Critique Golden Kamui 3

Malgré un rythme plutôt indécis dans le déroulement du récit, le second tome de Golden Kamui avait avec succès clôturé ses dernières pages, par le biais d'un excellent autant qu'éprouvant interrogatoire mettant clairement en évidence l'inébranlable détermination de Sugimoto. Ainsi, Ashirpa bien décidée à le libérer entame avec l'aide de Yoshitake l'évasion de notre protagoniste. Bien que rapide voir même plutôt trop simple, cette opération sera la résultante de scènes plutôt réussies où chaque personnage laissera parler un talent respectif.

Puis afin de laisse respirer le lecteur, l'auteur offre après ce roulement de tambour un énième cours culinaire, bien qu'une nouvelle fois intéressant il risque malheureusement de rebuter les amoureux des chevaux. Pourtant cela n'est pas surprenant étant donné le nombre d'animaux ayant déjà connu la même fin.

Heureusement cela n'occupe que quelques planches, et il est par la suite enfin possible de découvrir en action le plus que charismatique Hijikata. Celui-ci devant mettre fin aux actions d'un groupe ne daignant pas rejoindre sa cause. Ce passage sera aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur sa personnalité, et dans une autre mesure rencontrer l'une de ses connaissances qui se révèle vraisemblablement importante.

Néanmoins, Satoru Noda décide encore de couper en plein milieu un excellent moment pour se concentrer sur notre groupe de personnages principaux. Hélas, cela passera par une chasse au cerf hautement ennuyante du début à la fin. Les quelques moments drôles ne sauveront pas le tout, et c'est avec une ennuie profonde qu'à ce niveau l'histoire évolue.

Pourtant, avec les discrets rappels de le chasse au trésor parsemés durant le volume, l'apparition d'un nouveau homme tatoué fera forte impression ! En effet, la légende de la chasse qu'est Tetsuzo Nihei s'impose dès à présent comme un personnage atypique au fort potentiel de mise en scènes pour les futurs combats. Ce n'est pas pour rien si encore une fois les dernières pages d'un tome de l'oeuvre donnent l'eau à la bouche.

Asagari

Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre. Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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