Critique Assassins 3

Nous voici déjà au troisième et dernier tome d'Assassins. C'est toujours un moment spécial car d'une part, on va quitter le duo Suzuki/Jinsuke auquel on s'était quand même pas mal attaché dans les deux premiers tomes et d'autre part, parce qu'on se demande comment l'auteur va terminer son histoire.

Si vous avez lu les deux premiers tomes, vous avez un peu cerné l'auteur et sa façon de procéder. Vous ne pouviez donc pas vous attendre à un final trop démonstratif. En effet, Hirohisa SATO conclut son histoire de manière satisfaisante, sans se précipiter. On n'est donc nullement déçu par cette conclusion elle-même. De plus, un passage intéressant nous éclaire un peu plus sur le passé tragique de Suzuki.

Dans ce tome, tout est centré sur la relation devenue malsaine entre Kusu, Jinsuke et Suzuki. Chose un peu gênante : le personnage de Kusu, bien qu'intéressant dans les tomes précédents, devient lassant. En fait c'est juste un cinglé et ses motivations sont obscures et le resteront jusqu'au bout. Aussi, dans le deuxième tome, on ressentait déjà un côté répétitif et cela ne s'arrange pas forcément dans celui-ci. Concernant la relation entre les personnages, on sent que l'auteur est arrivé au bout et il ne raconte rien de plus dans ce final. Cette série aurait clairement pu se limiter à un ou deux tomes sans problème.

Par contre, il y a une chose dont on est sûr maintenant, c'est que ce manga est clairement une sorte d'hommage au film Léon puisque dans ce 3ème tome, l'auteur mentionne même "Mathilda", la jeune fille interprétée par Natalie Portman. En même temps, il est vrai que le scénario est vraiment similaire !