Critique L'Attaque des Titans 21

Que l'attente a été longue jusqu'à la sortie de ce fameux vingt-et-unième tome de l'Attaque des Titans, celui-ci devant apporter de grandes réponses vis à vis des nombreux flous parsemant l'intrigue de l'oeuvre tout en étant à la hauteur du meilleur volume de la série, soit l'inoubliable vingtième volet. Passion, tension, et crainte attendent donc le fan juste avant l'ouverture de son manga, seulement, dès les premières pages Hajime Isayama démontre l'excellence atteinte par son oeuvre !

Rappelant directement la lutte acharnée se déroulant entre les humains et les titans, le récit reprend avec brio sur un très beau flashback dévoilant rapidement la première rencontre entre Eren Jäger et Armin Arlelt. Une scène certes courte mais essentielle pour la compréhension du caractère propre à l'ami de notre héros. Clairement perceptible, l'orientation de cette partie de l'intrigue est alors clairement exposée : nostalgie, désillusion et espoir comme tristesse seront ici les acteurs. 

Ainsi, il est directement possible de constater l'évolution au niveau du caractère faite par chaque protagoniste depuis les prémices de la série. Livaï, Hansi, Jean ou encore Mikasa sont logiquement poussés dans leurs derniers retranchements, résultant sur des magnfiques planches déjà cultes respirant l'expression simple de leurs sentiments. Le trait si personnel du dessin sublimant l'ensemble et prenant logiquement le fan aux tripes se demandant où les difficiles décisions du bataiilon vont-elles mener.

Une fois la tempête "passée", nos courageux soldats vont alors se diriger vers la fameuse cave du père de notre personnage principal, ce mystérieux endroit alimentant nos théories les plus folles et nous faisant trépigner d'impatience à l'idée de le découvrir de long en large. Pourtant, l'auteur prend son temps en délivrant des échanges intéressants au-delà de forts et surtout la plus belle scène depuis le chapitre numéro un, grandiose.

Enfin, le tant attendu dénouement fait son entrée, ce dernier vecteur de gros bouleversements. La stupéfaction est au bout du chemin, et Isayama semble avoir opéré un virage à 180 degrés prenant par surprise la totalité des amateurs grâce à des aboutissements bien plus que troublants. Une orientation qui fera assurément parler pendant longtemps. Néanmoins, voilà un parti pris courageux à double tranchant, étant donné qu'il sera possible d'adorer comme détester, chose à l'image des avis variés concernant l'oeuvre en elle-même.

Juste excellent !