Critique Jojo's Bizarre Adventure - Jojolion 7

Après un sixième tome alarmant vecteur de gros doutes chez le lecteur, Jojolion revient enfin sur le devant de la scène par le biais d'un nouveau volume ayant fort à faire afin de répondre aux attentes.

Ainsi, exit l'insupportable Yasuho et bonjour Josuke qui orchestre pour notre plus grand plaisir son retour. Ce dernier étant quasiment absent de notre précédente lecture. Ceci se révèle déjà un bon point étant donné qu'à l'instar des autres parties la plupart des compagnons de notre héros sont insipides. En outre, Josuke est toujours autant intéressant à suivre, je vois en celui-ci un brillant mélange entre la classe de Giorno et le côté sang chaud de Josuke période Diamond is Unbreakable. Une sorte de cocktail explosif faisant l'affaire à chaque page.

Néanmoins, si ce chapitre désire réellement atteindre des sommets comme ses grands frères, il se devra de proposer des acolytes charismatiques et intéressants à son héros. Caractéristique qui est à bien des égards l'une des forces de Jojo's Bizarre Adventure. Heureusement, ce huitième volume laisse cette fois-ci entrevoir une amélioration de ce côté.

Nous voilà donc en compagnie de Norisuke, personne mystérieux et égayant notre intérêt depuis les prémices de cette huitième partie. Celui-ci devant alors répondre aux questions de notre protagoniste qui est bien conscient que quelque chose ne tourne pas rond au sein de la famille.

Révélations comme informations importantes seront distillées, et c'est bon ! L'intrigue traînant en longueur depuis trop longtemps. Seulement, le plus intéressant sera la formation d'un duo unique. Vous l'aurez compris, Josuke et Norisukedevront s'allier afin d'affronter un ennemi terriblement puissant. Déboulant sur un combat intense remémorant les heures de gloire de l'œuvre, et mettant en avant toute l'ingéniosité de son auteur au-delà de faire évoluer la mythologie de son récit. À savoir également si la forme de cet adversaire n'est pas un clin d'œil à un grand antagoniste d'une autre partie.