Critique My Hero Academia 11

Véritable déchaînement de coups de poings comme pieds, de giclées de sang et d’autres preuves d’un affrontement acharné, ce onzième tome est assurément bluffant dès ses premières planches. Mettant alors en opposition sur plus de 100 pages notre charismatique All Might face à son plus intime ennemi. Le terrible All For One

Présenté rapidement au sein du neuvième volume, cet antagoniste s’impose clairement comme un adversaire de taille pour notre héros souriant. Étonnamment puissant grâce à un alter aux effets dévastateurs, ses attaques se traduisant par le mélange de plusieurs pourvoir étonneront toujours un peu plus le lecteur. Seulement, la véritable claque ici est de voir avec quelle facilité celui-ci met à mal le numéro un des héros. 

Visuellement violent, le combat sera avant tout la confrontation d’une haine commune, chacun ayant au préalable une raison de détester et vouloir détruire l’autre. Un procédé intelligent qui permettra à Horikoshi de développer et humaniser ses personnages. Cela sera également l'occasion d’en apprendre plus sur le passé de ces rivaux, et quelques révélations chocs sont au rendez-vous !

Évidemment, même si le scénario est donc encore de qualité et promet déjà une suite haletante, c’est vraisemblablement la patte graphique de Kohei qui déboîte la mâchoire du fan. Que c’est beau, mais diablement beau, les planches sont énormes et le combat se révèle être un véritable plaisir pour les yeux. Il est possible de ressentir la détermination chez All Might et All For One. Bref, une bombe révélatrice du talent de son auteur lorsqu’il est question de proposer des affrontements explosifs. 

Une fois la tempête passée, l’oeuvre revient sur des bases plus classiques et distille quelques éléments d’intrigue intéressants. Le tout englobé par des scènes et plusieurs informations importantes pour la suite des aventures. Revoir un certain personnage est rassurant en plus d’être vecteur de questions. Malheureusement, en dépit de solides atouts, cette partie a la lourde tâche d’arriver après le meilleur combat de la série d’où un petit sentiment de lassitude vers la fin de ce nouveau tome.

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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