Critique Comics Superman - Origines secrètes
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par Le Doc le sam. 16 juin 2018 Staff
Entre le "Birthright" de Mark Waid (sur lequel je reviendrai prochainement) et le "Secret Origins" de Geoff Johns, ma préférence va au second (même si Mark Waid est pour moi un meilleur scénariste que Geoff Johns...mais sa réécriture des premières années de Superman ne m'a pas vraiment emballé). "Secret Origins" c'est comme une partition déjà jouée par de nombreux artistes et à laquelle deux auteurs apportent leur propre sensibilité. C'est souvent du déjà vu/lu mais sur ce type de projet, Geoff Johns a cette particularité de savoir jouer avec des éléments emblématiques, apportant de la familiarité sans que cela soit trop éculé.
Contrairement aux versions de John Byrne et de Mark Waid, "Secret Origins" ne débute pas avec l'explosion de Krypton. Le récit s'ancre dans les plus vieux souvenirs de Clark et suit l'exploration de ses pouvoirs et de sa véritable nature alors qu'il était encore adolescent. En admirateur de l'Âge d'Argent des comics, Geoff Johns en profite pour réintégrer les débuts de Clark en Superboy et sa première rencontre avec la Légion des Super-Héros, une décision qui suit son utilisation des héros du futur dans son run de "Action Comics". Ces passages apportent quelque chose qui manquait à "Birthright", un émerveillement, des sourires mêlés aussi à un peu plus de gravité.
Autre composante de l'histoire de Superman durant l'Âge d'Argent (et de la série télévisée "Smallville" diffusée à cette période), la mini-série montre la rencontre entre Superman et son ennemi de toujours, Lex Luthor, à Smallville. Luthor a tout fait pour oublier ses années à Smallville, ce qui fait qu'il n'accorde que peu d'intérêt à Clark lorsque les deux hommes se retrouvent à Metropolis quelques années plus tard. Mais quand il s'agit de Superman, c'est une autre histoire. Les premiers exploits de Superman sont empreints de tension, alors que le héros doit faire face aux manipulations de Luthor et à la méfiance de l'armée. Encore une fois, c'est un air connu, mais l'ensemble est divertissant, grâce à un bon rythme et des scènes d'action explosives.
La deuxième moitié de la mini-série présente des ennemis comme Metallo et le Parasite et introduit le si attachant petit monde du Daily Planet, de Lois Lane à Jimmy Olsen en passant par Perry White, Cat Grant, Ron Troupe et ce gros lourdaud de Steve Lombard. Le final est une belle représentation de ce symbole d'espoir qu'est Superman. Et comme le "Superman" de Richard Donner est le film préféré de Geoff Johns, une référence directe trouve ici sa place de fort jolie manière...et l'hommage ne se limite pas qu'à cette reprise cinématographique car Gary Frank avait l'habitude de donner à son Superman le visage de Christopher Reeve !
En bref
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