Critique Cheeky love 1

Amoureuse de Kido, le capitaine de l'équipe de basketball de son lyçée, Yuki intègre le club en tant que manager afin de pouvoir rester proche de l'homme qu'elle aime. Malheureusement pour elle, le jeune emmerdeur de première année qu'est Naruse décide de rejoindre rejoint l'équipe qui, après avoir appris les sentiments de la belle envers le beau et grand capitaine, décide de l'embrasser et d'avouer ses sentiments de manière assez directe. Amour sincère ? Asticotage gratuit ? Rien ne va plus pour Yuki qui ne sait plus où donner de la tête. 

Dès le départ le ton est donné et ça va très vite. Globalement ça se roule des pelles assez rapidement et l'héroïne va très vite passer d'un homme à un autre. Attention, pas de partie à trois mais ce que je veux dire par là c'est que notre personnage principal, malgré une personnalité intéressante de par son caractère froid, blasé et sévère, se montrera assez lunatique au niveau de ses sentiments. Le tout se faisant à la vitesse d'un "One shot". Quand je vois qu'au Japon la série en est déjà à 7 tomes, je me dis que l'auteure nous fera vite tourner en rond. Dommage car ça se lit assez vite et l'héroïne a tout de même quelque chose d'attrayant. Mais je reste sceptique car l'œuvre présente pas mal d'autres défauts comme par exemple un développement quasi inexistant des personnages secondaires et une intrigue sans originalité qui nous permettent de facilement comprendre ce qui attend nos protagonistes.

Niveau graphisme c'est le gouffre abyssal. J'ai pas vu aussi mauvais depuis quelques temps. Le charadesign des personnages est moche et tellement commun à d'autres shojos, avec des visages plats et des hommes au style androgyne. Concrètement, si l'auteure inverse la coupe de cheveux de ses personnages on pourrait finir par les confondre. Quant aux décors, c'est le néant absolu et les trames sont crachées n'importe comment sur les planches. En ce qui concerne le découpage c'est ultra confus et par moment des bulles de textes chevauchent les cases de manière tellement abusive que le sens de lecture s'en trouve impacté. Je sais que ce n'est qu'un détail et qu'avec l'habitude de lecture on pourra vite mettre ce défaut de côté, mais voilà, je n'aime pas que les auteures saccagent autant leur boulot histoire de pondre leur manga rapidement.

Ksndr

Lecteur assidu et auteur (amateur) de mangas, je me passionne toujours autant pour la création, la lecture et la collection de nos petits livres en papier recyclé !
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