Critique Berserk 38

Rickert et Erika arrivent à Falconia, la cité où règne Griffith. Pendant ce temps, Guts et son équipage atteignent enfin l’île des elfes…

Deux ans et demi. C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour avoir le tome trente-huit de Berserk entre les mains. Autant vous dire que le résumé des volumes précédents en début de tome s’est avéré plus qu’utile. Enfin, ne tardons pas plus et espérons que cet opus soit à la hauteur de nos attentes.

Dès les premières pages, on comprend pourquoi cela a mis autant de temps. Je parle bien évidemment du dessin qui est toujours aussi sensationnel. Rickert et Erika viennent d’arriver à Falconia et on en prend absolument plein les yeux. Le lecteur est ébahit devant tant de détails et des planches tout simplement époustouflantes. La cité de Griffith est grandiose et laisse sans voix. Tout est dans la démesure, les remparts, les bâtiments, tout est immense ! Avec une telle richesse graphique, autant vous dire qu’on prend notre temps pour tourner les pages. En effet, cela faisait bien longtemps qu’on ne s’était pas extasié devant le dessin de Kentarô Miura.

La cité arbore un climat incroyablement prospère et rassemble à présent des habitants de tout horizon. La capitale a bien changé. Le début de tome va être l’occasion de découvrir la ville avec ses lieux plus éblouissants les uns que les autres. On suit le quotidien de la population avec un commerce qui se développe de plus en plus. Paradoxalement, on suit également le quotidien des guerriers-démons qui composent l’armée de Griffith. Falconia a pris une ampleur surprenante. En soit, il n’y a pas énormément d’action mais la découverte de la cité est plus qu’appréciable et nous rappelle à quel point le monde de Berserk est riche. Bien entendu, nous allons retrouver le personnage de Griffith qui est en pleine cérémonie. Ces premiers chapitres sur la Cité du Faucon sont un mélange de scènes divines et de scènes tout droit sorties des enfers. On retrouve tout ce qui fait la magie du titre.

Rickert va avoir l’occasion de revoir Griffith et va prendre dans la foulée une décision importante qui va lui valoir quelques mésaventures. La seconde partie du tome est plus fournie en combats avec des oppositions plus qu’intéressantes et une mise en scène parfaitement maîtrisée. Mais où est passé Guts me diriez-vous ? Rassurez-vous, il va faire son apparition au tout dernier chapitre. Remis de ses blessures, Guts et ses compagnons s’apprêtent à débarquer au Royaume des Elfes : Elf Helm. A première vue, l’île n’a rien d’accueillante et semble réserver son lot de surprises pour la suite.

Au niveau de l’édition, Glénat a opté pour un papier plus fin que les tomes précédents qui reste de qualité et assez agréable au toucher. Néanmoins, je ne sais pas si j’ai été le seul à relever ce défaut mais n’y a-t-il pas eu d’erreur au niveau de la traduction ? Non parce qu’entendre Isidro dire « Wesh », ça fait mal aux oreilles. On parle de Berserk qui est censé être un univers de dark-fantasy et ce terme est pour le moins inapproprié. Certes, c’est un détail mais on n’espère ne pas revoir ce genre de vocabulaire par la suite.

Végéta69

Journaliste/assistant de production. Passionné de mangas depuis l'âge de 10 ans, j'apprécie autant du shonen que du seinen. Avec mes chroniques, je partage avec vous ma passion en vous proposant mon humble ressenti, tout en essayant de garder un esprit critique et objectif pour vous satisfaire. mail: vegeta69mj@yahoo.fr
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