Critique The Ancient Magus Bride 7

Le tome le plus haletant depuis le début de la série. Tous les personnages ou presque rencontrés jusqu’ici sont réquisitionnés pour tenter de sauver des dragonneaux braconnés et mis en danger.


Après, une scène de jalousie d’Elias qui met subrepticement de mauvais poil notre mignonne Chise, celle-ci par inadvertance découvre son talent caché. Douce vengeance inconsciente, Elias en prend pour son grade et voyage dans les bras de Morphée durant quatre jours. Ce qui interpelle d’une certaine façon. On a l’impression tout de suite que les rôles entre la belle et la bête se sont inversés. Chise prend l’ascendant sur Elias, elle le mène par le bout du nez, tout le monde s’en rend compte, Ruth le premier. J’ai pour ma part presque décelé un changement de personnalité chez Chise, elle apparaît tout à coup beaucoup plus affirmée, téméraire et étonne par sa prise d’initiatives qui surpasse celle d’un groupe pourtant chevronné. J’avoue avoir été quelque peu déroutée.


Passé cette nouveauté, la tension monte crescendo, tous les pions se mettent en place, l’action se prépare.


Deux dragons ont été volés au pôle Nord, ceux placés sous la garde de Lindel. Leur espèce est protégée et par conséquent très prisée sur le marché noir. Pas de temps à perdre à tergiverser, il faut s’activer. Le collège dédié aux magiciens et qu’élude ostensiblement Elias depuis quelques temps, réunit ses troupes. Deux nouveaux personnages dont le très loufoque Tory, apparaissent. L’occasion de voir sous un nouveau jour Renfred. Ah les ravages de l’alcool...Langue tirée Elias refuse catégoriquement au départ de s’y mêler mais le caprice passionné de Chise a raison de son mauvais caractère, et il lui cède comme d’une mauvaise habitude.


On croit deviner qui est l’ennemi. Cartaphilus, être énigmatique et sadique, or si sa rencontre fortuite et étrange avec Chise signifie qu’il est réellement le Joseph de la Bible réincarné, ressuscité ou juste immortel, je suis curieuse de savoir comment Kore Yamazaki va mêler religion et magie par la suite. Au commencement il n’y avait rien… ou peut-être y avait-il Elias, mais de quel côté de la branche des Sephiroth (la Kabbale) pourrait-il descendre ? Bon, O-K, j’extrapole puissance 1000, mais ce tome a mis mon cerveau en ébullition, plusieurs portes s’érigent mais restent closes avec des gros points d’interrogation dessinés dessus. L’impatience se fait ressentir et il va falloir ronger son frein en attendant la suite.


Comme d’habitude, on en prend plein les mirettes, la magie opère, on voyage au pays des rêves, et aussi dans le monde réel. Le cadre de Londres nous donne envie de siroter un bon thé. Elias est toujours aussi protecteur, un brin possessif, et on aimerait lui retirer sa voilette quand il perd le contrôle de son apparence afin de confronter son visage. Chise, quant à elle, est continuellement dans l’excès de bien faire. Sur ce plan-là, elle n’apprend rien. Elle met sa vie en danger, sans se soucier des conséquences, ce qui je l’avoue commence très légèrement à m’agacer. Aider les autres c’est bien, mais si c’est pour créer de nouveaux problèmes ensuite, y’a pas grand intérêt. Chise dit toujours oui à toutes les mises en garde d’Elias et de Ruth sauf qu’au final, elle fait tout l’inverse. Un schéma répétitif qui me donne l’envie de la houspiller sévèrement. Alors, j’espère que l’auteur ne va pas s’entêter dans ce sens et la faire évoluer vite et mieux.

KssioP

Continuellement l'esprit ouvert, je n'exclue aucun genre si ce n'est peut-être le genre guimauve ou Arlequin. J'aime cependant ce qui est différent, ce qui surprend. Rêveuse dans l'âme et aventurière chevronnée avec une manette en main, ma table de chevet se couvre de mangas, de romans, de cd's et d'une feuille de papier. Et bien souvent aussi d'un biscuit accompagné d'un thé car lire c'est certes bien mais avec confort et gourmandise c'est juste parfait.
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