Critique Dance with devils 1

L'histoire


En général


Cette histoire se déroule dans un lieu empreint de nostalgie, la ville de Shikô. C'est dans cette cité que vit Ritsuka Tachibana, une jeune fille en première au lycée Shikô. Elle mène une vie paisible avec sa mère, attendant avec impatience les prochaines nouvelles de son frère Lindo, parti étudier en Angleterre. Un jour, elle est convoquée par Rem Kaginuki, le délégué du comité des élèves, qu'elle considère comme un modèle. Elle fait alors une étrange rencontre dans la troisième bibliothèque où le comité a l'habitude de se rassembler. Des démons, des vampires, des exorcistes... Elle va découvrir un livre, le « Grimoire interdit », et son univers va s'en trouver chamboulé à jamais. Qui sont ces êtres ? Des humains, ou des démons ? Voici l'histoire d'une jeune fille qui va devenir le fruit du désir des démons...


Dance with devils est une sorte de Harem inversé, dans lequel Ritsuka est au centre de l'attention. Mais en réalité, l’œuvre ne se limite pas seulement à ça et je dois bien avouer qu'il y a tout de même un scénario derrière cette romance.


Déjà, il y a en effet un certain enjeu démon/exorciste qu'on a pu voir dans de nombreuses œuvres, plus axées vers un public masculin. Cette fois-ci, ces fameux démons sont des beaux gosses qui font baver toutes les filles et ils en jouent, car derrière leur sourire charmant se cachent des démons. Et c'est d'ailleurs de cette façon que notre héroïne va devoir se confronter au comité de son établissement, géré par un groupe de démons qui semblent s'intéresser tout particulièrement à cette jeune fille...


Le fameux grimoire interdit, peur de tous les êtres maléfiques semble être entre les mains de la famille de Ritsuka. Et c'est ça qui lui attire la convoitise de tous les membres du comité, ou du moins, en apparence...


Si je devais donner mon avis sur cette œuvre, je dirais que c'est pas mal, j'ai apprécié. Mais en soi, ça n'a rien d'exceptionnel, on peut passer à côté sans n'avoir rien loupé. Déjà, j'ai beaucoup de mal avec les harem de base, car il faut l'avouer, ce n'est pas très crédible... Certes, il y a l'enjeu du grimoire, mais on constate très rapidement qu'ils s'attachent tous à Ritsuka, et veulent tous se l'approprier. Elle est considérée comme un objet, la petite chose humaine qu'il faut protéger. Un petit peu énervant à force... Mais on sent qu'elle a du caractère et que ce n'est pas la jeune femme frêle totalement « in love » du bad boy par excellence.


Puis, il y a tout de même quelques points positifs. Notamment la dynamique, avec quelques « combats » qui nous sortent un peu de nos habituelles romances. D'ailleurs, pour parler des combats, tout se fait en chanson, c'est une sorte de comédie musicale. Je dois avouer qu'au début, j'aimais plutôt l'idée, c'était innovant et les musiques n'étaient pas trop mal. Mais à force, c'est un peu trop présent et il n'y a pas de réels combats comme on en voit dans Tokyo Ghoul par exemple... C'est d'ailleurs à cause de ça que beaucoup de personnes ont arrêté la série. Je pense que l'histoire ne s'y prêtait pas, tout simplement. Ça décrédibilisait le tout et c'est fort dommage.


Les personnages


Ritsuka est une jeune fille qui n'a rien à envier aux protagonistes féminins qu'on a l'habitude de voir dans les romances. Elle a quand même du caractère, sait tenir tête aux garçons de son entourage et ne devient pas agaçante au fur et à mesure. Même si le fait qu'elle désobéisse autant à son frère qui fait tout pour la protéger m'a soûlé. Qui, à part une inconsciente, retournerait au lycée rejoindre les démons alors qu'elle est en danger à leurs côtés ?


Surtout que son frère, un exorciste, a construit toute sa vie dans l'unique but de la protéger. C'est sûrement mon personnage préféré de l'anime, déjà parce qu'il a les cheveux rouges mais aussi pour son caractère à la fois protecteur et mystérieux. C'est vraiment le genre de personnage que j'apprécie, bien plus que ceux du comité par exemple qui ont des personnalités assez classiques dans l'ensemble.


Car même si leur côté démon leur donne de l'originalité, ce n'est pas suffisant pour « s'échapper » des personnages classiques de ce type d’œuvre. Ils restent assez prévisibles et n'apportent rien à la série en tant que tel. C'est dommage car ils prennent tellement de place à l'écran que ça peut en devenir barbant.


L'animation


En général


L'animation dans son ensemble reste assez classique. Rien de transcendant, c'est le type d'animation qu'on a l'habitude de voir : des plans rapprochés plutôt bien réalisés à contrario des plans dits éloignés qui sont beaucoup moins maîtrisés. J'ai tout de même apprécié la manière dont c'était fait lors des scènes de chant, avec pas mal de petits détails qui rendaient le tout tout à fait agréable, malgré la chanson qui donnait parfois envie de se tirer une balle dans la tête...


OST


Les musiques, en veux-tu en voilà, ne sont pas terribles. S'il y en avait moins, ça aurait pu rester supportable, mais là, avec l'accumulation, il m'est difficile de les apprécier......... D'autant plus que les chants en anglais de la part de japonais, non merci, leur accent à s'en arracher les dents ça va deux minutes.

Niwo

Grand fan de philosophie et de psychologie, je préfère les séries assez profondes avec une certaine maturité. Je lis des mangas depuis ma tendre enfance et depuis je n'ai jamais arrêté de m'y intéresser. J'ai besoin qu'on me force à réfléchir et remettre en cause la société dans laquelle on vit pour réellement apprécier une oeuvre (Inio Asano entre autres.).
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