Critique Berserk
Au risque de spoiler les moments clés de l'histoire et encore plus le caractère pragmatique de Guts, je préfère me limiter à un synopsis très maigre. Et même si je vous avais balancé la fin du trente-huitième tome, il faudrait être fou (ou peut-être trop jeune) pour ne pas lire "Berserk".
Ce n'est pas nouveau, mais j'aime ajouter ma pierre à l'édifice en criant sur les toits que ce manga est une putain de tuerie et classe son auteur, Kentaro Miura, au rang des dieux du manga. Tout y est parfait; découpage chiadé, univers grandiose, atmosphère sublime et omniprésente, rythme effréné, développement des personnalités intéressant et un dessin... Mais que dire du dessin à part que tout y est monumentalement sublime ?
Je préfère attendre une année pour lire un tome plutôt que de passer à côté de planches d'une qualité aussi rare. Je n'ai rien vu de tel auparavant. A aucun moment le chara-design n'est ridicule et pourtant il y a de tout dans berserk. Les créatures y sont hallucinantes, écœurantes, terrifiantes. Les costumes d'époque (j'imagine de notre histoire) sont magnifiques et représentés avec détails tout comme les décors qui finiront par vous achever sous cette pluie d'encre et de trames.
Comme certains l'ont déjà dit : Berserk, c'est la vie.
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