Critique Série TV animée Samurai Champloo

10
Samurai Champloo

par ketsuo le lun. 25 mai 1970

Kenshin assez d'accord avec toi en ce qui concerne le scénario... Du moins en ce qui concerne la majeure partie des épisodes, avant d'aborder frontalement le thème du complot nationale ! Mais tout chambara ne brillait pas par un scénario en acier trempé, preuve en est des Zatoïchi, ou des films de Kurosawa... Qui sont pourtant de grandes oeuvres cinématographique. Et c'est sans exagération que je parle de cinéma, car la vision de Samuraï Champloo ne se limite peut-être pas au format TV. Lorsque la plupart des studios d'animation travaille en animation dite "limitée", Shin'Ichirô Watanabe s'en contrefout royalement et décide qu'il y'aura une réelle mise en scène !!! Ben ouais parce qu'il faut bien avouer que j'avais plus autant pris mon panard en voyant des combats depuis le Wong Fei-hung de Tsui Hark (Il était une fois en Chine en VF, matez-le !!!). 3 personnages, on peut dire que c'est pas beaucoup, mais leur traitement dans l'anime est tel qu'ils existent bel et bien, et forment un tout indissociable. Pour le côté Hip-hop bien décalé, il faut savoir que c'était déjà le postulat de départ de Watanabe d'allier musique de rue au Chambara. Les anachronismes font partie intégrante de l'anime, et c'est totalement assumé (voir et revoir l'épisode hilarant avec les taggeurs !). Comme beaucoup pas fan de ce mouvement, dans Samuraï Champloo on te sort pas du rap de fond de tiroir... Et la première partie du 14e épisode, avec flash-backs de Mugen sur la chanson d'Ikue Asazaki "Obokuri Eeumi" (la plus belle chanson du monde, ni plus, ni moins...) est un des plus grands moments de ma vie. Voilà, c'est dit.

En bref

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Samurai Champloo
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