Critique Jojo's Bizarre Adventure - Jojolion 3

Faisant suite à un second tome se terminant d’une façon bien étrange, ce troisième volume de la huitième partie de Jojo’s Bizarre Adventure avait la lourde tâche d’être à la hauteur de deux précédents volets simplement excellents. Et que dire mise à part que celui-ci a réussi cet exploit avec brio, étant donné qu'il dépasse allègrement ses aînés sur tous les points : rythme, intensité, action et évolution du récit. Une véritable montée d'adrénaline constante !


Essayons donc de décortiquer ce dernier en détail, afin de mettre en évidence ses énormes qualités.


Nous retrouvons ainsi le protagoniste Josuke, toujours contraint d'obéir à Daiya Higashikata, sous peine de voir ses souvenirs subtilisés par le dangereux stand California King Bed que la jeune fille possède. Pouvoir d'autant plus dangereux, car au moindre sentiment de culpabilité éprouvé par notre héros, cette capacité entrera évidemment action. Pourtant, déjà dos au mur avec une grande partie de sa mémoire affectée, le nouveau "jojo" essaiera tant bien que mal de se défaire de cette emprise, cela donnant lieu à des scènes très réussies. Passage logiquement très intéressant, celui-ci permettra aussi d'en apprendre plus sur les deux personnages concernés, et alors déceler le côté possessif de Daiya, puis l'intelligence de Josuke dans le choix de ses décisions, rappelant plusieurs fois les prises de risques dont Giorno Giovanna avait le secret.


Une fois ce "face à face" intense terminé, la vie au sein de la maison des Higashikata reprend son cours, et il est possible de découvrir plusieurs membres de la famille durant des moments de leur vie quotidienne respective. Conjointement à ceci, Josuke ne cesse sa quête personnelle visant à découvrir sa propre identité, tout en faisant  de son mieux pour paraître normal au yeux des autres, lui permettant d'en apprendre plus sur le domicile où il vie actuellement. De ce fait, il découvrira rapidement le contenu d'un certain bureau, qui mine de rien, est la résultante de révélations chamboulant fortement notre coeur de fan.


Néanmoins, il reste encore d'autres choses importantes à assimiler durant cette partie du récit, par exemple l'hostilité grandissante de Joshu à l'égard de son invité, alors qu'il semble être l'un des seuls acteurs vraiment innocents de cette famille. Personnage qui aura à coup sur son importance à l'avenir. Soft & wet démontre également une partie de son potentiel, ce qui a de quoi troubler, autant qu'enthousiasmer.


Enfin, les dernières pages de ce volume reviennent aux bonnes vielles habitudes, avec l’apparition d’un ennemi qui promet énormément pour la suite. Terriblement charismatique, alors que l’hôte n’est pas encore présent, il rappellera facilement un certain antagoniste de la troisième partie du fait de son concept. C’est en conséquence une chasse à l’homme très haletante qui nous attend prochainement. Une très bonne initiative, surtout que d’un autre côté, l’un des personnages principaux semble bien nous réserver des surprises.

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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