Critique BD L'Argentine

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L'Argentine

par vedge le mer. 6 nov. 2019 Staff

Pour qui sont ces serpents …

Andreas nous propose un récit policier complexe, qui, jusqu’au bout, nous perd dans de sombres méandres pour nous éloigner du réel.

On pourrait limiter le récit aux quelques pages du début, l’enlèvement de la fille d’un homme politique de l’ombre, éminence grise de trois présidents français.

Cet enlèvement, de courte durée, sans demande de rançon, interpelle la police.

D’autant que la jeune fille s’est libérée toute seul et est rentré d’Argentine où elle s’est retrouvée, on ne sait comment.

Le dessin, comme le récit, est impressionnant. Pas de tracé de trop, ni sur les visages, ni dans les décors.

Un trait vif qui privilégie l’anguleux.

Des cases qui parlent sans texte et des personnages, ensuite, qui s’expriment en peu de mots.

La mise en page est à l’avenant, déroutante parfois, mais terriblement efficace visuellement et pour le rythme du récit.

Une histoire policière perturbante et qu’il me faudra relire pour en saisir le complet cheminement et la complexité visuelle et narrative sous ses airs de simplicité.

En bref

L’enlèvement potentiel de la fille d’un illustre homme politique œuvrant dans l’ombre, met au jour des phénomènes inquiétants et une vérité déroutante

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L'Argentine
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