Critique Manga Vampire Host

Et un Kaori Yuki ! Un !
One shot traitant de l’intarissable thème des vampires, l’auteure met en avant une belle lycéenne (Rion) à la recherche de sa copine de classe. Le seul indice de la demoiselle, l’amène à fréquenter un club d’hôtes, le Krankenhaus, où de superbes éphèbes ont les dents longues. Et comme un mystère n’arrive jamais seul, Seo le vampire charismatique découvre une mystérieuse marque vampirique sur le cou de Rion…

J’ai trouvé cette lecture franchement moyenne. Après « Ludwig Revolution » et « Le Parfum », je m’attendais à la touche si particulière de l’auteure… et rien, ou peu. Elle arrive toujours à surprendre son lectorat avec des événements inattendus, des révélations tarabiscotées (mais toujours cohérentes) mais Vampire Host fait exception.
Le scénario est prévisible, les gags puériles et redondants, malgré une mise en scène impeccable et dynamique. On apprend rien sur les personnages (à part Rion), même Suo ne dégage rien.
Kaori Yuki a du boucler ce one shot fissa pour cause de grossesse (encore ?), et cela se sent, particulièrement pour le troisième chapitre qui frise le ridicule.

En bref, ce titre s’adresse aux fans de l’auteure. Pour les autres curieux de découvrir la patte de l’auteure, concentrez vous plutôt sur les œuvres citées plus haut.