Critique No Guns Life 2

Après un premier tome explosif qui mettait en place un protagoniste atypique et un récit particulièrement riche, No guns life se devait d’étoffer son scénario par la suite. Que nous réserve alors ce second volet ? Nous allons le voir tout de suite !

Jûzô Inui s’est mis à dos Berûhen et l’agence de reconstruction suite à ses actes. Difficile pour lui de faire profil bas quand on est recherché dans toute la ville et notre protagoniste va rapidement s’en rendre compte. Pourtant, Jûzô est toujours aussi confiant et ne semble pas du tout inquiété par la situation. Notre over-extend à la tête de revolver dégage toujours autant de charisme et porte véritablement l’histoire. L’auteur nous fait partager ses pensées, nous plonge dans sa psychologie mais nous avons encore bien du mal à cerner le personnage. C’est une personnalité à la fois étrange et fascinante, à la croisée d’un humain et d’une simple machine. Il entretient un rapport très distant avec son entourage qu’il ne souhaite pas mêler à ses affaires.

Ce début de tome va également être l’occasion d’en savoir davantage sur le conflit qui oppose les extends aux entreprises qui conçoivent ces derniers. D’ailleurs certains passages nécessitent beaucoup d’attention pour comprendre tous les enjeux et les tensions qui persistent entre les deux clans. La narration est relativement calme dans les premières pages mais soyez rassurés, la situation va très vite se compliquer pour Jûzô. Le mangaka va nous nous révéler l’origine des tous premiers extends et des premières organisations notamment l’EMS. Le scénario se peaufine petit à petit. Jûzô va devoir se confronter au tout premier extend créé afin de stopper ses crimes. Autant vous le dire, cet antagoniste va s’avérer redoutable, cela ne va pas être de tout repos. Le récit va ainsi laisser place à davantage d’action avec des affrontements intenses, dynamiques et originaux.

L’histoire va également prendre des allures d’enquête et Jûzô va devoir malgré lui collaborer avec un agent de l’EMS qui va lui valoir quelques mésaventures. Le récit est plus rythmé et l’auteur nous offre un retournement de situation plutôt inattendu avec un combat final à la hauteur de nos attentes. Nous pouvons également percevoir une seconde lecture dans ce tome grâce à une certaine morale qui s’instaure dans la série avec des extends qui gardent une part d’humanité contrairement à d’autres. A noter que le dernier chapitre de ce tome nous offre une histoire bonus sur la toute première version de No guns life qui s’avère plutôt sympathique.

Végéta69

Journaliste/assistant de production. Passionné de mangas depuis l'âge de 10 ans, j'apprécie autant du shonen que du seinen. Avec mes chroniques, je partage avec vous ma passion en vous proposant mon humble ressenti, tout en essayant de garder un esprit critique et objectif pour vous satisfaire. mail: vegeta69mj@yahoo.fr
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