Critique Sherlock 2

Nouveau tome de Sherlock, nouvelle enquête!


 


Après un premier volume fort plaisant et d'une fidélité à toute épreuve à son support d'origine, le second poursuit sur la même lancée. Au menu, suivi du script au poil de c*l près et scénario soigné.
A noter qu'il est parfaitement possible de commencer par ce tome sans avoir lu le précédent, enquête indépendante oblige. En revanche, la toute fin de celui-ci esquisse ce qui deviendra le fil rouge de la série ; difficile donc de le lire comme un one-shot, même si l'intrigue principale y est bien évidemment bouclée.



Une histoire de casse-tête chinois


 


C'était une enquête plutôt banale qui attendait Holmes et Watson : deviner comment le bureau hermétiquement fermé d'un banquier a pu être vandalisé... Mais lorsqu'un meurtre maquillé en suicide vient complexifier l'affaire, et en y mêlant d'étranges tags, rien ne peut faire plus plaisir à Sherlock Holmes ! Quel rapport peut-il bien y avoir entre un banquier et un journaliste, tous deux assassinés après avoir été prévenus par ces mystérieux graffitis ? A priori aucun, et c'est ce que Holmes et Watson devront s'efforcer de découvrir.


 


Le rythme de cette seconde enquête est meilleur que le premier. Les déductions s'enchaînent, les éléments apparaissent de façon logique, ponctuées des habituelles touches d'humour en grande partie dues au caractère facétieux de Sherlock, toujours très bien retranscrit sur le plan graphique.


Du moins jusqu'à ce que le hasard s'en mêle, et ne mette les deux compères sur la piste de la jeune historienne aperçue au tout début... Certes, l'enquête était bien vouée tôt ou tard à devoir établir un lien entre elle et le reste, mais de façon aussi fortuite, la chance a quand même des limites !


 


Pour le reste, le développement de l'histoire peut sembler plutôt rapide, et l'on ne voit pas défiler les presque deux-cent pages du manga.


 


Une adaptation toujours aussi réussie et fidèle


 


Graphiquement, rien n'a changé depuis le premier volume : si un soin énorme a été apporté à Sherlock et à ses expressions faciales, on reconnaît toujours aussi peu Martin Freeman/Watson, même si on commence à s'y faire.


Enfin, les décors semblent enfin plus présents, et d'ailleurs magnifiquement détaillés.


Côté mise en scène, c'est toujours aussi dynamique et efficace, presque cinématographique, à tel point que l'on se demande si Jay n'a pas effectivement bossé à partir du storyboard de la série.


Bref, de ce côté-là, rien à redire ou presque.


 


L'objet-livre


 


Kurokawa sous gratifie une fois de plus d'une jaquette satinée rehaussée d'un lettrage en incrustation argentée. C'est sobre, efficace. L'ouvrage commence par quatre pages couleurs (incluant le sommaire...) et une illustration bonus, fort jolie d'ailleurs, se cache sous la jaquette.


Je n'ai pas retrouvé les soucis d'impression clairette du tome précédent (un bon point!), en revanche certains problèmes de bords perdus sont toujours présents, mais c'est chipoter.
En bref, le manga Sherlock sera du plus bel effet dans votre bibliothèque, même si son grand format le rend aussi difficile à caser dedans qu'à tenir pour les petites mains ^^

Pois0n

http://twitter.com/Svetlana_Mori Auteur de romance fantasy et paranormal romance. Photographe amateur, amoureux de musique hardstyle, gameur, dolleur, ayant vendu son âme à Domino's pizza.
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