Neuf :
15,95€15,95€
Retours GRATUITS
Livraison à 0,01€ lundi 1 avril dès 35€ d'achat de livres. Détails
Ou livraison accélérée demain 29 mars. Commandez dans les 40 min. Détails
La réglementation impose 3€ minimum de frais de livraison pour les commandes de livres neufs inférieures à 35€
Il ne reste plus que 4 exemplaire(s) en stock (d'autres exemplaires sont en cours d'acheminement).
Expédié par
Amazon
Vendu par
Amazon
Paiement
Transaction sécurisée
Achetez d'occasion 9,08 €
Autres vendeurs sur Amazon
+ 4,97 € Livraison
96 % positif(s) au cours des 12 derniers mois
+ 5,29 € Livraison
95 % positif(s) au cours des 12 derniers mois

Téléchargez l'application Kindle gratuite et commencez à lire des livres Kindle instantanément sur votre smartphone, tablette ou ordinateur - aucun appareil Kindle n'est requis.
Lisez instantanément sur votre navigateur avec Kindle pour le Web.
Utilisation de l'appareil photo de votre téléphone portable - scannez le code ci-dessous et téléchargez l'application Kindle.
Image indisponible
couleur :
-
-
-
- Pour voir cette vidéo, téléchargez Flash Player
Nailbiter - Tome 02: Les liens du sang Relié – Illustré, 28 septembre 2016
Options d'achat et paniers Plus
Enquête sur un passé décomposé…
L’inspecteur Nicholas Finch cherche toujours à savoir pourquoi la petite ville de Buckaroo a donné naissance à seize des plus grands serial killers des États-Unis. Mais sa quête de vérité est jonchée de cadavres… Il y a manifestement des forces occultes à l’œuvre qui ne veulent pas que les secrets de Buckaroo et son passé meurtrier soient révélés. Et c’est Nailbiter lui-même qui va se retrouver à nouveau sous le feu des projecteurs !
Avec Nailbiter, Joshua Williamson (Ghosted) et Mike Henderson (Venom, TMNT) portent une réflexion sur le phénomène des serial killers aux États-Unis à travers un thriller haletant, mêlant le mystère de Twin Peaks à l’horreur de SE7EN. Nailbiter a été élu par le magazine USA Today meilleur comics d’horreur 2014.
- Nombre de pages de l'édition imprimée128 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurGlénat BD
- Date de publication28 septembre 2016
- Dimensions17.3 x 1.4 x 26.5 cm
- ISBN-102344017666
- ISBN-13978-2344017661
Produits fréquemment achetés ensemble

Quels sont les autres articles que les clients achètent après avoir regardé cet article ?
Description du produit
Biographie de l'auteur
Joshua Williamson vit à Portland, Oregon. Il est le scénariste et créateur de plusieurs séries chez différents éditeurs : Dear Dracula, Masks and Mobsters, Ghosted, Nailbiter et Birthright. Il scénarise également Captain Midnight chez Dark Horse et Robocop chez Boom! Studios.
Mike Henderson est un dessinateur américain. Il a travaillé sur les adaptations en comics de Escape from New York (Boom! Studios) et Ghostbusters (IDW). Avec Joshua Williamson, il réalise les séries Masks and Mobsters et Nailbiter.
Détails sur le produit
- Éditeur : Glénat BD; Illustrated édition (28 septembre 2016)
- Langue : Français
- Relié : 128 pages
- ISBN-10 : 2344017666
- ISBN-13 : 978-2344017661
- Poids de l'article : 588 g
- Dimensions : 17.3 x 1.4 x 26.5 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 240,097 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 1,143 en BD Policier et Suspense
- 18,496 en Comics
- Commentaires client :
Commentaires client
Les avis clients, y compris le nombre d’étoiles du produit, aident les clients à en savoir plus sur le produit et à décider s'il leur convient.
Pour calculer le nombre global d’étoiles et la ventilation en pourcentage par étoile, nous n'utilisons pas une simple moyenne. Au lieu de cela, notre système prend en compte des éléments tels que la date récente d'un commentaire et si l'auteur de l'avis a acheté l'article sur Amazon. Les avis sont également analysés pour vérifier leur fiabilité.
En savoir plus sur le fonctionnement des avis clients sur Amazon-
Meilleures évaluations
Meilleures évaluations de France
Un problème s'est produit lors du filtrage des commentaires. Veuillez réessayer ultérieurement.
J'ai pas envie de spoiler l'histoire certains commentaires ici en dit un peu trop.
Sachez juste que le scénario est vraiment une merveille en tournant dans certains effets de mystiques même si il reste à 100% dans l'horreur.
J'ai hâte de lire le tome 3 et de voir vers quoi il va nous emmener.
Il s'agit d'une série à suivre et nous ne savons pas encore combien il y aura de tomes en tout.
Le premier tome était une réussite tous azimuts et avait positionné la barre très haut. Aussi jouissif pour tous les amateurs de polar que pour les fans d'histoires de serial killers, il était construit sur une intrigue diabolique qui menait le lecteur par le bout du nez, en changeant radicalement l'orientation du récit à chaque fois que l'on pensait en avoir dénoué les fils.
Ce second tome est probablement un ton en dessous, notamment parce qu'il se lit trop vite, et surtout parce qu'il ne fait guère avancer l'histoire. A ce stade de la série, nous avons compris que Joshua Williamson jouait avec nos attentes et qu'il s'amusait à nous balader au gré des fausses pistes. Il ne faudrait donc pas trop abuser des bonnes choses, car elles pourraient devenir lassantes !
Ceci étant dit, on reste dans le haut de gamme et j'ai toujours l'impression d'avoir dégotté là l'une des meilleures séries du moment, pleine de ressources, portée par un script joyeusement imprévisible.
Les deux premiers chapitres forment une sorte une récréation puisqu'ils développent chacun une petite histoire autonome, avec un personnage principal à chaque fois, que nous ne connaissions pas encore et qui ne devrait pas revenir par la suite.
Cela commence avec la jeune Mallory, une adolescente enceinte venue accoucher à Buckaroo dans l'espoir que son enfant à naitre devienne un tueur en série ! La jeune femme voit ainsi l'occasion de devenir célèbre.
Nous assistons ensuite à l'arrivée du scénariste Brian M. Bendis, en quête d'un sujet pour ses comics, naturellement attiré par cette ville à la sinistre réputation. Le bonhomme est l'un des scénaristes phares de l'éditeur Marvel Comics depuis dix ans (dans la réalité autant que dans cet épisode de la série Nailbiter). Il a par exemple écrit plusieurs best-sellers, comme les séries Daredevil et, au moment de la publication de Nailbiter #7, All New X-men . Mais il a également écrit des comics indépendants très estimés, comme la série Powers , à laquelle Joshua Williamson semble vouloir rendre hommage à travers cette idée incongrue consistant à introduire un scénariste réel dans une fiction lui étant étrangère.
Ces deux épisodes se lisent avec beaucoup de plaisir. Mais ils ne constituent qu'un intermède au niveau de l'intrigue principale, qui reprend avec l'épisode #8.
Trois épisodes, c'est donc très court lorsqu'il s'agit de faire avancer une histoire que l'auteur prend un malin plaisir à ne pas faire avancer ! Ainsi, tous les éléments dévoilés ne sont que des facteurs qui viennent s'ajouter aux précédents dans la perspective de nous empêcher d'élucider le mystère de Buckaroo, la ville aux seize tueurs en série qui en abrite en réalité peut-être bien davantage !
Effectivement, Joshua Williamson ne cesse d'amonceler les liens qui semblent unir les serial killers du coin depuis des décennies. Ce faisant, il étoffe son intrigue qui ressemble de plus en plus à une toile d'araignée grossissant sans cesse, comme si l'araignée qui tisse ses fils n'arrêtait pas d'en ajouter au fur et à mesure ! Et cette histoire d'abeilles en perdition n'est au final qu'une des données supplémentaire venues épaissir le mystère...
Mais ce qui fait le sel de l'ensemble, c'est le sous-texte qui habite la série depuis le début, où plane une critique virulente de la société américaine. Le scénariste marche alors sur les traces de Stephen King en se focalisant sur la critique sociale par le biais des petites villes, où l'équilibre fragile flanche à la première manifestation paraissant surnaturelle, où les aspects négatifs de la nature humaine en général sont exacerbés face à la moindre perturbation sortant de l'ordinaire du quotidien…
Le dessin de Mike Henderson montre ici quelques signes de faiblesse, notamment en ce qui concerne les détails, qui auraient tendance à s'amenuiser, limitant parfois l'immersion du lecteur dans l'atmosphère humide et inquiétante de la ville de Buckaroo. Cependant, il suffit de voir le travail d'un autre dessinateur (un court épisode bonus en fin de recueil) pour mesurer à quel point les personnages de la série lui appartiennent corps et bien, notamment Edward Charles Warren, le fameux "Nailbiter". La série sans Mike Henderson n’aurait donc probablement pas la même saveur...
Épisode 6 - Alice rencontre Mallory (une jeune femme à quelques jours d'accoucher) venue à Buckaroo dans l'Oregon, spécialement pour que son enfant y naisse et devienne quelqu'un de connu, en l'occurrence un tueur en série. Il s'avère que Mallory est une personne un peu troublée. Épisode 7 - Brian Michael Bendis (un scénariste de comics) effectue un séjour à Buckaroo pour y recueillir du matériel afin de nourrir ses prochains scénarios. Il bénéficie d'un entretien détendu avec Edward Warren, le supposé tueur en série appelé Nailbiter.
Épisodes 8 à 10 - La situation se complique à Buckaroo. Plusieurs journalistes sont arrivés sur les lieux, en quête de sensationnalisme. Le révérend Fairgold commence à rassembler la population autour de lui, en faisant observer l'inefficacité de la shérif Sharon Crane, et la nécessité pour la communauté de se ressouder, en commençant par surveiller ses voisins et signaler tout activité suspecte. Nicholas Finch (l'enquêteur de la NSA) a retrouvé l'apiculteur du coin (il s'était fait piqué par une abeille en arrivant à Buckaroo) et lui rend visite. L'entretien est tendu. Thomas Crowe (le conducteur du car de ramassage scolaire) a décidé de prendre une initiative.
C'est avec impatience que le lecteur se plonge dans ce deuxième tome, suite au premier où les auteurs avaient preuve d'une maîtrise malicieuse, des codes du thriller et des conventions narratives associées aux tueurs en série. Les 2 premiers épisodes prouvent qu'ils n'ont rien perdu de leur malice : cette ville attire d'étranges détraqués. En découvrant Mallory, le lecteur se dit qu'il aurait dû y penser (une attirance perverse et morbide), ce qui n'empêche pas le scénariste d'emmener le récit dans une direction inattendue. Comme dans le premier tome, il montre au lecteur qu'il connaît les clichés du genre, qu'il est capable de les utiliser et de s'en servir pour nourrir son récit, tout en leur rendant du sens.
Le deuxième épisode commence comme une parodie. Les auteurs mettent bel et bien en scène Brian Michael Bendis, le scénariste phare de l'éditeur Marvel au cours des années 2000 et 2010. Cet épisode constitue le pendant de l'épisode 7 de la série Powers (présent dans le recueil Powers, Tome 3 : ) dans lequel Warren Ellis (un autre scénariste de comics) effectuait une ronde dans la voiture des 2 personnages principaux pour une immersion terrain afin de savoir ce dont il parle dans ses comics.
Dans un premier temps, le lecteur se dit qu'il s'agit d'une moquerie facile vis-à-vis de Bendis. Il change d'avis en cours d'épisode quand il constate que Joshua Williamson s'inspire des dialogues naturalistes à la Bendis le temps de 2 séquences. Il constate également que Mike Henderson rend hommage aux mises en page conçues par Bendis et Michael Avon Oeming pour la série Powers (à commencer par Qui a tué Retro Girl ? ). Ça commence avec 2 pages de 17 cases chacune dans lesquels Bendis recueille l'avis des autochtones (le lecteur attentif reconnaît parmi eux Alan Moore indiquant que nous sommes tous connectés). Ça continue avec un dessin en double page, dans lequel les questions et réponses de Bendis et Warren s'entremêle. Le lecteur est conforté dans son impression qu'il s'agit d'un hommage (et non de tourner Bendis en dérision) dans la scène finale où un personnage vient se faire dédicacer le numéro 7 de Powers.
Contrairement à ce qu'il semble ces 2 épisodes ne sont pas des bouche-trous en attendant de revenir à l'intrigue principale. Le concept de la série repose sur cette ville où sont nés 16 tueurs en série ; elle est donc un personnage à part entière. Ces 2 épisodes permettent de continuer de faire connaissance avec elle et de continuer de l'explorer. De manière organique et fluide, le scénariste emmène le lecteur aux abords de la ville, dans un parc public où jouent des enfants, puis revient dans les souterrains découverts dans le premier tome. La suite permet de découvrir une nouvelle maison isolée, ainsi que de faire quelques pas dans les bois.
Tout au long de ces 5 épisodes, le lecteur apprécie également le développement des personnages. Il n'a pas accès à leur flux de pensées, mais il les voit interagir. Alice continue de proposer son aide, sans pour autant être servile ou gentille. Il est visible qu'il y a un sentiment mélangé de colère et de peur qui couve en elle, ne serait-ce qu'au vu de la façon dont elle s'en prend au révérend Fairgold en public. Nicholas Finch n'est toujours pas un enfant de chœur, avec également une forme de colère dont il se sert avec froideur. Joshua Williamson joue sur l'anticipation du lecteur pour mieux le surprendre. Alors qu'il s'attend à ce que l'antagonisme entre Finch et l'agent Abigail Barker du FBI prenne de l'ampleur, il apparaît que leur relation se développe d'une autre manière. Le révérend Fairgold (le père d'Hank) est immédiatement antipathique, sans pour autant que le scénariste abuse du cliché de l'homme d'église à son encontre. Il est même d'autant plus redoutable qu'il est un orateur chevronné et qu'il propose des actions de bon sens. Il suffit de quelques pages pour la motivation de Thomas Crowe (le conducteur du car de ramassage scolaire) devienne consistante et plausible. Williamson asticote avec malice (presque méchanceté) la shérif Sharon Crane, simplement en exposant son inefficacité devant les administrés qui l'ont élue. En quelques cases, le lecteur ressent de l'empathie devant le désarroi de cette femme qui a pourtant la tête sur les épaules.
Outre toutes ces qualités bien réelles, le récit continue d'être avant tout un thriller haletant, alors même que le lecteur tourne les pages à son propre rythme. Le lecteur a bien compris que personne n'est à l'abri, que l'étrangeté bizarre est coin de la page, que les meurtres ignominieux vont continuer et que l'auteur s'amuse comme un petit fou à le titiller. En particulier il avance l'auto-surveillance comme une idée de bon sens pour que la communauté délaisse la position de victime pour se prendre en main et agir pour assurer sa propre sécurité, tout en montrant immédiatement les dérives de cette pratique. Il agite sous le nez du lecteur 2 nouvelles pistes potentielles pour expliquer l'existence de tant de tueurs en série dans cette petite ville de l'Oregon.
Les planches de Mike Henderson plongent le lecteur dans un monde pas tout à fait assez substantiel, comme si le budget pour les décors n'avait pas toujours été suffisant. Le lecteur sait toujours où il se trouve. Certaines localisations sont représentées dans le détail : la chambre d'Alice, le parc public avec les jeux pour enfants, la grande pièce à vivre de la maison de l'apiculteur. D'autres sont représentées de manière plus sommaire, mais très bien habillées par la mise en couleurs d'Adam Guzowski. C'est en particulier le cas de la forêt environnante ou de l'orée des bois. Il n'est pas possible d'identifier les essences des arbres, mais les camaïeux donnent l'impression de la composition chromatique propre aux feuillages et aux troncs, ainsi que la bonne tonalité de luminosité. Le lecteur ressent l'impression de la présence des arbres plus ou moins éloignés. Par moment, les couleurs ne suffisent pas à étoffer les dessins, comme par exemple la pièce dénudée en sous-sol de la maison de l'apiculteur, ou encore les rives lisses du lac artificiel. Fort heureusement ces occurrences sont minoritaires dans ces 5 épisodes.
Mike Henderson trace des traits de contour présentant quelques irrégularités, ce qui confère un aspect plus spontané au tracé, moins poli. Les personnages présents au tome précédent ont conservé leur apparence, facilement reconnaissable, les nouveaux le sont tout autant. Il représente Brian Michael Bendis avec une certaine fidélité, tout aussi chauve, un peu plus jeune et un peu moins empâté. Les expressions des visages transcrivent bien les émotions des personnages, en étant parfois un peu exagérées, sans en devenir caricaturales.
La mise en scène s'avère sophistiquée, qu'il s'agisse du découpage des planches, des angles de vue ou des moments qui sont représentés. Alors même que l'artiste ne peut pas imposer le rythme de lecture (pas comme dans un film), il réussit à surprendre le lecteur par une image choc sans être gore ou photoréaliste (une seringue plantée dans la joue, dont l'aiguille traverse la langue, on est bien dans le genre horreur). Il sait faire monter la tension narrative par une mise en scène adaptée, par exemple Bendis se promenant dans les souterrains, avec la seule lumière de son téléphone pour s'éclairer. Il arrive à rendre visuellement plausible la plupart des séquences du scénario, même quand l'auteur privilégie l'effet à la crédibilité (une personne cachée sous le lit de Shanon Crane). Il n'y a le déménagement trop rapide d'une maison qui ne colle pas visuellement.
Ce deuxième tome s'avère tout aussi retors que le premier, avec un thriller horrifique original, conçu par un scénariste maîtrisant les conventions du genre et les mettant au service de son récit tout en faisant de discrets clins d'œil au lecteur pour qu'il reste sur ses gardes, mis en scène par un dessinateur habile. Joshua Williamson, Mike Henderson et Adam Guzowski se jouent du lecteur avec habileté, avec une intrigue dont le premier degré tient la route, une horreur qui prend plusieurs formes narratives, et qui taquine plusieurs aspects de la condition humaine. Il ne s'agit pas d'une analyse pénétrante et profonde, mais le récit met en scène des peurs révélatrices.