Critique BD Le grand Meaulnes

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Le grand Meaulnes

par vedge le lun. 24 oct. 2011 Staff

Le dessin ressemble un peu à celui de Martin ou Chaillet, très réaliste et précis, avec en plus une interprétation ou des réminiscences qui personnalisent les atmosphères, comme ce ciel noir et chargé, dentelé, comme composé d’un patchwork de fumerolles en page 4.
On se retrouve rapidement emportés par la grâce du récit, les doux archaïsmes du langage, vers ce récit d’aventures démarrant à la préadolescence où se mêlent avec tendresse l’amitié, le mystère, l’amour.
On pourrait affubler sans contexte chacun de ces mots de majuscules.
Le dessin sert et enrichit le récit auquel il donne un univers, des paysages (l’auteur est originaire de la région où se situe le roman), des visages, sans jamais trahir le roman ni l’esprit à la fois tendre, dramatique et entier.
On voit ces enfants grandir pour devenir des hommes et des femmes perdant ça et là quelques parts d’enfance, mais gardant le sentiment d’absolu et d’exagération qui fait d’une promesse d’enfant un engagement exigeant d’adulte.
Une mise en image rigoureuse et fidèle d’un roman qui a su et sait toujours nous emporter.

En bref : illustration réussie, classique ligne claire, qui rend hommage au roman éponyme.

En bref

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Le grand Meaulnes
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