Critique Shonan seven 3
Ainsi, le récit reprend là où il s'était arrêté précédemment afin de nous replonger dans la mauvaise situation sur laquelle les combats sélectifs pour le tournoi ont débouché, et si le lecteur était dans l'attente d'une grosse "baston" à cette occasion, cela ne sera pas le cas. Choix finalement payant car il permettra à un nouveau personnage propriétaire d'une certaine aura de faire une apparition couronnée de succès.
Pourtant, si cette absence d'affrontements est plutôt déroutante, sachez qu'elle occupe la quasi totalité de l'histoire présentée durant votre lecture. Néanmoins, cela se profile d'emblée comme un excellent parti-pris tant cela offre la possibilité de découvrir plus en détail différentes relations comme autres protagonistes. Une aubaine pour la charmante Yûka qui ne laissera pas l'adepte indifférent lorsqu'il sera question de son passé, ou d'un autre côté l'insupportable Madoka actrice de scènes faisant parfois sourire. En somme, une très bonne initiative qui apporte un vent d'air frais au scénario, tout en permettant de pouvoir respirer un peu surtout après deux tomes bien "bourrins".
Cependant, le véritable point fort est sans équivoque l'entrée en scène de ce qui s'annonce comme le rival de notre héros. Similaire niveau caractère ou encore vestimentaire, le très classe Shô Yûki est propriétaire d'un talent inné pour les combats, d'un passif intriguant à raconter et enfin d'un grand charisme. Il se présente inévitablement alors comme l'un nouveaux venus les plus intéressants à suivre lors des prochains événements, mais aussi avec certitude l'un des futurs grands adversaires de notre dynamique Ikki.
Asagari
Vraisemblablement passionné par le manga mais aussi la culture japonaise depuis mon enfance, je demeure ainsi un féru de la lecture papier au-delà d'un consommateur invétéré de ce genre.
Sans réel style favori prédéfini, j'apprécie la majorité des titres car ils sont la recette d'une évasion réussie pour les lecteurs. Une opportunité alors agréable surtout durant des périodes bien sombres comme aujourd'hui.
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