoup plus à sa nature de Seigneur du Temps (ce qui est un peu normal, vu ce qui se passe dans l'ultime épisode spécial avec Matt Smith).[/quote:qatrlh4c] Moui. Je n'adhère absolument pas à cette version-là, et ce dès le premier épisode. Dès celui-ci, un dinosaure (je crois) est en danger et périt dans Londres ; et le Docteur ne réagit pas, ni avant ni après. Idem dans le cerveau Dalek, où il laisse froidement quelqu'un mourir alors que la personne était condamnée. "Mon" Docteur (Tennant) et même Smith n'auraient jamais fait ça. Ils plaçaient la Vie avant tout, à cause de la TimeWar mais aussi par un attachement sincère aux gens. Cappaldi n'est pas comme ça ; et du coup, je n'arrive pas à le suivre.
Je sais pas comment tu fais pour regarder aussi vite les épisodes UK J'ai essayé de voir si on pouvait avoir le replay sur BBC, mais ils refusent cette possibilité à toute personne n'étant pas au Royaume Uni (je suppose qu'il doit exister des moyens de bidouiller son adresse IP pour contourner le problème, mais j'ai vraiment la flemme). Tant pis, j'attendrai le milieu de semaine, je pense que l'épisode sera disponible dans les bonnes crèmeries à ce moment là. Sinon, je ne suis pas d'accord avec toi sur la saison 8. Globalement, même si je l'ai déjà dit ici, je trouve que Moffat est incontestablement moins bon que Russel T. Davis, mais sa saison 6 est de très haute volée (seule la conclusion, comme souvent, pêche) et sa saison 8 est vraiment très sympa, avec un final [i:1y462e1r]so exciting [/i:1y462e1r] avec Missy. Par contre, sa saison 5 est plutôt molle et creuse et sa saison 7 n'aucun enjeu intéressant. Mais, là encore, je lui reconnais un bon final avec le dernier épisode de Matt Smith. Et s'agissant des personnalités du Docteur, je ne suis pas aussi catégorique. Le Docteur version David Tennant est un personnage torturé qui en prend vraiment plein la tronche mais qui se bat malgré tout contre vent et marée, parce qu'il est animé par une volonté humaniste qui transcende tout. Il est noble, car même lorsque la tentation de devenir tout puissant se présente à lui (le concept du Seigneur du Temps victorieux, présenté dans l'avant dernier épisode spécial de la saison 4 avant la Fin du Temps), il rectifie le tir et marche vers la mort, même quant il sait à la toute fin qu'il peut l'éviter (mais au prix d'une vie humaine). Pour le coup, c'est un Docteur vraiment messianique. Le Docteur version Matt Smith est complètement différent. C'est un gros gamin dans un corps d'adulte, ce qui explique d'ailleurs que sa première rencontre avec Amélia se passe si bien. A la fois espiègle, inconscient mais aussi capricieux par moment, il est toujours obsédé par la magie des choses, le côté lumineux des gens. Les épisodes de Noël viennent d'ailleurs confirmer cet aspect. Et ce n'est qu'avec désespoir qu'il affronte son futur, qui l'oblige à vieillir (aussi bien métaphoriquement que littéralement). Le Docteur version Cappaldi, pour l'instant, c'est le retour à la base, le vieux schnock qui doit entrer dans le costume trop grand pour lui que lui laissé ses prédécesseurs, au prix de nombreux sacrifices. Il doit se réouvrir à la vie, mais il sait avoir un côté sacrément majestueux, ce qui le rattache beaucoup plus à sa nature de Seigneur du Temps (ce qui est un peu normal, vu ce qui se passe dans l'ultime épisode spécial avec Matt Smith). Bref, si je trouve à Moffat de nombreux défauts, il faut aussi lui reconnaître qu'il a su faire des choses très bien, alors qu'il passait après quatre années d'un excellent showrunner, même si 1) il prend beaucoup trop son temps 2) la montagne a souvent tendance à accoucher d'une souris.
[color=#FFFFFF:jl84ml9a]....[/color:jl84ml9a][img:jl84ml9a]http://www.doctorwhotv.co.uk/wp-content/uploads/doctor-who-abbey-road-2015.jpg[/img:jl84ml9a] Et nous y voici encore, à l'aube d'une nouvelle année de [b:jl84ml9a]Doctor Who - 2005[/b:jl84ml9a], la 11ème (!), avec presque autant d'espoir que de soupçons quant à la capacité de son [i:jl84ml9a]showrunner[/i:jl84ml9a] à tenir la boutique. D'une certaine manière, cette saison représente une étape pour un Steven Moffat au pied du mur créatif. Ce dernier a achevé son grand cycle sur le Docteur, tournant autour de l'amourette avec [b:jl84ml9a]River Song[/b:jl84ml9a] (présente dans presque la moitié des épisodes écrits par Moffat), intégrant l'importance du titre ([b:jl84ml9a]Docteur Qui ?[/b:jl84ml9a]) et s'étendant même jusqu'à l'épisode des 50 ans (l'aboutissement de la prise de pouvoir de Moffat qui révise l'apport mythologique de son prédécesseur (le poids de la disparition de Gallifrey) et traite même son avatar d'idiot !?!). Le Moff' s'était ensuite appesanti sur un nouveau Docteur lors d'un arc narratif maladroit mais complet (la huitième saison) qui questionnait sa régénération ("[i:jl84ml9a]Suis-je un homme bon ? Je suis un idiot et blablabla...[/i:jl84ml9a]") pour finalement retomber, sans grande surprise, sur ses travers bouffonesques (les détracteurs du ronflant Matt Smith devraient grincer des dents en voyant apparaitre [b:jl84ml9a]Peter Capaldi[/b:jl84ml9a], guitare électrique à la main, dans ce nouvel épisode). La question est donc de savoir s'il a encore assez de matière pour nourrir la série ? Surtout que la première critique qu’essuie Moffat c'est son incapacité, depuis qu'il dirige le [i:jl84ml9a]show[/i:jl84ml9a] en solo, à imaginer une intrigue formelle ([i:jl84ml9a]introduction - nœud - résolution[/i:jl84ml9a]) sans céder aux caprices de ses propres poncifs. Ces derniers s'expriment en un entassement de "moments d'anthologies" (généralement une multiplications d'introductions pimpantes avant une conclusion magique planifiée de longue haleine) consistant souvent en un message porté à différents "instants" de l'Histoire pour contacter le Docteur ([b:jl84ml9a]Doctor Who S06E01 - The Imposible Astronaut, Doctor Who S7E13 - The Name of the Doctor[/b:jl84ml9a]) ; des secrets inadmissibles (qui se dégonflent devant les tergiversations du Seigneur du Temps, voire [b:jl84ml9a]The Day of the Doctor[/b:jl84ml9a]) ; une guerre de la fin des temps (qui n'est jamais plus qu'une simple incartade) marquant la mort inévitable de notre héros (quelqu'un se souvient de [b:jl84ml9a]Trenzalore[/b:jl84ml9a] ?). Bref, le Docteur, ces cinq dernières années, c'est souvent que de la tronche ! Vous vous doutez bien que si je précise ces éléments constitutifs d'un récit de l'actuel patriarche de Doctor Who, c'est tout simplement parce qu'ils résument à eux-seuls cette première fournée de la neuvième saison. Globalement, [b:jl84ml9a]The Magician Apprentice[/b:jl84ml9a] est un épisode introductif [size=85:jl84ml9a](sans grand surprise jusque là, les épisode du Moff' n'étant généralement qu'une sorte de grosses introductions[/size:jl84ml9a]) de 45 minutes où près des 30 premières se plaisent à rassembler les différentes pièces d'un puzzle un peu trop simpliste et présentant, encore une fois, des monstre-concepts aussi horrifiques qu'inutiles (je parle bien entendu du nid de serpents mais aussi des main-mines). Alors étalés sur un double-épisode... [b:jl84ml9a]Les détails qui tuent.[/b:jl84ml9a] Cette diatribe peut paraitre fortement amer mais ce n'est pas le cas. Si Moffat m'ennuie raisonnablement, j'ai souvent tendance à penser que Doctor Who est aussi plaisant pour ses qualités que pour ses défauts. C'est une série qui peut passer d'un genre (l'aventure) à un autre (la sitcom); d'un showrunner (Russel T. Davis, la période grunge où tout était possible) à un autre (Steven Moffat, l’édificateur de règles strictes) sans sourciller. C'est ce qui fait son charme et sa richesse. Et en parlant de richesse, Moffat se fait plaisir. On lui reconnaitra bien une chose, c'est qu'il fédère une véritable mythologie autour du Docteur. Si le "[b:jl84ml9a]Paternoster Gang[/b:jl84ml9a]" n'est pas de la partie, cet épisode s'amuse à faire l'inventaire d'un univers cohérent (re)nommé souvent par l'auteur: [b:jl84ml9a]Moldovarium, la Proclamation de l'Ombre[/b:jl84ml9a] (qu'on avait pas vu depuis la fin de la quatrième saison), [b:jl84ml9a]les Sœurs de Karn[/b:jl84ml9a], et même [b:jl84ml9a]Missy[/b:jl84ml9a] ; un véritable défilé de vedettes qui oscille entre les figures modernes et classiques de la série. Et en parlant de classique, citons l’antagoniste principale : [b:jl84ml9a]Davros[/b:jl84ml9a]. Très effacé, le personnage est surtout un prétexte pour mettre en exergue le dilemme du Docteur, renforcé par une citation du quatrième ([b:jl84ml9a]Tom Baker[/b:jl84ml9a]) qui se demande si, connaissant le plus grand dictateur de l'Histoire, il faille le tuer ? (un thème déjà rapidement évoqué par Moffat dans [b:jl84ml9a]Doctor Who S06E08 - Let's Kill Hitler[/b:jl84ml9a]). [b:jl84ml9a]L'autre détail[/b:jl84ml9a] (fantasmé), c'est celui de voir un jour Steven Moffat renouer avec ses racines d'auteur minutieux. Si l'épisode "indépendant" [b:jl84ml9a]Listen[/b:jl84ml9a] ([b:jl84ml9a]S08E04[/b:jl84ml9a]), véritable regard en arrière qui renoue avec la galerie de créatures "sensorielles" ([i:jl84ml9a]Ange, Silence, Vashta Nerada[/i:jl84ml9a]), est un semi-ratage, l'auteur avait pourtant bien compris que le plaisir de la science-fiction réside justement dans ses détails infimes. Quoi de mieux que de confronter les Anges Pleureurs à leur regard acerbe ? que de libérer le "Fils à Maman" avec la nano-technologie qui l'a vu naitre ([i:jl84ml9a]Are you my fucking mommy ?[/i:jl84ml9a]) ? ou de sauver River Song avec l'enregistrement intégré dans la combinaison ? Et le tournevis-sonique offert par le Docteur ? Il ne reste plus qu'à nous convaincre que la démonstration de force de Missy, celui avec les avions suspendus dans le temps, n'était pas simplement une nouvelle séquence tapageuse et que tout cela faisait partie d'un plan bien plus élaboré pour nous faire relever un sourcil d’intérêt. En attendant, outre Moffat, il reste encore une dizaine d'épisodes pour nous faire apprécier le retour de la série. [b:jl84ml9a]Yay ![/b:jl84ml9a] [b:jl84ml9a]Bref:[/b:jl84ml9a] euh... Bref ! Quelques "pensées dans le temps": [spoiler:jl84ml9a]- Le Docteur n'a tout simplement pas envoyé son testament à Clara Oswald parce que... Il a déjà été témoin du triste destin qui attend sa compagne (voir l'annonce ci-dessus). Ce qui explique aussi le gros câlin du début. - Karn, la planète invisible ? On se souviendra que les coordonnées de Galifrey données par Missy n'avaient abouties à rien, à moins que... - Vous avez vraiment lu toutes ces conneries ? N'avez-vous donc rien d'autre à faire en ce dimanche après-midi ?[/spoiler:jl84ml9a] La semaine prochain: [youtube:jl84ml9a]
On s'en doutait mais c'est maintenant officiel ! La neuvième saison de Doctor Who sera la dernière pour la compagne [b:3ktprxll]Clara Oswald[/b:3ktprxll] (incarnée par l'actrice [b:3ktprxll]Jenna Coleman[/b:3ktprxll]). [youtube:3ktprxll] [quote:3ktprxll]BBC release follows: It’s been officially confirmed that Jenna Coleman, who plays Clara Oswald, will leave Doctor Who during the new series which starts tomorrow, Saturday 19 September. However, it’s not been revealed exactly when Clara leaves and the question many are already asking is how will she part company with the Doctor? Jenna Coleman made her Doctor Who debut on 1 September, 2012 as Oswin Oswald in Asylum of the Daleks. She returned on Christmas Day of that year, playing Clara and remained with the Eleventh Doctor from the following episode, The Bells of Saint John, onwards. She stayed on board the TARDIS for all of Peter Capaldi’s episodes to date and after filming for the last series finished, Peter commented, ‘Jenna has been absolutely brilliant. I think she’s wonderful in the show, and she’s my favourite companion.’ But Series 9 sees the Impossible Girl’s departure although the how, why and when are all questions we’ll have to watch the new adventures to find out… Whatever happens, we’ll bring you the inside info first but for the time being we’ll prepare to say goodbye to Clara and good luck to Jenna. We’ll miss them both.[/quote:3ktprxll] D'après les dernières rumeurs, les spectateurs retrouveront la jeune actrice dans une série sur la reine [b:3ktprxll]Victoria[/b:3ktprxll] en 2016.
[youtube:4dven5yn] [quote:4dven5yn] Where is the Doctor? When the skies of Earth are frozen by a mysterious alien force, Clara needs her friend. But where is the Doctor, and what is he hiding from? As past deeds come back to haunt him, old enemies will come face-to-face, and for the Doctor and Clara survival seems impossible. Writer: Steven Moffat. Director: Hettie Macdonald. Producer: Peter Bennett Cast: Peter Capaldi and Jenna Coleman Guest cast: Michelle Gomez, Jemma Redgrave, Kelly Hunter, Clare Higgins, Jaye Griffiths, Harki Bhambra, Daniel Hoffmann-Gill, Joey Price, Aaron Neil, India Ria Amarteifio, Dasharn Anderson, Demi Papaminas, Jami Reid-Quarrell, Benjamin Cawley, Stefan Adegbola, Shin-Fei Chen, Lucy Newman-Williams, Barnaby Edwards, Nicholas Pegg, Jonathon Ojinnaka.[/quote:4dven5yn]
[img:rmm0uupk]http://pbs.twimg.com/media/CN5YuS_VAAAXLjk.png[/img:rmm0uupk] [quote="Steven Moffat":rmm0uupk] “Another Christmas, another special for Doctor Who – and what could be more special than the return of Alex Kingston as Professor River Song? The last time the Doctor saw her she was a ghost. The first time he met her, she died. So how can he be seeing her again? As ever, with the most complicated relationship in the universe, it’s a matter of time…”[/quote:rmm0uupk]
SPOILERS ! Alex Kingston reprendra le rôle de [b:27ywzesg]River Song[/b:27ywzesg] à l'occasion du prochain épisode spécial Noël de [b:27ywzesg]Doctor Who[/b:27ywzesg] ! [quote="Alex Kingston":27ywzesg]“To be honest, I did not know whether River [Song] would ever return to the show, but here she is, back with the Doctor for the Christmas special. Steven Moffat is on glittering form. Giving us an episode filled with humor and surprise guest castings. I met Peter for the first time at Monday’s read-through, we had a laugh, and I am now excited and ready to start filming with him and the Doctor Who team. Christmas in September? Why not!”[/quote:27ywzesg] [img:27ywzesg]http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/acteurs_4/River-Song-Featured-Image.jpg[/img:27ywzesg]
Franchement, même si j'ai vraiment aimé sa saison 8, il n'a qu'à passer la main, le père Moffat, s'il ne peut pas assumer. Parce qu'en plus, la saison 7 est bien la preuve que même quand il a plus de temps, ça ne donne pas forcément quelque chose de génial (alors après, peut-être que les 50 ans sont venus un peu parasiter ladite saison, cela dit…). Il veut pas revenir, Russel T. Davis? Je comprends comment ce mec a pu lâcher la série quand on voit les trucs incroyables qu'il a pu faire...
C'est la rumeur qui persiste et qui fâche; dû à l'emploi du temps chargé de Steven Moffat (notamment très pris par la prochaine série de [url=http://www.comics-sanctuary.com/forum/sherlock-saisons-1-3-t22548.html:2swnzswy][b:2swnzswy]Sherlock[/b:2swnzswy][/url:2swnzswy]), il n'y aura apparemment pas de saison complète de [b:2swnzswy]Doctor Who[/b:2swnzswy] en 2016. Ce ne serait pas la première fois que le [i:2swnzswy]Showrunner[/i:2swnzswy] enraye la machine. En 2009, Russel T. Davis supervisait cinq épisodes spéciaux pour lui laisser le temps de préparer la cinquième saison. Deux ans plus tard, la saison six fut divisée en deux deux blocs et diffusés au début et à la fin de l'année 2011. Cette option fut réutilisée l'année suivante pour la saison 7 qui s'étala quant à elle sur deux ans (2012-2013) pour laisser le temps à la production de fêter correctement les 50 ans de la série. Depuis l'arrivée de Peter Capaldi en 2014, la série s'économise maintenant d'un épisode par an; passant d'un total de 13 à 12 épisodes. Sans être voyageur temporel, autant dire qu'on sentait venir la cassure. En attendant confirmation, la neuvième saison débutera le 19 septembre sur la chaine de la BBC.
[b:2rvv7llv]I'm the Doctor and I save People ![/b:2rvv7llv] La bande-annonce de la neuvième saison de [b:2rvv7llv]Doctor Who[/b:2rvv7llv] présentée par Steven Moffat lors du SDCC: [youtube:2rvv7llv] [b:2rvv7llv]What took you so long, old man?[/b:2rvv7llv] Le premier épisode sera diffusé le 19 septembre.
Un petit récapitulatif de ce qu'on sait déjà sur la prochaine saison de [b:2s8dzwd9]Doctor Who[/b:2s8dzwd9]: [quote:2s8dzwd9] 901-902: “The Magician’s Apprentice” & “The Witch’s Familiar,” written by Steven Moffat 903-904: Written by Toby Whithouse 905: “The Girl Who Died,” written by Jamie Mathieson and Steven Moffat 906: “The Woman Who Lived,” by Catherine Tregenna 907-908: Written by Peter Harness 909: Writer TBC (likely Mark Gatiss) 910: Written by Sarah Dollard 911-912: The Series 9 finale, written by Steven Moffat[/quote:2s8dzwd9]
La chaine BBC a posté deux photos d'un nouveau monstre qui donnera bien du fil à retordre au Docteur et à sa compagne Clara la saison prochaine. [img:1x7r9xgs]http://imageshack.com/a/img661/2313/glVT4r.jpg[/img:1x7r9xgs] [img:1x7r9xgs]http://imageshack.com/a/img633/1051/1Ikso2.jpg[/img:1x7r9xgs] Des pré-Daleks ?
[b:3iyo102k]s8ep11-12[/b:3iyo102k] : roooh, excellent diptyque de fin, qui reprend bien la thématique principale due la saison, tout en bouclant des boucles ! C'est plutôt bien foutu et ça donne envie de les revoir quasi de suite ! Y a des trucs un peu compliqués de prime abord, mais ça le fait (et puis bon, c'est fait de manière à ce que spectateurs pigent par lui-même certaines choses ... même si le coup du perso sur la table d'autopsie, je trouve ça pas très raccord dans le timing). Y a un côté Necrosha/Ultron ! D'ailleurs, je trouve que les scènes dans le cimetière avaient quelques effet un peu rétro, un peu années 70 !
[quote="soyouz":2kbg2o61][b:2kbg2o61]s8ep5-7 [/b:2kbg2o61]: j'ai beaucoup aimé le 5, assez bien fichu dans sa veine Ocean Eleven. [/quote:2kbg2o61] Je suis en train de le revoir, et je me demande si l'histoire ne crée pas un paradoxe temporel et même si le titre est "braquage temporel", j'ai quand même l'impression que cela crée un présent parallèle pour la "banquière" !
[b:39epbvf7]s8ep8-10[/b:39epbvf7] : pinaise, y a pas grand chose à jeter là-dedans ! Chacun est très différent, des thématiques fortes, des constructions variées, du Docteur comme je l'aime ! Beaucoup aimé l'Orient Express (et puis quand ça démarre par du Queen, ça ne peut pas être mauvais), mais les épisodes 2D sont très bons aussi, quand à l'histoire de l'airbag sylvicole, c'est une belle métaphore très actuelle !
[img:4ndvtdp6]http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/strips/doctor-who-williams-570x320.jpg[/img:4ndvtdp6] Arya Stark dans le Tardis ! Entre deux saisons de [b:4ndvtdp6]Game of Thrones[/b:4ndvtdp6], Maisie Williams sera l'une des [i:4ndvtdp6]guest stars[/i:4ndvtdp6] de la prochaine série d'aventures du Docteur. [quote="Steven Moffatt":4ndvtdp6]“We’re thrilled to have Maisie Williams joining us on ‘Doctor Who.’ It’s not possible to say too much about who or what she’s playing, but she is going to challenge the Doctor in very unexpected ways. This time he might just be out of his depth, and we know Maisie is going to give him exactly the right sort of hell.”[/quote:4ndvtdp6]
[quote="Tori":280pio1k] Ça n'empêche pas, mais ça gêne un peu : la référence au café qu'il est parti chercher (bon, là, c'est faible), mais également Missy ou la référence (dans l'épisode sur Robin des bois) à l'homme mécanique ou à la Terre Promise... Et j'en oublie certainement.[/quote:280pio1k] Sûrement, mais ce n'est pas impossible. J'ai beaucoup aimé ce 1er épisode, donc avec le recul, cela aurait dommage de ne pas le voir. Après, ça n'a pas pas empêcher ma femme de tout piger pour la suite ! [quote="Tori":280pio1k] J'aime bien la réplique du Dalek disant au Docteur qu'il est un bon Dalek... Ça peut le faire s'interroger sur sa propre nature. Tori.[/quote:280pio1k] Vi. le quatrième épisode va dans ce genre d'interrogation !
[quote="soyouz":3vsoslgj]Je l'ai vu tout à l'heure et je t'avoue qu'à part d'éventuelles références dans des épisodes suivants, je n'ai pas l'impression que ça t'empêche de prendre en route la série dès l'épisode 2 sans être perdu ![/quote:3vsoslgj] Ça n'empêche pas, mais ça gêne un peu : la référence au café qu'il est parti chercher (bon, là, c'est faible), mais également Missy ou la référence (dans l'épisode sur Robin des bois) à l'homme mécanique ou à la Terre Promise... Et j'en oublie certainement. [quote="soyouz":3vsoslgj]On retrouve les thématiques classiques (homme qui veut être immortel, robot qui veut être humain, du Dalek, etc ...)[/quote:3vsoslgj] J'aime bien la réplique du Dalek disant au Docteur qu'il est un bon Dalek... Ça peut le faire s'interroger sur sa propre nature. Tori.
J'ai bien aimé les 3 premiers épisodes, un peu moins le quatrième. J'ai quand même une préférence pour les deux premiers. On retrouve les thématiques classiques (homme qui veut être immortel, robot qui veut être humain, du Dalek, etc ...), du piochage dans le cinéma, ... je pense qu'on tiendra bien le rythme dans quelques épisodes, comme vous le promettez ! Et j'aime beaucoup Capaldi ! (et la nouvelle version du générique !)
[quote="Sephyroth":1azvztjn]C'est vraiment dommage, surtout vu l'importance du premier épisode pour la mise en place du nouveau Docteur. [/quote:1azvztjn] Je l'ai vu tout à l'heure et je t'avoue qu'à part d'éventuelles références dans des épisodes suivants, je n'ai pas l'impression que ça t'empêche de prendre en route la série dès l'épisode 2 sans être perdu !
Ben du coup, ils ont "trouvé" la parade puisqu'ils le proposent sur leur site internet :
[quote="Sephyroth":18bm19mf]Je pensais que cette règle sur l'interdiction des films avait été abolie, mais manifestement, seul Canal+, du fait de son statut crypté, a obtenu une dérogation.[/quote:18bm19mf] Toute la réglementation est [url=http://www.cnc.fr/web/fr/reglementation-des-relations-cinema-television:18bm19mf]ici[/url:18bm19mf]. C'est vrai que c'est très dommageable à cette saison, et je pense que France 4 aurait pu trouver une autre solution... (diffuser ce premier épisode hier soir, par exemple, ou éventuellement en deuxième partie de soirée dans la semaine... Ils auraient quand même pu, je pense, trouver un créneau de diffusion). Tori.
[quote="Le Doc":2luhwaz4]La saison 8 sera diffusée par France 4 à partir du 27 mars.[/quote:2luhwaz4]
Et pourquoi France 4 débute avec l'épisode 2 ?????
edit : voilà la réponse ! Foutue règle à la noix !
Commentaires (799)
Tori
StaffDes histoires des différents Docteurs sont sorties, illustrées par Adam Hargreaves (les Dr. First, Fourth, Eleventh et Twelfth en avril dernier, les Second, Seventh, Eighth et Ninth sont prévus pour août) [spoiler:ef81qqas][img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158465[/img:ef81qqas] [img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158502[/img:ef81qqas] [img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158472[/img:ef81qqas] [img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158519[/img:ef81qqas] [img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158526[/img:ef81qqas] [img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158533[/img:ef81qqas] [img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158489[/img:ef81qqas] [img:ef81qqas]http://images.penguinrandomhouse.com/cover/9780515158496[/img:ef81qqas][/spoiler:ef81qqas] Et si on en veut un aperçu, voici [i:ef81qqas]Dr. Twelfth[/i:ef81qqas] lu par Michelle Gomez (et animé, pour le coup) : [youtube:ef81qqas]- lun. 5 juin 2017 15:39