Critique Telle que tu es 5

Kaname Hirama continue sur sa lancée avec ce cinquième volume de « Telle que tu es ». Le postulat original de départ – l’héroïne a des rondeurs que n’ont pas les personnages principaux féminins « classiques » - reste pour le moment assez peu exploité, hormis lors de rares petits passages, en général humoristiques, comme lorsque les camarades de Tagami lui présentent des filles de magazines pour tenter de comprendre ses goûts…

 

Si, bien entendu, les rondeurs de Tsumugi planent régulièrement au-dessus du récit, la série s’oriente de plus en plus vers un shôjo à la trame classique, avec une histoire d’amour qui progresse lentement sur fond de péripéties lycéennes tout aussi classiques. Ce 5ème tome donnera donc à voir la naissance, très légère, du fameux triangle amoureux, les premiers résultats des tests en vue des examens d’admission à l’université, un léger rapprochement suite à un petit coup de fatigue de notre héroïne et, surtout, les premiers signes de jalousie chez nos héros, avec ce que cela engendre comme questionnements sur ses propres sentiments.

 

Graphiquement, la mangaka ne propose là aussi pas un style hors normes mais l'ensemble reste très convenable, avec des visages expressifs et un trait qui s'adapte à l'atmosphère du moment. Pas de coup d'éclats, mais aucun accroc majeur à déplorer.

ivan isaak

Passionné de mangas, lecteur de Jules Verne, David Gibbins et Stephen King.
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