Critique Black Clover 1

Black Clover est un manga dont j'avais entendu parler bien avant sa sortie en France. En effet, une nouvelle série du Weekly Shônen Jump, fait forcément parler d'elle. C'est après presque deux ans depuis le début de la série que je me suis enfin décidé à lire ce premier volume. Il raconte l'histoire d'Asta, un jeune garçon dépourvu de pouvoir magique qui n'a qu'un seul rêve : devenir empereur-mage, le mage le plus haut placé et vénéré de tous. Mais dans un monde où la magie est source de pouvoir, comment un personnage sans potentiel magique pourrait devenir le plus puissant de tous les mages ? Nous partons sur le scénario classique du Nekketsu, le héros est rejeté par tous, n'a aucun potentiel, son seul atout est sa détermination inébranlable. Ajoutez à ça un rival complètement badass qui fait la fierté de son village, Yuno et vous aurez le spitch de base. Les ressemblances avec les Nekketsu « mainstream » sont flagrantes mais ça semble totalement assumé, l'auteur a l'air de chercher à faire vivre son histoire aux lecteurs, et pas forcément à créer une intrigue de folie et innovante.

Après une brève présentation des deux rivaux et des personnages secondaires qui font partie de leur village, Asta et Yuno partent à la tour des grimoires, qui leur permettra d'augmenter leurs pouvoirs magiques. Et comme on pouvait s'en douter (ça me fait étrangement penser à Naruto), Asta n'a pas eu droit à son grimoire et doit retenter l'an prochain... Mais par un coup de chance (ou pas), il obtient un grimoire (lorsqu'il combat contre un tordu qui veut voler celui de Yuno)... d'un trèfle à 5 feuilles.

NB : Le nombre de feuilles du trèfle sur le grimoire détermine la puissance magique de celui-ci, celui de Yuno en a 4.

La première étape qui rapprochera Asta de son but arrive, après une ellipse de six mois. Afin de pouvoir prétendre au poste d'Empereur-mage, Asta doit être recruté dans une compagnie de Chevaliers-mage et monter les échelons, pour cela, il va devoir réussir un test de recrutement. Voler sur un balai, exploser un mur à l'aide de ses pouvoirs magiques, viser des cibles... Tant d'épreuves auxquelles Asta va échouer, car même s'il a enfin eu droit à son grimoire, il est toujours dépourvu de pouvoirs magiques. Je vous épargne les détails, suspense superficiel, pour qu'au final il intègre tout de même une compagnie, celle du Taureau noir. Yuno, quant à lui, rejoint celle du premier en liste pour devenir Empereur-mage, L'aube d'or.

La suite du tome se concentre sur l'arrivée d'Asta dans la nouvelle compagnie, et nous permet de découvrir de nouveaux personnages. Une fille a elle aussi été recrutée par cette compagnie, elle s'appelle Noëlle et n'arrive pas à contrôler sa magie. Bref, on remarque très vite qu'il a sûrement rejoint la compagnie la plus étrange de tout le manga, mais personnellement ça m'a aidé à accrocher un peu plus à l'histoire, ce qui n'était pas forcément gagné.

En fait, j'ai apprécié ma lecture, ça se lit, c'est pas mal fichu, un peu comme beaucoup de Nekketsu de maintenant. Mais le hic vient vraiment du manque d'originalité, Black Clover est comme un « mix » de tout ce qui s'est fait niveau Shônen Nekketsu ses vingt dernières années, ce qui peut être très lassant pour ceux qui lisent des mangas depuis un certain temps.

Niwo

Grand fan de philosophie et de psychologie, je préfère les séries assez profondes avec une certaine maturité. Je lis des mangas depuis ma tendre enfance et depuis je n'ai jamais arrêté de m'y intéresser. J'ai besoin qu'on me force à réfléchir et remettre en cause la société dans laquelle on vit pour réellement apprécier une oeuvre (Inio Asano entre autres.).
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