Critique Série TV animée Gunslinger Girl

8
Gunslinger Girl

par EmkaSan le lun. 25 mai 1970

Evitons de crier au chef d'oeuvre à la moindre série qui a des qualités où ce terme ne désignera bientôt plus grand chose. Si on sent dès le début une certaine aparentée à Noir (tueuses juvéniles, ambiance sombre), on a la bonne surpirse d'avoir un véritable rythme dans les épisodes, des dialogues conséquents et surtout sensés et intéressants. Ce n'est pas une simple série de plus où l'on met en scène des gamines avec des flingues pour plaire à un public en manque "d'action" et qui à l'impression d'avoir à faire à une série intello à cause d'une mise en scène contemplative et l'abscence de dialogue (oui... je parle de Noir). Passons outre les qualités indéniables du chara-desgin et de la musique (bien discrète) pour s'attarder sur le scénario et les personnages. J'ai personnellement été captivé par les dilèmnes qu'éprouvaient les tuteurs de toutes ces jeunes tueuses, tout autant que sur les intérogations de ces pauvres gamines, sauvées d'une mort certaine pour devenir des objets, véritables poupées conditionnées et sur-entrainées. Et pourtant, malgré ce côté sombre prédominant, on découvre à un véritable côté humain dans la présentation des sentiments, dans les souvenirs et dans les rapports entre les tuteurs et leurs protégées. Et je pense que c'est bien ce point qui ressort de cette série, non pas le côté action des missions mais au contraire le côté touchant, à la fois dure et tendre, entre des hommes confrontés plus ou moins volontairement à l'encadrement de jeunes tueuses dénaturées et ces gamines qui n'ont de but que de tuer et d'obéir, se débattant pour garder leur humanité. Une série de 13 épisodes passionnants à voir absoluments.

EmkaSan - 22 ans - emkasan@tiscali.fr

En bref

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Gunslinger Girl
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